IV
- qui êtes vous ?! Et que faites vous avec lui ? Demanda la père en colère.
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Les policiers se jetèrent sur le père et le plaquerent au mur. Ils lui enfilerent des menottes sans le lâcher. Puis deux autres policiers entrèrent dans la maison pour l'inspecteur . Ils trouvèrent le grand frère dans sa chambre en train de fumer un pétard. Ils le plaquerent lui aussi au mur. Sans le menotter. Son grand frère grogna et lâcha son pétard.
Les policiers l'emmènerent en bas avec son père. Pendant ce temps, Nicolas monta a l'étage pour aller dans la chambre de sa mère. Il y prit une robe et sentit l'odeur de sa mère maintenant au ciel. Il plongea la tête dedans pour pleurer. Quand il relèva la tête, des larmes perlaient sur le coin de ses yeux. Il garda la robe dans sa main et descendit les escaliers, juste attend pour voir la police faire monter la seule famille qui lui rester dans le voiture de police. Le policier en chef salua le jeune homme et s'éloigna avec la doctoresse pour qu'ils discutent en privé.
Nicolas resta devant sa maison, maison de souffrance et de haine. Il s'assit sur le peron de la maison et caressa doucement la robe bleu clair, comme le ciel se disait le petit garçon. Le tissu était doux et réchauffé par les larmes du jeune homme. Il essuya ses larmes et se posa une question.
Qu'allait il se passer maintenant ? Il devrait peut être aller dans un orphelinat, ou alors chez sa tante. Il n'avait pas remarqué la voiture de police qui partit mais relèva la tête à l'approche d'heloise.
Elle s'assit à côté de lui. Elle posa sa main sur la cuisse de Nicolas.
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Nicolas se réveilla en sueur. Il avait ce rêve plusieurs fois mais ce n'était pas un rêve, c'était plutôt un souvenir. Il se leva et alla dans sa salle de bain. Il se mouilla le visage pour bien se réveiller. Il retourna dans sa chambre et s'habilla. Il mit une chemise blanche et un pantalon beige. Il noua sa cravate autour du cou. Le jeune homme, plus grand désormais, s'assit sur son canapé, une tasse de thé à la main et de l'autre une tranche de pain. Une fois son petit déjeuner finit, Nicolas se leva et partit au travail. Il prit le bus pour y arriver. Il habitait loin de son travail, et des fois il y allait à pieds. Mais pas ce matin. Il salua le chauffeur et monta. Il passa son passe et enfila un casque sur ses oreilles.
Il lanca la musique, une place était libre alors il alla s'assoir. Une vielle dame arriva et Nicolas se leva pour lui laisser la place, elle le remercia. Il posa sa tête sur la vitre. La rue filait à toute vitesse. Il aimait regarder les passants qui étaient dans la rue. Un homme qui courait pour attraper le bus, une joggeuse qui courait, une jeune femme qui promenait son chien, des personnes qui sortaient avec un cadis pleins de courses, un papa avec ses enfants qui rigolaient. Son cœur se pinça. Jamais il ne s'était amusé avec son père. Il n'avait jamais fait de sorti en famille, son père ne l'avait jamais traité avec respect. Il serra le point, tous ces moments que son horrible père avait transformé en pire torture pour lui. Il toucha son poignet avec une cicatrice déjà presque invisible depuis le temps.
Son père l'avait poussé contre le guéridon et en se cognant, Nicolas avait fait tomber le vase et ce dernier se cassa. Un morceau de verre se coinça sous sa peau et ils durent aller à l'hôpital. Son père avait encore inventé une excuse pour faire passer la blessure.
Il leva la tête et vit que c'était sa destination. Il sortit du bus et marcha quelques minutes. Il s'arrêta pour comtempler l'immense bâtiment face à lui.
On pouvait lire dessus :
'' HÔPITAL SAINT ALPHONSE ''
Il entra par la grande porte et salua le réceptionniste. Puis il prit l'ascenseur qui le déposa au 3eme étage. Il sortit ses clés de son sac et ouvrit la porte de son bureau. Il ferma les yeux. Ce lieu était un peu comme sa deuxième maison. Il mit sa blouse blanche puis s'assit sur son siège. On toqua à la porte.
Nicolas sourit. Comme chaque matin, Heloise venait voir si tout aller bien. Heloise était la femme qui avait eu la bonté de bien vouloir s'occuper de lui après l'arrestation de son père et de son frère. Elle entra toute sourire. La ride du lion ressortait à chaque fois qu'elle souriait. Cette ride était apparue à cause de son travail et de l'histoire de son fils adoptif. En la revoyant, il fut de nouveau prit dans cette espèce de flash-back.
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Elle s'assit à côté de lui. Elle posa sa main sur la cuisse de Nicolas.
- Nicolas.... Maintenant que tu '' n'as plus de famille '' tu vas devoir choisir entre deux choix. L'orphelinat ou ta famille maternelle...
Nicolas savait que ce moment allait arriver. Il ne savait absolument pas quoi choisir. Il eu une idée. Il chuchota à l'oreille de Heloise et elle sourit.
- si tu veux mais il va falloir faire beaucoup beaucoup de choses pour que ça arrive, fit elle joyeuse
- oui mais c'est ce que je veux alors ça me va, dit il plus déterminé que jamais.
Le lendemain matin, Nicolas et Heloise arriverent très tôt dans l'ancienne maison du petit garçon. Ils avaient apportés des cartons. Ils entrèrent et se dirent qu'ils devaient commencer par la chambre de Nicolas comme elle était presque vide.
Ils mirent en carton le peu de vêtements que possédait le jeune homme, puis ses affaires d'école et ensuite des affaires personnelles comme une broderie faite par sa mère, une satuette de chat donnée par sa mère pour son anniversaire, seul cadeau qu'il avait réussi à cacher pour ne pas que son père le jette comme les autres. Une fois fini sa chambre, ils sattaquerent à celle de sa mère. Nicolas s'occupa de mettre en carton la fameuse machine à coudre de sa mère pendant que la doctoresse était en train de plier les vêtements pour les ranger.
La journée se passa entre pleurs, rire, silence, sourire. Un fois finit, nos deux déménageurs du dimanche s'assirent dans les escaliers.
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Dites-moi si vous avez aimez le fait que se soit un souvenir et qu'on peut voir ce qu'il se passe dans la vie actuelle de Nicolas ^^
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