Chapitre 2 - Partie 1

Un ciel bleu sans nuage
Un panache de fumée au loin

***

J'emplis mes poumons de l'air frais extérieur et expirai, formant un nuage devant mon visage, signe que le froid régnait aux alentours. J'observai les alentours. Devant moi s'étendait à perte de vue une pente douce recouverte de neige. Quelques rochers saillants demeuraient immobiles dans ce parterre de flocons, encore praticable à pied.Je me trouvai à l'entrée d'une grotte à mi-hauteur de l'une des plus petites montagnes d'une immense chaîne montagneuse qui semblait scinder le monde en deux . Au pied de la montagne s'étendait une vielle forêt de sapin qui courrait jusqu'à une rivière.

Aucun doute quant au fait que je n'étais plus à Paris. Je me mordis la langue, me pinçai le visage et me mis des baffes mais rien n'y faisait, ce n'était pas mon imagination. Par un quelconque moyen qui m'était inconnu, je me trouvais désormais dans un autre monde.

J'essayai de réfléchir de façon posée à la situation. J'étais à Paris, chez moi, je voulais jouer à un nouveau jeu, je pris le métro et PAF ! .. Je me retrouvais dans une grotte avec des monstres assoiffés de sang à mes trousses. Ah oui j'oubliais, j'étais seul et sans possibilités de retour en arrière.

Des nuages noirs se mirent à gronder au-dessus de la chaîne de montagne, je compris tout de suite qu'il ne fallait pas rester là. Ma gorge se noua lorsque je m'imaginai devoir retourner dans la grottes avec les bêtes féroces. Plusieurs éclairs vinrent frapper les arbres les plus proches de moi, la vitesse du vent augmenta poussant un râle déprimant. Il me fallait une solution et vite, soit la grotte, soit la foudre à l'extérieur. Des branches de sapin portées par le vent me giflèrent le visage, Le vent soulevant également la neige alentour je ne pouvais plus distinguer à moins de cinq mètres devant moi.

Finalement, je n'avais pas le choix. Je me mis à descendre vers la forêt. J'avais deux objectifs :
Me mettre à l'abri et attendre que la tempête passe, et rechercher du monde afin d'en savoir plus sur ce lieu afin de contacter ma famille ou la police. Ma progression fut difficile à cause de la neige. J'avais fait à peu près 300 mètres au moment où mon pied butta et me fis chuter. Je poussai un cri lorsque mon genou toucha le sol dans un craquement net. Je regrettai par la suite ce qui se passa après. J'inspecta ma jambe en m'attendant à découvrir le pire, au vu du son je pensai mettre casser l'os. Je m'imaginai déjà essayant de rejoindre la lisière de la forêt en me traînant dans la neige. Mais au lieu de ça je ne vis rien, pire je n'étais pas blessé et je n'avais pas mal. Je poussai un peu la neige sous mon genou et découvris des os, plus je découvrais de neige et plus il y avait des os. Je me mis à penser avec frayeur que peut-être finalement les loups de la caverne sortaient la nuit. A ce moment-là ce que j'avais pris pour un gros rocher situé sur la gauche  entre la forêt et moi se mit à bouger.

Une bête ressemblant à un mélange d'un rhinocéros et d'un ours se releva. De ses naseaux sortait un nuage de vapeur. Ses pattes musclées soutenaient son énorme corps, son dos était couvert de poil gris lisses et son ventre d'un duvet blanc. Des éraflures sur sa corne montraient qu'il avait livré beaucoup de batailles, probablement avec d'autres bêtes comme lui car c'est ce que faisaient les rhinocéros. Il se mit à me charger et je courus de toutes mes forces en directions de la forêt, de toute évidence il était carnivore et j'étais son prochain repas.

***

La deuxième partie contient un dialogue que je ne trouve pas suffisamment profond, je me garde un peu de temps pour réfléchir à comment l'améliorer afin de plonger plus encore le lecteur dans ce récit.

MAJ : Découvrez dès à présent la seconde partie !

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