A deux nous irons bien.
Alexander se faisait soigner à l'hôpital où ils furent emmenés. Les trois collègues attendaient tous inquiets dans la salle d'attente. Magnus n'avait pas repris connaissance durant le trajet. Le brun était irritable et en même temps complètement anesthésié. Il ne répondait que par des hochements de tête.
Aucun mot ne sortait de sa bouche, il en était pour l'instant incapable. Perdu dans ses pensées, il fixait un point insignifiant tout en voyant une nouvelle fois les images défiler. Le visage en sang de son ex, les trois hommes le massacrant, la perte de connaissance de celui-ci ... ses mains n'avaient pas cessé une seule fois de trembler. Elles étaient encore abîmées et salies de ce liquide rougeâtre. S'il pouvait s'user la peau pour enlever tout ce sang, il le ferait immédiatement mais son cerveau déconnecté ne savait plus agir.
Il laissa l'équipe médicale lui strapper l'arcade, lui soigner et laver les mains, et vérifier la solidité de son genou qui le faisait morfler. Alexander voulait juste sortir de ce cauchemar, sa seule issue était de sentir les bras de son ex le serrer contre lui. Il en était persuadé, seul Magnus pouvait le sortir de cet enfer d'où il revoyait cette agression tout en ressentant les mémoires de la sienne.
Le brun ferma un court instant les yeux, laissant échapper des larmes suite à ses souvenirs douloureux. Ceci lui tordait l'estomac. Voir ses trois hommes s'en prendre à Magnus l'avait renvoyé à ce jour particulier à la fin d'un entraînement universitaire. Ce jour où son homosexualité avait dérangé ses coéquipiers malsains. Ce soir où certains coéquipiers s'étaient permis de le toucher avec perversité et arrogance. Cet fin d'entraînement où par chance certains camarades avaient arrêté juste avant que ça ne dérape.
- 8 ans auparavant -
Le basketteur se sentait bien dans sa classe. Il avait repris des habitudes plus sociables, s'ouvrant aux autres plus souvent. Il avait des amis qu'il côtoyait de temps en temps à l'extérieur. Ils le surnommaient l'ermite. Deux ans qu'il passait sa vie entre sa chambre d'étudiant et l'université, recroquevillé sur lui-même, se remettant petit à petit de sa rupture. Nouvelle rentrée, nouveau Alexander c'était son objectif.
L'entraînement fut intense et intéressant. Le brun se changea tranquillement, ressentant les muscles courbaturés par l'effort. Il adorait cette sensation qui se dissipera au fur des heures.
- Alors Lightwood interpella un coéquipier qui posa sa main sur le casier à côté de lui.
Le brun se retourna pour observer un simple basketteur, et ses acolytes. Il ne s'entendait pas plus que ça avec eux, n'ayant pas grand intérêt de les connaître plus qu'il ne le savait déjà. Ce n'était pas le genre de personne qu'il trouvait intéressante. Un peu trop arrogant, égoïste et fils à papa ça ne lui correspondait pas, encore moins lorsque de nombreux opinions étaient divergents. Alexander ne répondit rien, les regardant simplement intrigué. Il sursauta lorsqu'il le sentit lui prendre les fesses, fermement.
- Il paraît que tu aimes ça souffla le garçon en face de lui, son haleine lui retournait l'estomac.
- Dégage ta main dit-il en fronçant les sourcils.
- Ou sinon quoi tu m'encules ? Ricana l'autre en jetant un coup d'oeil à ses amis.
Complètement tétanisé, Alexander les observa en écarquillant les yeux. Ils avaient la vingtaine et agissaient comme des lycéens, et encore ... les lycéens savaient de temps en temps se comporter. Théo l'attrapa à la gorge tout en le poussant violemment contre le casier, lui coupant le souffle.
- Tu sais ce qu'on fait aux mecs de ton genre en prison ? Questionna l'agresseur avec un sourire en coin.
Le brun ne pouvait répondre... tout simplement qu'il n'était jamais allé en détention et qu'il ne comptait pas y faire un tour. Cependant les rumeurs de ce genre d'endroit dépassaient les murs d'incarcération. Alexander déglutit tout en commençant à suffoquer. Théo sourit en coin tout en s'amusant à toucher l'intimité du brun, sans autorisation. Le basketteur se défendit en repoussant comme il pouvait cette main sale.
- Le balai demanda l'étudiant envers ses acolytes qui lui donnèrent ce qu'il souhaitait.
Alexander pâlit en comprenant ce qui allait se passer.
- Non Théo... souffla-t-il en suppliant du regard.
Il se sentait ridicule et faible mais il ne ferait jamais le poids seul contre tous ses coéquipiers. Il pouvait faire au moins une chose, ne pas pleurer, il refusait de lui donner cette jouissance. Théo ricana en compressant sa main sur le sexe du brun qui grimaça par la violence du geste. Il allait par la suite attraper l'objet désiré lorsqu'une voix se fit entendre.
- Arrêtez ! Hurla un ami du basketteur qui se rua pour dégager l'emprise de Théo.
C'était un troisième année qui avait donc plus de pouvoir sur l'agresseur de seconde année. Alexander le connaissait étant parrainé depuis deux ans maintenant par lui. Le groupe d'idiots reçu une longue leçon de morale de la part du plus âgé, tout en promettant d'y faire par au doyen. Alexander ne remerciera jamais assez son parrain universitaire.
-
Cette mémoire avait réussi à se faire une toute petite place dans un coin perdu de sa tête. Y repenser était douloureux, mais les mots de son père resteront sûrement les plus horribles à encaisser.
- Monsieur Lightwood vous pouvez attendre en salle annonça l'infirmier en déposant sa main sur l'épaule du jeune homme.
Comme un automate, Alexander se dirigea vers la salle d'attente. Maia se leva brusquement en voyant son ami. Le brun portait une atèle au genou, un coquard commençait à se former, et les strappes encore un peu ensanglantés accentuait le tout sur son visage abîmé. La jeune femme se précipita pour le serrer dans les bras. Automatiquement, les mains de la jeune femme se retrouvèrent dans les cheveux de celui-ci.
- Je suis désolé Alec murmura-t-elle profondément touchée, je t'en supplie dis quelque chose ...
- Ça va dit-il d'une voix enrouée, et de manière monotone signe contradictoire de sa phrase déclarative.
La métisse prit en coupe le visage du brun qu'elle fixa avec intensité et sensibilité. Il n'allait clairement pas bien, et elle restera auprès de lui jusqu'à que ça aille. Alexander embrassa furtivement le front de son amie, avant de s'asseoir maladroitement sur une chaise, le genou lançant de nombreuses douleurs.
Ils devaient encore attendre, laissant encore d'affreuses souffrances remonter à la surface. Alexander avait trop pleuré aujourd'hui, mais ses collègues auraient préférés le voir sangloter plutôt que de l'observer se morfondre seul et en silence.
- 8 ans avant, quelques semaines après son agression -
C'était l'anniversaire du petit dernier Lightwood. Il fêtait ses deux ans déjà. Grand-frère aimant comme il était, Alexander ne pouvait rater cette occasion de dîner en famille. Même si ce jour-là, le cœur n'y était pas. Le brun faisait de nombreux cauchemar, et avait dû mal à aller s'entraîner. L'agression était remontée aux oreilles du doyen qui avait renvoyé Théo définitivement. Le directeur de l'université estimait qu'il ne pouvait avoir de seconde chance après avoir commis un tel acte. De plus que Théo n'était pas un élève très modèle en ce qui concernait les retards et autres absences injustifiées. Peu de gens connaissaient la véritable victime, hormis ceux présents qui avaient gardé le silence. Soit parce qu'ils avaient trop honte d'avoir laissé faire et pris goût, soit parce qu'ils étaient peinés de la situation.
Alexander rentrait donc chez lui, le cœur blessé. Le repas se passa comme aux habitudes. Isabelle racontait ses exploits en robotique, Max babillait en dégustant son repas avec un grand sourire. Le petit garçon savait que c'était le roi aujourd'hui et attendait qu'une chose : dévorer le gâteau au chocolat. L'ainé était ailleurs, avec sa petite faim depuis quelques jours. Il était incapable de manger sans tout vomir par la suite. Il se demandait si il allait s'en remettre un jour.
- Et toi Alec, le basket ? Demanda Robert en fixant son fils.
Le brun absorbait dans ses pensées n'entendit point. Sa mère lui caressa délicatement la main, en le fixant inquiète. Elle savait que son enfant n'était pas un grand bavard, mais lorsqu'il s'agissait de Max il faisait toujours de grands efforts. Alexander sursauta en papillonant des yeux. Il fit face à quatre paires d'oeil, l'observant avec intensité.
- Oui ça va répondit-il sans vraiment savoir quelle était la question.
- Tu es sûr que ça va mon chéri ? Tu n'as pratiquement rien mangé s'inquiéta avec douceur Maryse tenant toujours sa main.
- Je suis un peu patraque maman ... murmura-t-il en haussant les épaules.
- Tu aurais dû me le dire s'alarma de suite la mère en posant la main sur son front.
- Est-ce parce que tu ne t'en sors pas à l'école ? Questionna Robert en fronçant les sourcils.
- Co...comment ça ? Je ... non pas du tout bégaya Alec en secouant la tête.
- Mon chéri que se passe-t-il ? Demanda avec inquiétude la mère qui n'avait jamais vu son fils réagir ainsi.
Elle connaissait les notes de son fils, qui lui communiquait. Elle le félicitait toujours, étant incroyablement fier de son garçon. Ce n'était donc pas un problème scolaire, mais un problème sociétal en déduisit-elle.
- Ton fils est mauvais Maryse et il est incapable d'assumer rétorqua le père en mâchant vigoureusement sa viande, un seul moment de faiblesse et ta carrière ne décollera jamais continua-t-il, faisant pleurer le brun.
- Ce ... ce n'est pas ça... dit-il les lèvres tremblantes.
- Oh tu vas pleurer maintenant qu'as-tu fais de grave ? Tu n'es plus dans l'équipe de basket s'impatienta Robert en levant les yeux au ciel, ça ne m'étonnerais pas
- ROBERT exclama outrée Maryse qui le tua du regard.
Isabelle, se sentant atrocement gênée, déposa discrètement une main sur la cuisse de son frère qui recula instinctivement. Depuis son agression, c'était devenu un réflexe. A chaque toucher inattendu, le brun recula pétrifié. La sœur cadette était choquée et fixée son frère totalement bouche bée.
- Alec murmura la cadette.
- Mon chéri que...
- J'AI ETE AGRESSÉ ÇA VOUS VA MERDE hurla-t-il à bout en prenant son visage entre ses mains.
Maryse hoqueta de surprise, d'effroi et de peine. On avait touché à son bébé, on avait fait du mal à son petit garçon, on avait brisé son enfant. Isabelle fixa son frère, en larmes. Elle n'osait imaginer l'état dans lequel il se sentait. La cadette s'approcha doucement de son frère, lui caressant avec tendresse les cheveux. La mère s'approcha de même pour s'asseoir à coté de lui. Max regarda la scène en fronçant les sourcils, commençant à pleurer lui aussi sans comprendre la raison.
- Je ... je suis désolé s'excusa le brun en sanglotant.
- Comment mon chéri ? Demanda Maryse, pleurant pour son fils.
- D... dans les vestiaires il ... il bégaya Alec incapable de mettre des mots.
- Tu as dû les regarder les rendant mal à l'aise supposa le père en posant sa fourchette tu ne peux pas être le genre de PD qui se défend !
Alexander devint blême face à ces mots d'une violence inuit. Il déglutit en fixant ébahi son père qui refusait de prendre sa défense.
- ROBERT cria Maryse en tapant sur la table, je refuse que tu dises de telles merdes sur notre fils !
- Ton fils est un PD Maryse va falloir qu'il accepte que des hommes le touchent répondit avec colère Robert qui refusait d'accepter l'agression de son fils.
Le père n'acceptait pas qu'on ait fait du mal à son fils. Alexander ne le sut jamais, mais Robert avait joué de ses relations pour empêcher son agresseur de faire carrière dans le sport. Le père avait ce problème de ne jamais avouer ce qu'il ressentait devant son fils. Le brun se leva maladroitement, suffoquant. Il avait besoin d'air... Sa sœur à ses trousses, les deux adolescents Lightwood se retrouvèrent dans le jardin. Ils pleuraient ensemble dans les bras l'un de l'autre. Isabelle murmura en boucle des mots doux pour réconforter son frère. Pendant que les cris des parents se firent entendre.
Ce jour-là fut la goutte d'eau. Maryse avait foutu Robert dehors, connaissant en plus ses adultères. Les parents Lightwood avait débuté les démarches de divorce après ce dîner.
-
- Mec appela Jordan en lui frottant le dos.
Le basketteur tourna le visage vers son collègue qui semblait inquiet. Ses mains tremblaient de manière incontrôlable. Jordan déposa les siennes dessus afin de le calmer. Le brun soupira longuement en fermant les yeux.
- Je sais ce qui se passe dans ta tête... murmura l'ami en soupirant aussi, mais cesse de penser à ton passé ...
- C'est de ma faute répondit enroué le brun qui ouvrit les yeux, pour observer son collègue.
- Mais que racontes-tu mec ? S'indigna légèrement Jordan en fronçant les sourcils.
- Si je n'avais pas invité Magnus à...
- Je t'arrêtes de suite Alec coupa son collègue en lui tapotant amicalement la joue, ça aurait pu arriver en sortant du supermarché... ces mecs étaient gravement tordus et alcoolisés donc non Alec je t'interdis de penser que c'est de ta faute
- Quoi ? prononça une voix partant dans les aigües.
Maia fit son apparition dans leur champ de vision. La métisse semblait en colère, avec les bras croisés, les yeux bouffis par les larmes.
- Ne me dis pas que tu te sens coupable ? Demanda-t-elle à son ami basketteur.
Le brun la regarda sans rien dire, sentant venir la remontrance proche d'une claque. La jeune femme se rua sur son collègue en le serrant dans les bras. Surpris, Alec se détendit par ce geste tendre et délicat.
- Si c'était un signe pour notre couple ? Murmura peiné Alexander en serrant un peu plus son amie.
- Oh Alec tu réfléchis beaucoup trop répondit-elle en soupirant, elle lui caressa les cheveux avec ses doigts fins, je pense que c'est une épreuve pour tester votre amour ...
- Je ... je ne voulais pas ça pour lui sanglota le brun en s'agrippant au dos de sa collègue, ça me crève le coeur de ...
- Je sais Alec ... il a besoin de toi rassura Maia en lui embrassant le front, rester auprès de lui prouve que tu l'aimes et il le verra comme moi ...
Alexander hocha la tête en souriant timidement. Jordan lui tapa amicalement l'épaule en lui souriant faiblement. Ce n'était pas le genre de soirée qu'ils avaient prévue. Un médecin vint les prévenir de l'état de l'asiatique qui était encore inconscient dans une chambre de l'hôpital. Une opération a été faite pour solidifier la mâchoire fracturée, qui devra rester immobilisée pendant un long moment.
Alexander eut l'autorisation d'aller le voir. Jordan lui frotta tendrement le dos avant qu'il ne s'éclipse vers la chambre. Le brun s'approcha doucement du lit sur lequel se trouver son ex. Automatiquement, il lui attrapa la main en la serrant avec les siennes.
- Je suis tellement désolé... chuchota Alexander en fixant peiné son ami.
Le basketteur observa le visage gonflé et meurtri de l'asiatique, qui lui fit tordre l'estomac. Ses cheveux tombaient sur son front par l'absence de gel. Ses yeux étaient démaquillés. Ses joues étaient boursouflées par l'opération dû à la fracture du mandibule. Alexander se pinça les lèvres en se levant pour caresser tendrement le front de son ex.
- Est-ce ridicule de vouloir t'embrasser pour te réveiller et te soigner rigola tout seul Alec en secouant la tête.
Il se rassit en soupirant épuisé. Le brun caressa la main gauche de Magnus, en déplaçant ses doigts sur le dos de la main. Attrapant le téléphone de son ex, le sportif en profita pour prévenir la mère Bane et la colocataire avec un sms simple. Puis il était pensif encore.
- Ça aurait pû m'arriver... avoua-t-il en deglutissant difficilement.
Le basketteur ressassait son agression lointaine. Il pensait à différents déroulements, notamment l'absence de l'intervention de son parrain universitaire. Ça lui donnait des frissons désagréables dans le dos, rien que d'y penser. Il se serait fait violer et massacrer ... Son estomac eut envie de régurgiter le peu qu'il contenait.
- Ils m'auraient violer affirma Alec en passant une main dans ses cheveux, je ne pouvais pas te laisser comme ça... j'ai eu la chance d'avoir l'intervention d'un ami pour stopper mon agression ... je ... je devais te déblatèra le brun le visage entre ses mains.
Magnus s'était réveillé totalement dans les vapes, par la situation mais aussi par la morphine. Il écoutait son ex libérer ses tourments. L'asiatique était chamboulé par les mots, il souhaitait le rassurer, le réconforter, le complimenter. Mais son corps répondait difficilement, en particulier sa mâchoire. Son coeur était meurtri d'apprendre un douloureux passé sur Alexander. Ceci semble le tourmenter encore aujourd'hui, ça le chamboulait. L'indonésien leva lentement sa main pour caresser avec délicatesse les cheveux bruns. Lightwood sursauta en relevant le regard vers Magnus.
- Magnus souffla soulagé Alexander qui se leva en attrapant la main pour la poser sur son cœur. Comment tu vas ?
L'asiatique pouffa de rire un très court instant avant de gémir de douleurs. Ses cotes et sa mâchoire lui lancèrent des électrochocs insupportables.
- Excuse-moi question débile répondit Alexander en gloussant légèrement.
L'indonésien plissa des yeux, espérant que son ami comprenne qu'il souriait. Il caressa le visage de son ex qui le fixait éberlué. Le basketteur à ce toucher, ferma les yeux en soupirant.
- Je suis dé ... commença le brun avant de se faire arrêter par la présence d'un index sur ses lèvres.
Magnus l'invitait à se taire, car dans le fond, il n'y était pour rien. L'asiatique était plutôt reconnaissant de l'avoir auprès de lui. Il lui attrapa le menton, le caressant du pouce. Le brun resta muet tout en observant les yeux de son ex.
- J'aurai tellement apprécier une autre circonstance avoua Alexander en soupirant.
L'indonésien leva un sourcil intrigué et amusé. S'il aurait pu répondre, il aurait sûrement susurrer sa question "quoi donc ?"
- Je crois que je suis incapable de ne pas t'aimer se confia Alec en souriant faiblement en coin.
Magnus se détestait de ne pas pouvoir répondre. Au moindre millimètre de mouvement, sa mâchoire était douloureuse. Il aimerait tellement lui répondre qu'il était lui aussi incapable de l'oublier, que son corps ne cessait de le réclamer, et qu'il rêvait de lui de nombreuses nuits.
Ne pouvant pas partager son opinion, son ressenti, son amour, l'asiatique tira sur le menton du basketteur pour le baisser vers son visage. 10 ans à ne plus les goûter... c'était beaucoup trop. Le brun comprit l'intention de son ex, et se baissa délicatement pour poser avec douceur ses lèvres sur celles de l'indonésien. C'était un chaste baiser, sans forcer le passage. Un baiser de primaire qui voulait tellement dire.
Alexander inspira profondément en posant son front à l'autre. Il frotta son nez avec celui de Magnus en souriant faiblement en coin.
- C'est le baiser le plus sage qu'on ait jamais eu ricana le brun en lui embrassant le front.
L'asiatique plissa les yeux en secouant la tête avant de gémir de souffrance. Déposant la main sur le cœur du brun, il le fixa sincèrement avec les yeux.
- Essayons de nouveau proposa Alexander en posant sa main sur la sienne.
Magnus était ravi et cligna des yeux en réponse. Il voulait lui hurler sa réponse positive, crier sur tous les toits que Alexander Lightwood était à nouveau son petit-ami. Il espérait assouplir la peine de son ex. L'indonésien avait besoin de lui, comme le basketteur avait besoin en retour.
-
3 201 mots, avec un baiser de collégiens aha !
Mais pas de panique il y en aura de plus passionnés aha.
J'espère que ça vous plaît toujours autant, que vous n'êtes pas déçu.es.
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