BANG !!

Nicolas ouvrit les yeux pour apercevoir une voiture qui était rentré dans un réverbère.
Il se souvenait de ce qui c'était passé.

Flash back
'' il avait pleuré, il avait regretté son geste. La voiture arrivait à vive allure et ne pourra pas s'arrêter. Ils se feront écraser. Mais la voiture avait viré à gauche avec force. Et à la place de venir écrasé le jeune homme et sa mère, la voiture était rentré dans le réverbère. Enfin, évite d'écraser les deux jeunes gens était un mensonge ''

Il tourna pour voir Heloise mais ne vu que son corps couvert de sang, le bras gauche écrasé. Elle agonisait sur la route. Des spectateurs de la scène avaient alertés des médecins, et tout le monde venait en aide à Nicolas.
Il regarda sa mère adoptive s'en aller sur une civière. Tout ça à cause de sa faute ! Il frappa un réverbère avec force et colère.

Pourquoi tous était si difficile dans la vie du jeune homme ?

Loic arriva et le prit dans ses bras. Il n'arrêta pas de le rassurer et de lui dire que tout allait bien. Le chauffeur de la voiture sortit de la voiture tout sonné et les médecins lui demandèrent de les suivre. Il le fit sans broncher.

Le réceptionniste ramena le jeune Nicolas à l'intérieur de l'établissement.
Les deux jeunes hommes s'assirent sur les chaises d'attente et loic alla chercher deux bouteilles d'eau.
Il en donna une à Nicolas avant de se rassoir.

- pourquoi as tu fais ça ?

Cette phrase fut la seul prononcé par loic durant le temps de l'opération de Heloise.
Nicolas n'y répondit pas tout de suite, car il réfléchissait.
C'est vrai après tous, pourquoi avait il fait ça ?

Et bien car il était égoïste, selon lui.
Car il ne pensait qu'à lui et pas aux conséquences que cela aurait pu engendrer s'il avait été tué.

Un souvenir remonta dans ses pensées.

'' C'était le jour de l'anniversaire de son grand frère. Un jour heureux en l'occurrence mais pas pour tous.
Sa mère avait du faire a manger pour tous les amis de son frère, elle avait du préparer la salle, faire le ménage, et tout ça pour qui ? Pour quoi ?

Pour un fils ingrat qui ne réagissit même pas lorsque que son père la battait.
Un fils qui se fichait royalement d'elle et qui ne lui souhaitait jamais bonne anniversaire.

Qui ne lui disait jamais bonjour ni bonne nuit,
Qui ne lui disait jamais '' je t'aime '',
Qui lui parlait comme on parle à un chien,
Qui l'a dénigrait à longueur de journée.

Pourquoi avait il eu une famille comme ça ?

Un père horrible qui le malmenait, lui et sa mère.
Un père qui battait son fils et sa femme sans scrupules.
Un père qui se fichait éperdument de la santé de son fils.

Un frère qui le traitait comme un moins que rien,
Un frère qui n'en ratait pas une pour le tabasser,
Pour l'insulter.

Mais heureusement qu'il y avait sa mère.

La lumière de sa vie,
Sa seule raison de vivre,
Son oxygène,
Elle était tous pour lui,
Ils partageaient tous, leurs larmes, leurs pleurs, leurs joies, leurs sourires, leurs colères...

Et maintenant elle n'était plus là et tous cela a cause de lui, de lui et son égoïsme !

Il ne méritait même pas qu'heloise prenne soin de lui, saurait du être lui la personne écrasé et pas sa mère adoptive.

Il s'en voudrait toute sa vie. ''

Une larme devala la joue déjà rosie pas les pleurs de Nicolas.
Il n'était qu'un faible, un lâche !
Loic s'était levé pour retourner à son poste mais il le surveillait depuis son bureau.
Nicolas se leva et alla le voir.

- Loic, je peux sortir ? demanda t'il.

- si tu veux mais ne t'éloigne pas trop... Au cas où des nouvelles de Heloise arriveraient, dit le réceptionniste.

Mais Loic avait peur que d'une chose, que Nicolas tente à nouveau de passer sous une voiture.
Il regarda le jeune homme sortir de l'hôpital.

Nicolas se mit à marcher, seul et en silence dans les rues froides de la ville.
Il avait la tête basse, le regard dans le vide, l'esprit ailleurs.
Il s'arrêta devant le cimetière.
Il fit un pas un avant mais retourna sur ses pas pour entrer dans ce lieu si macabre.

Il se mit à chercher la tombe de sa défunte mère.
Il l'a trouva facilement.
Et devant la tombe, celle qui abritait le corps sans vie de sa mère, il tomba sur le sol pour pleurer.

Il se mit à pleurer toutes les larmes qu'il n'avait jamais versés lorsque son père le battait.
Il versa aussi des larmes d'impuissance, de colère et de rage, mais aussi de tristesse.

Il renifla un peu mais les larmes ne s'arrêtaient pas tellement il y en avait.
Des larmes contenues depuis des années se mettaient à couler aujourd'hui sur les joues, le sol, la tombe de la mère de Nicolas.

Un air glacial soufflait entre les tombes et il grelotait de froid mais resta tout de même à genoux sur la pierre tombale.
De la buée sortait de sa bouche.

Une fine pluie sabattu sur la ville.
Elle arrosa les plantes du cimetière, les tombes sales, le garçon qui pleurait devant une tombe.
L'eau de ses pleurs se mêla à celle de la pluie.

Il embrassa la pierre froide avant de se lever et de quitter le cimetière.

Il reprit son chemin vers les réponses à ses questions. Arriverait il un jour à les trouver ? Peut être...