I Chapitre 1
3 mois plus tôt
Ma mère n'a jamais voulut me dire qui était mon père.
Elle s'arrangeait toujours pour changer de sujet et me faisait très bien comprendre que je devais en rester là.
Avec le temps j'ai gardé ces questionnements pour moi.
Attendant le bon moment pour entreprendre des recherches par moi-même.
Maman était morte.
Ce n'était pas prévu, un accident et je voyais là le bon moment pour entreprendre mes recherches.
Après tout, je n'avais plus rien à perdre.
J'avais fouillé dans ses affaires et à part un carnet scellé par magie et une lettre qui ne m'étais pas adressé, je n'avais rien trouvé.
À croire qu'elle n'avait aucune vie avant ma naissance.
Je n'osais pas ouvrir l'enveloppe, après tout, elle ne m'était pas destiné.
J'aurais peut-être dû la poster mais nous n'avons jamais eu de chez nous, et peut être que le destinateur, un certain V. Stantton pourrait répondre à mes questions et enfin lever le voile sur l'identité de ma mère et celui de mon père.
Après quelques recherches à droite et à gauche, je découvrais qu'il habitait, lui et toute sa famille, qu'à seulement quelques minutes du motel miteux où l'on séjournait.
J'avais rassemblé le peu d'affaire qui m'appartenais et j'étais partie sans savoir à quoi m'attendre.
Je garais la voiture près d'un sentier abandonné, devant un panneau sur lequel était noté en gros "Stantton ".
Pas de doute, c'était le bon endroit.
La forêt était calme, bien trop calme pour une journée ensoleillée, j'humais l'air à la recherche d'indice.
Je détectais l'odeur de deux loups près de moi. Un mâle bêta et une femelle. Deux autres plus en retrait et enfin deux alpha.
Sans me dégonfler, je m'engageais sur le sentier. Leurs regards se faissent plus insistant, mais à aucun moment ils ne montraient d'hostilité à mon égard.
J'avançais avec une certaine assurance sur le sentier, jusqu'à la maison.
La demeure était une vieille bâtisse en bois, il manquait quelques volets à certaines fenêtres et le toit était recouvert de feuilles mortes.
De la fumée sortait de la cheminée et sur le perron, une balancelle en piteux état se balançait au rythme du vent.
La maison, au premier abord, ne semblait pas du tout chaleureuse, je remarquais alors que tous les loups avaient disparu.
Tous sauf un.
J'allais me retourner quand la porte s'ouvrit avec fracas, une bouffée de chaleur balaya mon visage, une bonne odeur de nourriture se dégageait de la maisonnette, ce qui plaisait beaucoup à ma louve affamée et avant que je m'en rende compte, une paire de bras m'entourèrent.
- Sierra !
Je me retrouvais, malgré moi, la tête enfouie dans une masse de cheveux blonds.
Une louve au parfum familier, un mélange de pin et de fruits des bois, me serrait contre elle.
Prise de panique, j'essayais de me dégager en vain.
- Qu'est ce...
Elle relâcha enfin sa prise, pour me prendre fermement par les épaules, ses yeux, deux billes bleues me fixaient avec une joie évidente.
Elle me connaît, pensais-je.
- PAPA ! MAMAN ! SIERRA EST LÀ ! hurla t-elle.
Je pouvais sentir sa louve frémir de plaisir. Voulant jouer à tout prix avec la mienne.
- Tu aurais pu répondre à mes texto ! Et t'aurais pu prévenir que tu venais. Ça fait trois ans qu'on s'est pas vu ! Bouda-t-elle faussement.
Je la regardais amorphe, je ne me souvenais pas de cette fille, ni de cette maison d'ailleurs. Comment me connaissait-elle ?
Elle me fit entrer, tout en me posant des questions, J'étais trop perdue dans mes pensés pour y prêter attention et y répondais laconiquement.
Mon regard naviguait entre les murs recouverts de cadre photo et les dessins d'enfants, qui contrastait avec le mobilier neuf et design.
Si l'extérieur semblait en mauvais état, l'intérieur était d'une beauté à couper le souffle. Et je n'avais vu que le salon.
- Qui es tu ? Osais-je demander, la coupant dans sa tirade.
Elle me tapa l'épaule, amusée.
- Elle est bien bonne celle-là ! Au fait, où est ta mère ?
C'est à ce moment là qu'entra dans le salon, ce que je devinais être l'Alpha, grand, vraiment grand, un mètre quatre-vingt-dix, facile, peut être un mètre quatre-vingt-quinze, baraqué.
Il avait de long cheveux blonds bouclés, une longue barbe frisé et de petits yeux bleus au regard persan.
J'arrêtais de respirer, impressionnér par l'hora de dominance qu'il dégageait.
- Sierra ! Se réjouit-il en me voyant. Où est ta mère ?
Cette question me sortie de ma torpeur, Je baissais la tête, submergée par l'émotion.
- Elle est morte, leurs disais-je tout simplement retenant un sanglot.
- Comment ça, morte ? Non c'est impossible... Demanda-t-il de sa douce voix, abasourdi.
Je sortais ensuite la lettre de mon sac, et là lui tendis.
L'atmosphère était pesante, il prit la lettre et l'ouvrit avec empressement.
Je pouvais voir, sur son visage, l'espoir que ce ne soit qu'un rêve.
Puis son visage se décomposa.
La fille, attentive aux réactions de son père, alla se mettre à côté de lui pour lire la lettre, ses yeux s'écartèrent de stupéfaction avant de les poser sur moi.
Son énergie joyeuse et conviviale avait fait place à une énergie distante et méfiante.
Il referma la lettre et la rangea dans sa poche, ne me laissant pas en apprendre plus.
- Sierra, ta mère... Enfin, Moha... Comment dire ? Ta mère... Voilà, ta mère n'est pas ta mère.
Voilà le premier chapitre d'Alpha!
N'hésitez pas à commenter l'histoire. Toute critique est bonne à prendre!
Je m'excuse d'avance pour les fautes qu'il y aurait et que je n'aurais pas vue!
N'hésitez pas non plus à poser des questions, j'y répondrais avec joie dans la limite du possible!
Sur ce j'espère que le premier chapitre vous à plus! Et à bientôt pour la suite!
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