... car le soleil se lèvera toujours
- Partie 2 -
Maia tenait dans ses bras l'indonésien inconsolable. Elle avait renvoyé les élèves qui venaient assister au cours. L'enseignante sportive avait empêcher la classe d'entrer lorsqu'elle avait remarqué l'arrivée de quelques élèves. Sans trop détailler, Maia avait simplement spécifier aux élèves que leur professeur n'était pas en état de donner le cours. Les élèves avaient compris, certains se réjouissant d'avoir une heure de trou tandis que d'autres s'inquiétaient pour leur professeur. La métisse avait ensuite fermé à clé la porte, avant de rejoindre son ami sanglotant.
- Plus tôt en début de matinée -
Isabelle avait reçu un appel de son père aux alentours de 6 heures du matin. Son frère avait survécu à l'opération, mais le coma fût confirmé. Les visites seraient autorisées plus tard dans l'après-midi, car les professionnels souhaitaient l'examiner à nouveau.
Elle fût réconfortée dans les bras de son petit-ami Simon, qui n'était pas dans une joie extrême. Le geek avait prévenu Jace par message. Le blond était dévasté et avait décidé de prendre l'avion pour rentrer plus tôt d'un tournage pour une émission télévisée et sportive.
Simon avait supposé qu'il serait plutôt efficace d'occuper leurs esprits en attendant l'autorisation des possibles visites. Magnus avait préféré partir travailler, plutôt que de passer sa journée à se morfondre avec ses amis. Isabelle était incapable de bouger. Épuisée mentalement, elle s'était rendormie en boule sous une couverture. Simon avait promis de la surveiller, tout en travaillant sur sa BD.
Maryse était dévastée et inconsolable. Max était celui qui se montrait le plus agressif. Luke l'avait forcé à assister à ses cours, lui promettant de le chercher s'ils iraient voir leur frère dans l'après-midi. Le garçon s'était battu au collège avec un camarade ayant insulté son frère. Il avait mal répondu aux enseignants qui l'avait obligé à participer à l'oral, alors qu'il n'était pas d'humeur. Pour au final, finir dans un coin du gymnase, pleurant et insultant le monde entier dans sa tête. Contrairement à sa mère, qui n'avait pas bougé du lit. Elle serait la peluche favorite de son aîné, qu'il avait laissée dans sa chambre. Elle marmonnait auprès de cet objet des prières et autres promesses.
Luke était dans l'obligation d'aller à son travail. Il y tenait car il avait été mis sur l'affaire de son beau-fils. Ses supérieurs n'avaient pas encore fait le lien entre sa concubine et l'accusé. Il comptait profiter de ceci pour avaler le maximum d'informations afin de trouver l'indice rendant non coupable le brun. Luke restait persuadé de l'innocence de son beau-fils. Des prédateurs et harceleurs sexuels, il en avait vu dans sa carrière et Alexander était loin d'avoir ce profil. Il faisait parti des policiers devant interroger les joueuses et autres élèves du lycée dans l'enceinte même de l'établissement.
Alexander se trouvait dans le service de réanimation neurochirurgicale de l'hôpital disposant de ce service. La surveillance était conséquente du fait de l'état particulier du brun. Les médecins avaient autorisé le droit de visite de la famille, dans une certaine limite afin d'éviter la fatigue du patient même dans le coma. La famille était attendue par le médecin dans son bureau afin d'expliquer la procédure et le suivi.
- Maintenant -
Isabelle avait appelé l'indonésien en début d'après-midi, pour le prévenir des visistes. Magnus avait donc choisi d'aller expliquer la situation au directeur du lycée. Maia l'avait accompagné jusqu'au bureau avant de laisser affronter seul Lorenzo.
- Monsieur Bane ? Questionna surpris le directeur face à l'état physique de son enseignant.
- Je ne suis pas capable d'effectuer mes cours aujourd'hui affirma Magnus en prenant place sur le fauteuil, Alexander ...
- Je ne peux pas le reprendre dans l'équipe coupa Lorenzo en secouant la tête, je sais que vous êtes proches mais je ne ...
- Il est dans le coma idiot cracha l'indonésien en frappant le bureau, laissant l'homme estomaqué.
- Pardon ?
- A cause de tout ce bordel, il ... commença Magnus contrôlant ses sanglots, bref je ne peux assister mes cours je ... je me dois d'être auprès de lui et ...
- Bien sûr je comprends tout à fait s'excusa Lorenzo en se levant avant de transmettre son soutien par un geste de la main.
L'indonésien se leva à son tour s'éloignant de cet homme hypocrite.
- Merci ...
- Courage Magnus murmura Lorenzo, j'apprécie Alexander.
- Ça ne vous a pas empêché de le lâcher à la première occasion cracha l'asiatique qui fronça les sourcils, il s'est senti abandonné et lynché alors qu'il est innocent !
Le directeur resta silencieux, se sentant coupable. Sur le moment même, Magnus ressentit le besoin de le massacrer. Cependant, il pensa à Alexander. Il devait se montrer fort et combattif pour qu'à son tour le brun se bat. L'asiatique soupira bruyamment par les narines avant de sortir de la pièce sans un mot.
- Il y aura justice annonça Lorenzo à l'embrasure de la porte.
L'indonésien leva le yeux au ciel en secouant la tête. Le mal avait déjà été fait, justice sera rendu mais les mauvais souvenirs resteront en mémoire. Sans se retourner, Magnus sortit des bureaux sans un mot pour les autres collègues administratifs. Maia partit à sa suite, se retenant de dire des mots dépensant sa pensée. Elle se devait de garder son métier, elle n'était pas sûr que traiter de tous les noms d'oiseaux le directeur l'aidera dans cette optique.
Maryse et Robert se présentaient à l'hôpital en milieu d'après-midi. Luke avait promis à sa compagne de prendre Max, dès qu'il aura fini les interrogatoires. La brune n'échangea aucun mot avec son ex mari, n'étant pas d'humeur. Au fond, elle savait que Robert n'y était pour pas grand-chose mais elle ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir. Alexander était tombé dans l'alcool à cause de son manque d'estime pour soi. Maryse avait toujours reproché à son ex mari d'être trop sévère, trop sec et trop renfermé avec son aîné. Pour elle, Robert était une des causes de l'alcoolisme de son fils. Même si pour hier, la raison de la déprime de son enfant était causée par une tierce personne. Elle se jura d'aller cracher son venin sur cette famille Branwell, qui était immonde et malsaine à ses yeux.
Robert n'osa ouvrir la conversation. Il connaissait son ex femme, et voyait bien qu'elle était tendue jusqu'aux os des pieds. Il se sentait suffisamment coupable. S'il devait subir les foudres de son ex, il fondrait sûrement en larmes car ça sera la vérité. Et Maryse accentuerait encore plus le coup, si il pleurerait. Du coup, le paternel resta silencieux en se triturant les doigts qu'il avait déjà saccagés la veille.
Ils entrèrent dans le bureau dans le même état. Le médecin expliqua le déroulement de la situation d'hier soir, en spécifiant que l'opération s'était bien passée malgré les craintes d'embolie pulmonaire. Il détailla la procédure qui suivit et suivra jusqu'au réveil de son patient. Suite à la chirurgie, la mise en place d'une monitoring crânien avait été mis en place pour suivre la pression intracranien.
Le médecin ne pouvait pas promettre de date de réveil. Le coma restait un sujet complexe et particulier. Maryse était soulagée de pouvoir rendre visite à son fils. Robert n'était pas sûr de pouvoir supporter plus que ce qu'il avait vu hier soir. Les parents attendaient dans le couloir, le père faisant les cents pas. Les images de la veille lui revenaient en tête, et ceci le stressa énormément. Maryse se mordit la langue face à la souffrance psychologique que vivait son ex mari. Elle l'attrapa par les épaules, lui faisant face. Robert leva des yeux remplis de larmes, prêtes à tomber.
- Alexander est fort murmura Maryse en souriant faiblement, je crois en mon petit garçon et nous devons être solide pour lui ...
- C'est tellement dure Maryse répondit désarmé le père, le voir comme ça hier ... je m'en veux tellement Maryse.
La brune soupira avant de prendre l'homme dans ses bras. Son ancien compagnon se torturait l'esprit avec la culpabilité et les événements d'hier soir. Il serait probablement le plus marqué par cette histoire. Elle remarqua l'arrivée de l'indonésien qui n'était pas dans un meilleur état.
- Oh viens là murmura Maryse en voyant Magnus se précipiter dans ses bras.
Robert s'éloigna en reniflant. Il laissa à son tour le petit-ami de son fils se faire consoler. Maryse caressa tendrement les cheveux décoiffés de l'asiatique qui ferma les yeux sous cette affection et chaleur maternelle. Il avait cette impression de n'avoir plus de larmes à disposition.
- Vous l'avez vu ? Questionna l'indonésien sans bouger.
- Pas encore ... répondit la mère qui malgré tout ne se sentait pas encore prête au choc.
- Je peux y aller ? Demanda-t-il l'autorisation.
Les deux parents acceptèrent en hochant la tête. Maryse caressa avec tendresse la joue de son beau-fils, parce qu'il le sera forcément un jour. Magnus sourit faiblement remerciant pour cette petite attention.
- Il a peut-être besoin plus de toi répondit la mère en le laissant entrer.
L'asiatique ouvrit la porte, contrôlant sa respiration. Le rythme de son cœur s'était accéléré, son estomac s'était serré, et ses mains s'étaient crispées. Il ferma la porte, en gardant les yeux fermés, comme si au final il n'était pas prêt pour voir ce qui l'attendait. Lentement, il se retourna en ouvrant les yeux. Il étouffa un hoquet de surprise mélangé à de la peine.
Alexander se trouvait devant lui, alité et immobile. De nombreuses machines l'encerclaient, créant des bruits répétés en continu. Un bandage faisait le tour de sa tête dégarnie, dont d'étranges fils y semblait enfoncés. Son arcade était devenue bleutée. Le tube respiratoire était accroché au niveau de la mâchoire. D'autres objets étaient présents autour du lit, accroché au corps du brun. Magnus comprit que ceci permettait de vider la vessie de son compagnon.
La pâleur habituelle de sa peau amplifiait cette impression de malade. Magnus soupira tristement et s'approcha automatiquement de son amoureux. Il lui prit la main, l'amenant contre son visage.
- Mon Alexander soupira l'asiatique qui colla son front contre la main, tu me manques déjà tellement avoua-t-il en gloussant légèrement dire que j'ai vécu des années sans toi mais ... je ne peux plus faire ça !
L'indonésien serra la main contre son coeur. Alexander était devenu son carburant de vie. Il ne méritait pas un tel sort, comme personne ne mérite ceci. Même si dans le fond, il espérait que Lydia paie. C'était son ressenti, il en voulait à cette enfant qui avait agie par égoïsme.
- Je te promet qu'elle ne s'en sortira pas prononça Magnus en embrassant la main, je t'aime tellement Alexander ... je serais prêt à tout pour toi alors si tu ne veux pas que je vienne te botter le cul dans tes pensées tu vas vite te réveiller rigola l'asiatique en secouant la tête, je suis sûr que tu ris car tu sais que j'en suis capable !
L'indonésien soupira tristement en secouant la tête. Il aimerait tellement sentir les lèvres sur les siennes, les mains serrer les siennes, son front collé au sien.
- Reviens-moi vite supplia simplement l'asiatique qui lui caressa la main.
Il sursauta au bruit de la porte s'entrouvrir. Maryse fit son entrée, doucement. Elle s'était enfin lancée et marchait lentement comme pour ne pas le réveiller. La mère se revoyait entrer en discrétion dans la chambre de son fils.
- Il reviendra murmura la femme en prenant assise sur une seconde chaise à côté du lit. N'est-ce pas mon chéri ? Tu nous reviendras.
Magnus sourit finement en coin face à la force de la femme en face de lui. Il supportait difficilement cette vue d'Alexander, alors il n'osait imaginer la douleur d'une mère face à son enfant. Maryse soupira tristement en se prenant le visage dans ses mains. Son cœur saignait de douleur. Elle refuserait que Max observe son frère ainsi. Cependant, elle savait d'avance que le benjamin sera aussi têtu que son aîné. Max avait le caractère de son frère et de sa sœur. Il savait être calme comme colérique. Il savait être patient comme Alec et râleur comme Isabelle.
- Max ne peut pas le voir comme ça... murmura-t-elle en passant sa main dans ses cheveux.
Magnus haussa les sourcils, étonné. Il ne pensait pas qu'elle allait amener ce sujet. La mère soupira en attrapant la main de son fils inconscient.
- Il est têtu tu sais ... dit-elle en reniflant, il est tellement en colère si tu savais Magnus il s'est bagarré ce matin ... jamais il
- C'est normal Maryse répondit Magnus en lui souriant faiblement, c'est encore un enfant qui n'arrive sûrement pas à poser des mots sur ce qu'il ressent.
- Penses-tu qu'Alec accepterait que son frère le voit comme ça ? Demanda la mère d'une voix fébrile.
Magnus fixa le visage endormi de son compagnon. Cette vision lui retourna l'estomac et comprenait la crainte de sa belle-mère.
- Peut-être que ça le ferait réagir supposa l'asiatique en haussant les épaules.
- Possible prononça rassurée Maryse en souriant faiblement, merci d'être là pour lui ...
L'indonésien la regarda avant de fondre en larmes. Il n'avait justement pas été suffisamment là pour lui. Il aurait dû l'empêcher de sortir, l'empêcher de boire, l'empêcher d'en arriver là. Il exprima toute sa culpabilité auprès de Maryse qui le rassura.
- Mon fils sait que tu l'aimes affirma la mère en se levant pour lui caresser la joue, vous allez pouvoir rattraper tout ça...
- Je l'espère souffla l'excentrique qui essuya son visage.
- Au même moment au lycée -
Luke enchaînait les interrogatoires avec les élèves, assistées de leur mère. Toutes répétaient que leur enseignant n'avait jamais eu un mot de travers avec elles, mais trouvaient la relation avec Lydia étrange sans trop préciser en quoi. Quelques-unes pensaient que Lydia était en couple secret avec leur professeur. D'autres entraient dans la version de la blonde en avouant les dire de la victime en se prononçant en défenseuse des femmes.
Il était énervé et épuisé car rien ne permettait de véritablement avancer dans l'enquête. C'était que des dires, des suppositions et des soit disantes constatations. La dernière semblait être l'une des meilleures amies de Lydia. Elle se présentait au côté de sa mère, qui était la directrice de la maison de retraite du village à côté.
- Alors sais-tu pourquoi nous interrogeons tout ce monde ? Demanda Luke après avoir annoncé que ça sera enregistré.
- Oui monsieur répondit timidement l'adolescente en triturant le bas de son pull.
- Comment qualifierais-tu la relation entre Lydia et monsieur Lightwood ?
La jeune fille ne répondit pas, fixant ses doigts nerveusement. Elle était partagée entre avouer la vérité, en donnant son avis ou détourner la vérité en protégeant son amie. Luke voyant la conversation interne de l'adolescente, eu l'espoir d'une possible information importante. Après tout c'était la meilleure amie de la victime, et entre BFF ne sommes nous pas censées nous dire tout ? Le policier sauta sur l'occasion, croisant ses bras.
- Votre enseignant est dans le coma lâcha-t-il en fixant l'élève qui redressa surprise la tête.
Son collègue lui jeta un regard interrogatif, ne comprenant pas pourquoi il souhaitait avouer ce problème seulement à cette élève.
- C'est vrai ? Demanda fébrilement l'adolescente qui étouffa un sanglot, comment ?
Luke ne savait pas s'il devait mentir à l'élève. Mais il choisit l'option d'être toujours professionnel. Son collègue fixa l'élève, comprenant la tentative de son camarade.
- Nous ne savons pas encore précisément mais ... répondit le policier.
L'adolescente les fixa un à un, cherchant le moindre signe d'un mensonge. Puis elle se rappela l'absence de son professeur d'histoire. Elle se souvint de l'état de son professeur d'histoire. Ça ne pouvait être une coïncidence. Qu'avait fait son amie ? Elle avait brisé la vie d'un couple, d'une famille, de leurs professeurs. Elle n'accepterait pas participer à ce mensonge, à cette histoire et à ce massacre.
- Lydia a menti lâcha la jeune fille en prenant son visage entre ses mains, Lydia est amoureuse de monsieur Lightwood.
La mère frotta l'épaule de sa fille pour la rassurer. Sa fille n'avait rien à se reprocher, elle sera de son côté et savait que sa petite fera le bon choix.
- Monsieur Lightwood n'a jamais répondu à ses avances expliqua-t-elle en fixant Luke dans les yeux, elle ne supportait pas voir Monsieur Bane avec Monsieur Lightwood ... ça la mettait en colère et ... elle avait un plan pour détruire ça.
- Son plan était d'accuser à tord son entraîneur ? Questionna Luke en notant quelque chose sur son calepin.
- Oui ... et je le confirmerai encore si vous me confrontez à elle affirma l'éleve en hochant la tête, je n'accepte pas ce qu'elle a fait, j'adore Monsieur Lightwood. C'est le meilleur entraîneur que nous avions eu et elle a brisé cet homme qui n'a rien demandé alors ... je confirme Lydia est une menteuse et Monsieur Lightwood ne devait pas être traité ainsi.
- Bien je te remercie dirent en chœur les policiers.
L'adolescente sourit faiblement en se levant. Elle était soulagée d'avoir vidé son sac. Jamais elle n'aurait pensé que Lydia deviendrait aussi étrange et perchée. Son attitude était malsaine et inacceptable. Elle pensait à toutes les futures femmes réellement victimes qui ne seront pas crues. La jeune fille avait de la peine.
- J'espère que monsieur Lightwood ira mieux souhaita-t-elle avant de sortir de la pièce.
Luke hocha simplement la tête en souriant faiblement. Il était soulagé de pouvoir avoir une information compromettante sur l'adolescente. Son collègue lui frappa l'épaule avec un grand sourire. Ils allaient enfin pouvoir partir de cette bibliothèque et rentrer chez eux après cette journée.
- Plus tard -
Magnus n'avait pas bougé et refusé de le faire, comme si il était accroché à la chaise. C'était seulement auprès d'Alexander qu'il se sentait bien. Même inconscient, cet homme lui apportait la sérénité. Maryse ne supportait plus le silence, elle avait besoin de prendre l'air. Mais surtout, elle avait besoin urgente d'évacuer sa douleur, sa tristesse, sa peine. Elle était sorti sur un banc extérieur pour pleurer toutes les larmes restantes de son corps. Max arriva devant le bâtiment et se précipita vers sa mère lorsqu'il l'a reconnue.
- Maman maman appela le benjamin en posant ses mains sur celles de sa mère.
- Maxwell souffla la brune qui s'essuya le visage avant de serrer son petit dernier dans les bras.
Luke s'approcha discrètement, embrassant avec délicatesse le crâne de sa compagne. Elle se leva pour les guider vers la chambre. Le garçon compta jusqu'à 10, en restant devant la porte. Il était stressé et compter lui donna de la force.
Lorsqu'il entra, le bip le perturba quelques secondes. L'asiatique sourit faiblement, par politesse. Le benjamin se positionna à côté de lui, fixant avec de grands yeux son grand-frère. Ce qui lui choquait le plus était l'absence de cheveux et cet bandage gigantesque sur la tête. Le benjamin se pencha vers le visage de son frère.
- Je prierai auprès de l'ange Raziel pour qu'il te sauve murmura Max en se mordilla la lèvre. Tu sais s'il a mal ? Demanda-t-il en se tournant vers l'indonésien.
- Je ne sais pas vraiment ... prononça perplexe l'asiatique qui déglutit difficilement.
- Il ne grimace pas répondit Luke en tenant Maryse dans ses bras, regarde on dirait un ange qui dort donc je ne pense pas qu'il ait mal essaya de rassurer le policier.
- J'espère que tu as raison souffla Max en posant sa tête sur le matelas, fixant son frère.
Le petit garçon se promit de défendre son aîné, de le protéger et de le visiter tous les jours jusqu'à qu'il se réveille.
- Je t'aime Alec chuchota Maxwell.
-
3 235 mots pour cette seconde partie.
Je dois vous avouer que je vous torturerai encore quelques chapitres ...
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