Chapitre 15
Saluuut tout le monde !
Enfin c'est le week-end, j'en pouvais plus de cette semaine ( j'ai l'impression de dire ça tout le temps...)
Bref, bonne lecture ! On retrouve Lyrna qui est tombée dans la rivière comme une grosse débile...
Je tombe en hurlant, donc dès que je fais un plat (aïe ! ), l'eau plus ou moins sale de la rivière rentre dans ma bouche et je bois la tasse.
Je nage vite pour rejoindre la surface, même si je ne vois strictement rien ( j'ai fermé les yeux par réflexe ). J'arrive enfin à l'air libre et me met à tousser comme une folle, tout en rejoignant le rivage.
Je m'adosse à la berge et remonte, toujours en toussant et crachant de l'eau.
Je galère à remonter complètement, alors que je recrache l'eau qui laisse un goût de goudron dans ma bouche.
Soudain, je vois une tache de couleur descendre la rivière et disparaître complètement.
- Ma chaussure ! Je crie en la voyant partir. Oh non, j'ai perdu ma chaussure, je vais devoir rentrer chez moi à pieds et je suis toute mouillée, j'en ai marre de faire tout de travers !
Je me lève, ma chaussure encore accrochée fais un bruit mouillés dégueu et ma chaussette autrefois blanche est devenue tout sale.
J'ai envie de prendre une douche.
Je commence à marcher et me rend compte que les chaussures, c'est vraiment utile dans la vie: ma chaussette ne protège en rien mon pied des aspérités du sol !
J'éternue, parce que même s'il fait plutôt beau aujourd'hui, l'eau de la rivière était super froide.
Je rentre chez moi en bougonnant, parce que je ne vois pas qui appeler pour m'aider, et que j'ai l'air complètement ridicule.
En rentrant chez moi, dégoulinante d'eau, je dis:
- Papa ?
Il n'est pas là. Je vais directement dans la salle de bain, me lave, sèche mes cheveux et me met en pyjama, déterminée à ne plus sortir aujourd'hui !
Puis je vais dans la cuisine, prends un paquet de cookie au chocolat et remonte dans ma chambre en les mangeant de façon compulsive.
Je me sens mal. J'ai comme une boule dans la gorge, et ma salive a un goût salé.
Je pense à ma vie d'avant. J'avais deux meilleures amies que je voyais tous les jours, une famille que j'adorais, et une école que j'appréciais.
Mais à cause de mon père, quand on y pense, tout a volé en éclats. J'avais enfin ma place quelque part, mais tout est à recommencer. Et la tâche me semble si ardue !
Je n'ai même pas vraiment d'amis. Et celles que j'avais me manquent tellement...
Je suis très fâchée contre mon père. Il a accepté cette proposition d'emploi sans me demander mon avis, pensant que c'était une super bonne opportunité pour son développement personnel. Et moi ? À part m'être battue avec une fille que je hais, mon "développement personnel" n'a pas vraiment avancé.
Je me sens plus seule que je ne l'ai jamais été.
Je sens les larmes me monter aux yeux. Mais je les refoule quand j'entends la porte d'entrée s'ouvrir, mon père doit être rentré. Je remarque que j'ai mangé tout le paquet de gâteaux.
Je descends et vois mon père, un sourire niai sur le visage.
- Tiens, tu es déjà en pyjama ? Me demande mon père.
- Ouais...Papa, j'ai une question à te poser.
- Vas-y.
- T'aurais aimé avoir d'autres enfants que moi ? Genre, moi, mais d'autres après.
- Eh bien... Dans l'idéal, je voulais avoir une fille et deux garçons.
Bah, au moins, je rentre dans ce critère. J'imagine ma vie pendant trente secondes si j'avais deux frères: mais je n'y arrive pas, parce que je ne sais pas ce que ça fait d'avoir des frères et sœurs. Une de mes meilleures amies, Aurélie, a une petite sœur, mais vraiment jeune. Donc j'en sais rien...
- Mais bon. J'ai encore le temps.
- Euh...quoi ?
- Je veux dire, j'ai le temps de rencontrer quelqu'un et d'avoir un autre enfant.
- Mais t'avais pas dit que t'arrivais pas à oublier Maman ? Et moi, ça te suffit pas ?
Il baisse les yeux avant de dire:
- Ben, j'aimerais bien avoir un fils...
Je crois que je vais péter un câble. Comment est-ce qu'il peut me dire un truc pareil ?! J'ai quitté tout ce que j'aimais à cause de lui, et il aimerait me remplacer par un fils en plus ?
- Si tu voulais pas de moi t'aurais mieux fait de me laisser en France histoire de refaire ta vie, j'aurais être plus heureuse !
Puis je tourne les talons et rentre dans ma chambre en claquant la porte.
J'imagine mon père épouser une femme ( qui, dans mon esprit, a la tête de ma prof de maths, aucune idée de pourquoi ) et avoir un fils.
Là, je serais traitée comme une étrangère et je ferais une fugue. Je finirai par devenir une clocharde et je mourrai d'une maladie, ou de froid, ou de faim.
Voilà mon futur.
Plus sérieusement, je ne comprends pas mon père. Il y a encore quelques jours il pleurait sur la mort de ma mère, et voilà qu'il pense à avoir un autre enfant ? Peut-être qu'il me trouve tellement ratée qu'il a envie de recommencer ?
Mon père entre sans toquer, ce qui m'agace encore plus que s'habitude, mais je ne dis rien. Il s'assoismt sur mon lit.
- Lyrna, je me suis mal exprimé, tout à l'heure.
Je ne répond rien et trouve un immense intérêt à regarder mes chaussettes ( l'une est rouge et l'autre verte avec des pois blancs...sans commentaire.)
- Je t'ai déjà dit que tu étais totalement la fille que je voulais avoir. Tu es intelligente, drôle, belle et surtout très courageuse ! Je suis très fier de la personne que tu es.
Je ne vois pas en quoi il peut être fier de loin. Je n'ai pas de notes extrêmement élevées au lycée, je ne suis pas un modèle de discipline et je ne suis pas si drôle que ça. Je n'ai pas de talent particulier, pas de but précis pour mon avenir.
- Ce que je voulais dire, c'est qu'avoir un autre enfant me plairait. Mais ça ne t'efface en rien !
- D'accord. Ça va, alors.
Je suis un peu mal à l'aise avec les démonstrations d'affection trop récurrentes, à vrai dire. En plus, la partie paranoïaque de mon cerveau le soupçonne de me mentir pour éviter une dispute.
Il me demande ce que je veux pour dîner. Je hausse les épaules.
- Steak haché riz, alors !
~~~
Pas de choses intéressantes à raconter sur ce qui s'est passé samedi soir et dimanche: j'ai juste fait mes devoirs et me suis avancée.
Je regardais mon portable toutes les trente secondes pour savoir si quelques personnes demandaient de mes nouvelles, mais personne ne semble être assez mon ami pour me parler le week-end.
Par contre, j'ai reçu des mails de mes meilleures amies, et de ma marraine ! Ça m'a fait plaisir, même si ça m'a rappelé que j'aurais voulu rester chez moi.
Là, on est lundi matin. Et je vis un véritable drame.
Après être tombée dans la rivière, j'ai mis mes vêtements dans la machine à laver, mais j'ai totalement oublié de les sortir pour les mettre à sécher. Et mon père ne l'a pas fait parce ( et je cite ): "C'était ta lessive, donc ta responsabilité".
Tss ! Ça m'apprendra à lui pardonner trop facilement !
Donc, ma tenue de foot est complètement humide. Et je n'ai d'autre choix que de la mettre dans mon sac, parce que je n'ai pas le temps de rentrer chez moi avant la fin des cours. Je vais donc porter une tenue humide, ce qui est ultra désagréable, pendant que je jouerais au foot !
En plus, il a plu dans la nuit, alors pas question de compter sur un quelconque séchage au soleil dans la journée. Le temps est humide et il fait moche !
Je vais au lycée en ronchonnant. Je vais finir par rejoindre la secte des dépressifs anonymes, avec toutes les conneries qui me tombent dessus ( en plus je commence par physique...)
Je suis limite en retard, tout le monde est déjà entré quand j'arrive en classe. Mais Bryan n'est pas à son ancienne place, mais sur une table du fond. Je suis donc assise toute seule.
Le prof me déteste encore plus qu'avant, je le vois dans ses yeux.
Il m'interroge très souvent, sans que je ne lève la main. Je suis donc obligée de suivre, vu que je n'ai plus de voisin pour m'indiquer ce que je dois lire.
Le pire, c'est que même en suivant, je comprend rien ! Argh !
Heure de déjeuner.
Je suis debout à l'entrée de la cantine, avec mon plateau, et je ne sais pas avec qui manger. Comme ni Haru, Jude, ni Bryan ne m'ont adressé la parole aujourd'hui, je me sentirai mal de m'incruster à leur table. Je ne sais donc pas quoi faire.
Je me rappelle que Caleb mange dehors. C'est la seule personne qui ne me fait pas la gueule ici.
Je met un bout de pain et une pomme dans mes poches, pose mon plateau et m'enfuie presque de la cantine.
Je vais dehors et cherche Caleb, qui est au même endroit que la dernière fois. Il mange ce qu'il a apporté de chez lui. J'arrive en disant:
- Caleb, j'suis trop contente de te voir !
- T'as pété un plomb ou quoi ? On est dans la même classe !
- Oui, mais...là t'es le premier à m'adresser la parole depuis le début de la journée, ça commençait à été oppressant.
- Sharp t'en veux encore et du coup tu viens pleurnicher, c'est ça ? Va régler ça avec lui au lieu de m'embêter.
Argh, il est super méchant ! Je reste un peu bouchée bée de sa repartie, avant de dire d'un ton énervé:
- Mais n'importe quoi ! Je viens te voir parce que tu fais trop pitié à manger tout seul !
Bon, j'y suis allée carrément trop fort. Et d'un côté je me suis totalement clashée, car j'étais sur le point de manger toute seule et donc de faire pitié moi aussi.
Contre toute attente, il émet un petit rire.
- Bien, bien. Reste si tu veux, mais pas la peine de pleurnicher pour que je te donne à manger.
- J'avais pas faim de toute façon !
Je m'assois à côté de lui et mange mon bout de pain et ma pomme. Nous gardons le silence, parce qu'on mange et que c'est impoli de parler la bouchée pleine ( même si je pense qu'il s'en fout ).
Soudain, il dit:
- Comment ça va, ta blessure ?
- La peau autour est un peu moins rouge...je suppose que c'est une amélioration.
Il hoche la tête sans répondre.
Après ma "bataille" contre Mégane, j'ai de nouveau désinfectée ma piqure/morsure d'araignée et j'ai mit un nouveau pansement. Et j'ai refait tout ça une troisième fois après être tombée dans la rivière ( mais ça, je ne le dirai jamais à personne ! Trop honteux ! )
Même si ma peau est un peu moins rouge, ça fait quand même ultra mal quand j'appuie dessus. Et c'est chiant. Je hais Ray Dark, je hais les araignées, je hais Mégane et je hais les ponts au-dessus des rivières !
L'heure de retourner en cours arrive, et nous y allons donc. Je retourne à ma place, seule au monde, mais parfois Caleb se retourne pour commenter ce que dit le prof et ça me fait rire.
Jude, quand à lui, semble avoir oublié jusqu'à mon existence ( et c'est problématique, parce que c'est le capitaine de mon équipe de foot...)
L'après-midi passe à la vitesse d'un escargot, mais l'heure de mon entraînement avec l'équipe sonne enfin. Je vais dans les vestiaires ( seule, parce que je suis la seule fille de l'équipe ) pour me changer.
Ma tenue est encore humide. L'avantage, c'est que ça ne se voit pas trop. Le désavantage c'est que j'ai froid, maintenant ( le stade n'est pas chauffé à ce moment de l'année, il me semble que Mégane me l'ai dit un jour, je ne sais plus quand ni pourquoi ).
Quand j'entre sur le terrain, Jude vient me voir et dit d'un ton indifférent:
- Le Commandant t'a préparé ton programme spécial. Essaie de le faire jusqu'au bout.
Et il me donne une fiche. Puis il considère ma tenue et dit:
- Pourquoi tes vêtements sont humides ?
- Je t'en pose, des questions ?
Il aurait pu répondre "oui" parce que depuis le début de l'année j'ai dû lui en poser trois millions, mais il se contente de hausser les épaules et de partir. Ce qui d'après moi signifie: "Je n'en est rien à foutre de toi". Je suis assez vexée de ce manque de considération de la part d'une personne que je croyais être mon ami.
Je commence à faire le programme que m'a préparé Dark, même si je le hais ( j'ai pas trop le choix, c'est le coach de l'équipe...)
C'est fatiguant. L'herbe synthétique du stade est froide et humide. Mes vêtements sont froids et humides.
Jude est froid ( mais pas humide, sinon ce serait bizarre ).
Allez, focus sur l'entraînement.
~~~
Je rentre chez moi. Toujours dans mes habits mouillés ( trop fatiguée pour me changer dans les vestiaires, en plus j'ai envie de prendre un bain).
Mon père n'est pas là. Youpi.
J'enlève enfin ces habits désagréable et prend un bain certes humide, mais chaud !
Une fois en pyjama, vers 20h mon père est rentré. J'avais déjà commencé à faire le dîner ( des pâtes, c'est tout ce que je sais faire de toute façon ) parce que j'avais super faim.
- C'est toi le chef cuisiner, ce soir ?
- J'irais pas jusque là...
Mon père a l'air très content, je me demande pourquoi. Il a dû une bonne journée, lui !
- Comment ça s'est passé, à l'école ? Me demande-t-il.
- Ben...normal.
- Moi, j'ai fait ma présentation, au boulot, et tout le monde a aimé ! Je vais sûrement recevoir une augmentation.
Mon père travaille dans le marketing, ou un truc du genre. Je n'ai jamais compris ce qu'il faisait exactement, même s'il me l'a expliqué au moins trois fois ( pour être honnête, j'ai arrête d'écouter après la première fois, parce que ça ne m'intéresse pas du tout ).
- Cool.
Il continue de parler de sa journée, ô combien elle était merveilleuse. Et moi je mange en silence, ajoutant parfois "ouais", "cool" ou encore "pas mal".
Le dîner se termine et je monte directement dans ma chambre, parce que je me sens fatiguée.
Même un peu fébrile.
Pensent que c'est à cause de la piqure/morsure ( ça m'énerve de ne pas savoir !) de l'araignée, je prend des médicaments contre l'allergie.
Puis je vais me coucher ( il est 21h, mais peu importe ).
~~~
Quel affreux réveil !
Je me suis réveillée vers 6h00 du matin, avec un horrible mal de gorge, et sûrement 40 de fièvre !
Je suis sortie de mon lit avec toutes les forces qui me restaient, pour aller réveiller mon père ( ça donnait à peu près ça ):
Je l'ai secoué un peu pour qu'il se réveille, puis j'ai dit en chuchotant, car j'avais trop mal à la gorge pour parler:
- Papa, je crois que je suis malade...
- Hein...?
- Je suis malade.
Quand il a compris, il s'est levé d'un bond et a crié, totalement paniqué:
- Qu'est-ce que tu as, ma chérie ?!
Mon père ne m'appelle comme ça que lorsque je suis malade et qu'il pense que je suis au seuil de la mort ( il a tendance à paniquer pour rien...)
- Mal de gorge. Fièvre.
J'avais trop mal pour faire une phrase complète. Il m'a reconduite à ma chambre, puis est allé chercher le thermomètre frontal.
- 39 ?! Ok, tu ne vas pas au lycée aujourd'hui !
Il m'a demandé si je voulais qu'il reste avec moi aujourd'hui, mais j'ai dit que ça irait. J'ai pris du sirop pour le mal de gorge, et je me suis recouchée.
Maintenant, il est 8h et je n'ai pas réussi à me rendormir. Pourtant je suis hyper fatiguée.
Mon père pars au travail.
- Au moindre problème, tu m'appelles, hein ?
- Oui.
Il s'en va et je reste toute seule.
Je prend mon portable pour savoir si des gens s'intéressent à mon triste sort, mais non.
J'ai mal à la tête.
Je regarde des vidéos sur youtube, mais ça me fatigue plus qu'autre chose. Je pose mon téléphone et me rallonge confortablement.
Il est 12h33.
Heure à laquelle je suis réveillée par mon père, qui rentre dans ma chambre.
- Qu'est-ce que tu fais là ? Je marmonne.
- Ma boss m'a trouvé vraiment inquiet ce matin, et quand je lui ai dit que ma fille était malade et qu'il n'y avait personne pour s'occuper d'elle, elle m'a autorisé à rentrer !
Il me demande si je veux manger, mais je n'ai pas faim. Ni soif.
Après maintes supplications, j'accepte de boire un chocolat chaud.
- Ça fera du bien à ta gorge ! Argumente mon père.
Mon cerveau a beau marcher au ralenti, je pense toujours à mon immense solitude. Au fait que personne ne semble s'inquiéter quand je ne suis pas là une demi-journée. Peut-être que personne ne l'a remarqué.
Je passe l'après midi à ne rien faire, et je peux vous jurer que cette activité est épuisante. Puis, vers 18h, mon père arrive et dit:
- Un garçon de ta classe est venu t'apporter les devoirs.
Un garçon de ma classe ? Caleb ? Bryan ??
Mon père laisse sa place à...Jude.
S'il ne me trouvait pas pitoyable avant, ça doit être chose faite, maintenant.
Je me redresse un peu pour retrouver une certaine contenance, et passe ma langue sur mes lèvres gercées pour les humidifier. J'espère que ce dernier mouvement ne me fait pas passer pour une psychopathe.
- Comment tu vas ? Demande-t-il.
- Génial. J'ai 39 de fièvre, un mal de crâne épouvantable et autant d'énergie qu'un escargot. Tu vois, tout va parfaitement bien !
- Tu as raison, ma question était stupide...
Il s'assoit sur ma chaise de bureau en soupirant alors que je ne l'ai même pas invité à s'assoir ! Quelle impolitesse !
- Je regrette de m'être emporté samedi. Et de t'avoir ignorée tous les jours suivants...mais ce que j'ai dit ne change pas. Tu dois être plus prudente.
Je décide de me défendre. Fini ces accusations !
- Ray Dark se fiche de Mégane, il me l'a dit. Et je pense qu'elle désire régler ça toute seule...
J'ai envie de lui dire que je n'ai pas du tout aimé la façon dont il m'a traitée. Que j'ai été vraiment triste qu'il m'ignore, et qu'au fond de moi, je ne lui pardonnerai pas de sitôt, parce que je suis rancunière.
Mais je me tais parce que de 1) j'ai trop mal à la gorge pour dire ces phrases les unes à la suite des autres et de 2) j'ai pas envie qu'il me trouve pleurnicharde.
- Je t'ai apporté les devoirs, dit-il en sortant un paquet de feuilles de son sac. Et il faut que tu saches qu'on a un match samedi.
- Sérieux ? C'est cool !
- Tu vas sûrement rester sur le banc de touche, vu que c'est la première fois que tu assistes à l'un de nos matchs. Et ne t'attends pas à quelque chose de réjouissant. À plus tard.
Et il s'en va, comme ça, sans avoir rien ajouté.
Je crois qu'on ne s'est même pas réconciliés.
Whaou, quel chapitre utile (je ne sais même plus vraiment ce qu'il raconte).
Bref, à lundi !
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