Un jour, je t'ai dit «je t'aime»
Un autre jour, tu n'es devenu qu'un phénomène
Grand joueur
Beau parleur
Ce ne sont là que tes qualités
Avec lesquelles tu aimes jouer
Tu m'as dit que c'était sympa, mais qu'il fallait se dire «adieu»
Et tu m'as laissée là en disparaissant avec ton sourire malicieux
Je nous avais imaginé une vie
Maintenant, tout me parait bien pourri
J'ai été naïve de te croire
J'aurais dû rester dans mon petit coin de noir
Ce qui m'embête le plus dans cette fable
C'était que tout n'était que vent et sable
Mon regard est attiré par un reflet argenté
C'est le reflet d'un couteau de cuisinier
Avec un sourire triste et courageux
Je décide de prendre l'arme blanche à défaut d'en avoir une dite à feu
Dans un bref éclat de rire
J'imagine le pire
Et si je le faisais ?
Qui m'en empêcherait ?
Finalement, je renonce et repose le couteau
La mort n'est pas l'idéal
Je m'éloigne avec un sourire courageux
Tandis que mon idée folle se couvre d'un voile