Chapitre 16 : J'ai foi en toi, Naruto.

Cela faisait près de cinq semaines que le raid contre l'Akatsuki avait eu lieu. Cela faisait cinq semaines que Naruto avait été évacué en catastrophe après sa chute possiblement mortelle. Cela faisait cinq semaines que Naruto avait été ramené à Konoha où il se rétablissait lentement, trop lentement, sous le regard attentif et vigilant de Tsunade. Cela faisait trois semaines que Naruto avait repris conscience après deux semaines de profond coma. Cela faisait deux semaines que le village entier était au courant pour sa présence ici. Et cela faisait une semaine qu'il recevait les visites incessantes de ses amis.

En effet, l'autre jour, Sakura était venue lui apporter des fleurs de tournesol après avoir obtenu l'autorisation de Tsunade pour lui rendre visite. Elle s'était assise à son chevet puis ils avaient échangé des banalités, à parler du soleil et du beau temps. La jeune fille n'avait même pas eu le courage de réprimander son inconsciente prise de risque. Et ils s'étaient tu. Chacun était conscient de la présence de l'autre mais aucun ne prononça le moindre mot supplémentaire. Et pourtant, il n'y avait aucune gêne dans ce silence abyssal. C'était comme si, à défaut d'être prononcé, leur échange était spirituel, et que chacun s'exprimait dans l'esprit de l'autre. Sakura et lui avait toujours eu un lien particulier. Différent encore de celui qu'il entretenait avec Sasuke. C'était sa meilleure amie, dans ce monde comme dans un autre, et ils n'avaient pas besoin de prononcer le moindre mot pour s'exprimer et se comprendre.

Puis après une longue heure de conversation muette et silencieuse, Sakura s'était levée et lui avait annoncé d'un ton enjoué qu'elle avait hâte qu'il sorte de l'hôpital, ce qui lui avait arraché un de ses rares sourires.

Compte sur moi, avait-il répliqué.

Puis après lui avoir rendu son sourire, elle était sortie, avant de revenir sur ses pas.

- J'ai failli oublié, avait-elle pesté contre elle-même en cherchant quelque chose dans sa poche.

Les yeux de Naruto s'étaient écarquillés en se posant sur l'objet que Sakura avait extirpé de sa poche. Elle le lui avait lancé et il l'avait rattrapé.

- Mon bandeau... avait-il murmuré en l'examinant comme pour s'assurer de son authenticité bien que le doute n'était pas permis : le tissu s'effilochait sous ses doigts et sa plaque métallique s'était ébréchée et pourtant son contact lui réchauffa le cœur. Où l'as-tu trouvé ?

- Il était à côté de toi, là-bas... avait-elle murmuré. Et je l'ai ramassée.

Les yeux de Naruto s'étaient embués.

- Merci Sakura.

Elle avait souri et il s'était cru face à un ange tant ce sourire lui allait bien, puis elle était sortie.

Le lendemain, c'était le trio Ino-Shika-Cho qui lui avait rendu visite alors qu'il lisait inlassablement le premier roman de Jiraya, étant donné qu'il n'avait rien d'autre à faire. Le jeune Nara, plus si fidèle à lui-même, s'était précipité à son chevet.

- Naruto ! Tu vas bien ? s'était-il enquis, inquiet, dont la question l'avait visiblement terriblement tourmentée en vue de ses sombres cernes violacées.

- Aussi bien que se porterait un revenant, avait-il raillé avec un rictus avant de reprendre sa mine sombre qu'il affichait constamment désormais.

- Est-ce vrai tout ce que l'on raconte à ton sujet ? lui avait demandé Ino, hésitante.

- Je ne pense pas que l'Hokage se serait amusé à inventer toute cette histoire, Ino. Il a mieux à faire.

- Pauvre Naruto... l'avait plaint Choji, la mine compatissante et l'air empathique. Tu as dû en vivre, des choses terribles...

La belle couleur azurée de ses prunelles s'était assombrie, celles-ci étant perdues dans le vague.

- Bien plus qu'une personne saine d'esprit ne pourrait le supporter... avait-il murmuré sombrement.

Un lourd silence accompagna sa phrase que Shikamaru n'avait tardé à briser.

- Les stratèges du village et l'Hokage travaillent d'arrache-pieds pour trouver une solution. D'après ce qu'on dit, Maître Minato en aurait perdu le sommeil, murmura-t-il avant de relever la tête et de plonger ses yeux onyx dans ceux saphir de Naruto. Nous trouverons une sortie, je te le promets. Je te tiendrais au courant de l'avancée.

Les yeux de Naruto s'étaient embués de larmes amères. Même ici, tout le monde se coupait en quatre pour lui. Lui qui avait tant vécu seul, voilà qu'il se contrariait en remarquant que tout le monde se sacrifiait pour lui. Il avait secoué la tête en dissimulant ses larmes sous le regard inquisiteur de ses trois amis. Il était hors de question que tout cela recommence. C'était à cause de cet esprit de sacrifice qu'ils en étaient venus à la guerre. Chacun voulait le protéger de l'Akatsuki et voilà où cela avait mené : une hécatombe. Agité de tremblements, il n'avait pu cependant s'empêcher de murmurer.

- Merci...

Jugeant qu'il avait besoin de repos, l'équipe d'Asuma s'était retirée.

Aujourd'hui, personne n'était encore venu pour le moment. Profitant de ce repos qu'il savait de courte durée, il s'était replongé dans les aventures de Naruto, le premier héros de Jiraya auquel il devait son nom. Étendu en étoile sur son lit, un bras derrière sa tête et son livre posé sur la poitrine, il ne pouvait s'empêcher de s'émerveiller du génie d'écriture de son maître, transporté dans les folles aventures de son héros. Alors qu'il se concentrait sur sa lecture, il perçut une certaine agitation dans les couloirs de l'hôpital et tira une conclusion sur l'identité de ses futurs visiteurs. Dans un soupir amusé, il ferma son livre dans un claquement sonore avant de se redresser en position assise sur son lit. Au même moment, dans un vacarme assourdissant, la porte de sa chambre d'hôpital s'ouvrit en fracas. Un énergumène exultant d'énergie, de fougue et de jeunesse en costume vert surgit dans la pièce, suivit de près par une Tenten exaspérée et dépassée par le trop plein d'énergie du premier et un Neji passif et indifférent à l'ambiance immuable de son équipe.

A la vue de ce dernier, bien qu'il avait déduit avec justesse l'identité de ses visiteurs, Naruto ne put empêcher ses larmes d'affleurer à ses yeux. Il n'était pas psychologiquement prêt à revoir le puissant Hyuga après sa mort sur le champ de bataille. Le voyant fondre en larmes, l'élève le plus fougueux de l'intrépide panthère de jade de Konoha accourut à son chevet.

- Naruto ! C'est donc vrai ? Comment vas-tu ? Ça doit être... étrange, non ?

Le blond se frotta nerveusement le front avec le dos de sa main droite tandis qu'il chassait chastement les larmes qu'il avait laissé échapper de sa main gauche avant de respirer longuement. Il lui semblait qu'une main froide lui comprimait l'estomac et qu'un étau lui étouffait la poitrine. Il força sa respiration à s'allonger tout en évitant de croiser le regard de Neji.

- Ça a dû être affreux... murmura Tenten, la mine affligée, comme si elle tentait de deviner ce qu'il avait pu ressentir.

Pendant que Lee et Tenten déblatéraient des banalités que Naruto n'écoutait que d'une oreille distraite, les yeux baissés, les prunelles tremblantes. Neji, quant à lui, ne semblait pas comprendre toute la peine qu'avait Naruto à ignorer son regard inquisiteur, et le brun aux yeux pâles paraissait obstiné à le fixer pour que le blond daigne le regarder.

Après un soupir qui en disait long, Neji s'adressa à ses coéquipiers, faisant sursauter Naruto.

- Lee, Tenten, allez-y, je vous rejoins.

Les intéressés adressèrent des encouragements de convalescence à Naruto avant de quitter la pièce avant de refermer la porte derrière eux.

Neji, jusqu'alors resté planté au milieu de la pièce, se dirigea vers le mur vert eau face au lit qu'occupait Naruto, et s'y dirigea. Ses longs cheveux flottant derrière lui, il s'adossa au mur et croisa les bras nonchalamment puis ferma les yeux de son air condescendant habituel.

- Dis moi, Naruto, qu'est-ce que cela signifie ?

Naruto triturait nerveusement les draps avant de relever les yeux vers le brun tandis que celui-ci poursuivait.

- Je me doute que tu as vécu des choses horribles que nous ne vivrons peut-être jamais. Cependant... Naruto tu n'as pas le droit de nous ignorer de la sorte. Tu n'es plus seul désormais.

Naruto sursauta en entendant ces mots. Ceux-ci résonnèrent longuement dans sa tête telle une mélodie assourdissante.

Tu n'es plus seul... plus seul... plus seul.

- Je le sais bien, Neji, rétorqua-t-il d'une voix tremblante.

- Non tu ne sais pas ! répliqua violemment le Hyuga en rouvrant les yeux et en frappant de son poing le mur, lui pourtant toujours si calme. Tu ne sais plus !  Nous sommes tes amis et c'est toi qui m'a appris le sens de ce terme. Je ne peux pas te laisser trahir tes convictions, tes idéaux, et même tes chimères. Tu n'as pas le droit de te trahir. Car nous, nous sommes là et nous t'y aiderons. Tu peux te confesser à nous si ça te chante, nous t'écouterons et t'aiderons face à l'adversité à l'avenir.

Les yeux baissés vers les pieds de Neji, il serra les dents et agrippa le drap.

- Crois moi, tu préférerais ne rien savoir, souffla-t-il.

- Peut-être, toutefois je te sais promis à un grand destin, le contredit-il. Je ne te connais pas dans ta véritable réalité mais le Naruto que je connais ne se laisserait jamais abattre pour si peu. Tu ne dois pas être très différent de lui. Tu sortiras d'ici. Maître Minato t'en as fait la promesse, pas vrai ? Alors fais lui confiance. Nous l'y aiderons.

Les prunelles tremblantes d'émoi, Naruto ferma les yeux.

- Je... Merci Neji.

Le Hyuga esquissa un sourire avant de finalement se diriger vers la porte. La main sur la poignée, il se retourna vers l'Uzumaki.

- Une dernière chose... J'ai foi en toi Naruto, asséna-t-il avec conviction.

Naruto plongea ses yeux océan dans ceux blafards de Neji pour la première fois depuis le début de leur entrevue et se tut. Puis le brun quitta la pièce, toutefois Naruto avait l'impression que le Hyuga l'observait toujours, comme s'il avait laissé une part de lui dans la pièce.

L'étau qui semblait lui étouffer la poitrine s'affaissa. Naruto appuya son crâne contre la tête de lit sommaire de son lit puis il passa une main pourvue de bandages sur son front et ferma les yeux. Il souffla longuement entre ses dents, comme pour évacuer toute la tension qu'il avait refoulé durant leur entrevue. Le blond se pinça l'arête du nez en grimaçant. Que faisait-il ? Que devait-il faire ? Il était perdu, complètement dérouté. Cela paraissait si simple de renoncer, de s'adapter à cette nouvelle vie.

Plongé dans ses réflexions, il n'entendit pas le nouvel arrivant entrer dans la pièce.

- Salut.

Naruto bondit de surprise et se cogna la tête contre la tête de lit. Il releva la tête vers son visiteur puis se frotta le crâne en grimaçant.

- Aïe... Kakashi Sensei, vous auriez pu vous annoncer... bougonna-t-il en se frottant énergiquement la partie endolorie de son crâne.

L'intéressé leva les deux mains d'un air amusé.

- J'ai fait du bruit, pourtant, mais tu avais l'air perdu dans tes pensées.

Il rapprocha une chaise, dont l'éternelle veste orange de Naruto, celle-ci ayant été raccommodée et nettoyée, occupait le dossier, du lit de ce dernier et s'y assit. Son visage s'assombrit.

- Je me doute que tu dois en avoir plus qu'assez que l'on te pose la question mais en tant que maître je me dois de te le demander. Alors... Comment te sens-tu ?

- Mal, souffla le blond en baissant la tête, cachant son visage affligé derrière ses mèches blondes.

La sincérité employée par son élève dans cet unique mot asséna un grand coup au cœur de Kakashi. Le regard vide posé sur le livre de Jiraya qu'il avait laissé sur le drap, Naruto poursuivit.

- Je me déteste tant d'être si impuissant, je me hais de n'avoir pas eu la force de sortir, j'ai si peur pour le monde que j'ai laissé, je m'inquiète pour ceux que j'ai laissé sur le champ de bataille, je me hais pour tout ce que j'ai engendré !

- Naruto...

L'intéressé releva la tête vers son interlocuteur.

- Kakashi Sensei, j'ai peur pour la suite, lui confia-t-il, les yeux emplis de terreur.

Troublé, l'aîné tâcha de le rassurer.

- Comme nous tous, tu sais...

- C'est différent ! rétorqua violemment le blond, sortant de sa torpeur. Vous n'avez pas vu ce que j'ai vu ni vécu ce que j'ai vécu ! La vision du carnage et de la mort, ressentir la terreur et le désespoir, voir ses amis mourir sous ses yeux sans pouvoir rien faire... Je ne veux plus le revivre, murmura-t-il.

- Naruto, reprit doucement Kakashi, tu as trop tendance à oublier que beaucoup d'entre nous à Konoha ont participé à la Troisième Grande Guerre Ninja. J'étais dans leur rang et j'y ai perdu mon meilleur ami.

- Sensei, il y en aura une quatrième, souffla-t-il, et elle sera orchestrée par Madara et Obito Uchiha.

L'argenté se raidit de stupeur aux paroles de son élève qui sonnait à ses oreilles comme le glas du destin, une sentence irrévocable qui était déjà en marche. Un immense vide se creusa dans sa poitrine. Kakashi ne voyait plus rien excepté le visage désolé de son élève. Ses oreilles bourdonnaient et son esprit répétait sans cesse les derniers mots.

- C'est impossible... objecta faiblement le ninja copieur en se prenant la tête entre ses mains.

- Et pourtant si vrai, le contredit doucement le blond.

- Obito est mort ! Il est mort sous mes yeux en voulant nous sauver, écrasé par plusieurs tonnes de roches. Il ne peut pas... Il n'est plus vivant depuis la bataille du pont de Kannabi, il y a bientôt 18 ans.

- Et pourtant il l'est, croyez moi... C'est lui qui a libéré Kyubi du ventre de ma mère, il y a 16 ans, et qui lui a ordonné d'attaquer Konoha.

Les yeux du jonin reflétait son désarroi intérieur ainsi qu'une violente tempête d'émotions alimentée par la détresse qui l'habitait.

- Pourquoi... Comment Obito a-t-il sombré ? murmura le ninja.

- La mort de Rin. Vous avoir vu la tuer sous ses yeux l'a mis dans une colère noire contre le monde entier.

L'Hatake releva brusquement la tête.

- Il était présent ?

- En effet. C'est lui qui a exterminé les ninjas de Kiri qui vous voulez du mal. Devant le cadavre de Rin et en colère envers la terre entière, il s'est résolu à œuvrer dans le but de changer le monde.

Un lourd silence pesant lui répondit. Kakashi était bien trop remué pour répliquer quoi que ce soit. Naruto se mordit la lèvre. Il n'avait pas voulu le blesser.

- Sensei, vous feriez mieux de...

- Une minute, le stoppa l'argenté.

Naruto se tut, perplexe. L'aîné le scrutait de son unique œil. Le blond ne sut lire, ni interpréter l'émotion qu'il percevait dans son iris gris.

Ne semblant pas trouver ce qu'il cherchait, le maître releva son bandeau, dévoilant son Sharingan écarlate où tourbillonnaient trois tomoe. A sa vue, Naruto eut un violent mouvement de recul marqué de répulsion, de stupeur et de frayeur, qui n'échappa pas au plus âgé.

- Qu'y a-t-il ? Ce n'est pourtant pas la première fois que tu vois un Sharingan, s'étonna Kakashi.

- Le Sharingan n'a fait que semer le chaos et la mort en notre monde, auprès d'amis chers et de ninjas valeureux. Le dernier que j'ai vu, c'était celui de mon meilleur ami, dans les geôles de l'Akatsuki, peu avant de faire une chute presque mortelle. Il me semble que ce sont des raisons suffisantes, riposta-t-il froidement.

- Je vois... N'aies crainte, je n'en ai pas pour longtemps, le rassura-t-il.

Il plongea son regard écarlate dans celui azuré de son élève. Le corps de Naruto s'agita d'une violente convulsion et ses prunelles s'écarquillèrent, tremblantes. Le Sharingan de Kakashi remontait le fil de ses souvenirs, cela s'avérant aussi douloureux qu'un kunaï que l'on aurait enfoncé au niveau de l'intestin et que l'on remontait, telle une fermeture éclair, jusqu'à la naissance du cou.

Alors qu'il aurait tant voulu oublier, Kakashi remuait en lui des souvenirs amers et cruels. Son vain et douloureux combat contre Pain, son insupportable séjour dans les cellules de l'organisation aux nuages écarlates, son effroyable chute... Tout lui revenait en un tourbillon d'images aussi nettes et marquantes que si toutes ces tragédies s'étaient produites la veille. Ses souvenirs réveillaient en lui les douleurs de ses blessures qui semblaient s'être endormies. Il ressentit à nouveau les douleurs aigües que lui avait causé les bâtons de chakra de Pain dans ses mains, dans son torse, ses bras et ses jambes. Ces derniers lui semblaient coincés dans un étau qui ne cessait de se resserrer. Sa tête bourdonnait comme si on lui avait asséné un violent coup de maillet. Chacun de ses os le faisait souffrir. Secoué de tremblements, il ferma les yeux.

- Arrêtez ! l'implora-t-il, Kakashi Sensei, s'il vous plaît, arrêtez, continua-t-il d'une voix fébrile.

L'intéressé masqua son Sharingan derrière son bandeau.

- Excuse-moi, je ne voulais pas réveiller de douloureuses réminiscences, s'excusa-t-il avant de poursuivre. Il y avait une porte... une porte que je ne peux pas dépasser. Qu'est ce que cela signifie ?

- Que c'est bien mieux ainsi, assura-t-il en reprenant ses esprits. C'est cette porte close qui me retient ici. Les souvenirs qui se trouvent derrière sont encore bien plus douloureux.

- Je vois... Mais je dois te mettre en garde, Naruto, l'avertit-il.  Une porte est faite pour être refermée une fois ouverte. En aucun cas elle ne doit rester entrouverte, surtout si elle est générée par la psyché, sans quoi tu dépériras et sombreras dans un désespoir abyssal dont tu ne pourras te relever. Aussitôt cette porte franchie, tu devras la refermer.

Le blond hocha la tête.

- Compris, acquiesça-t-il.

- Bien. Je vais devoir te laisser.

Le shinobi se leva, ajusta son bandeau, plus par habitude que par nécessité, puis se dirigea vers la porte. Sur le seuil de la porte qu'il venait d'ouvrir, il se tourna vers Naruto, en ajoutant d'un air bienveillant.

- J'ai foi en toi, Naruto.

Ces paroles réchauffèrent son coeur.

- Je ne vous décevrai pas, Kakashi Sensei.

- Je n'en doute pas un seul instant.

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