Dispute
Lorsque les cours se terminèrent il était 17h. Mon rendez-vous était à 18h et avec le coup de pression que m’avait mis MJ, je n’avais pas très envie de le rater. Je marche dans la rue du lycée et aperçois la voiture de sport bleu de ce matin. Je mets ma capuche et continue mon chemin sans me faire remarquer par son conducteur.
Je pourrai très bien aller voir Nath’ et lui dire que j’ai rendez-vous chez le docteur mais elle me posera des questions et peut être qu’elle s’inquiètera. Déjà que toutes les personnes du lycée me regardent avec un mélange de peine, de pitié et de méfiance, je n’ai pas envie que les Avengers me regardent comme ça aussi.
Tant pis. Je continuais de marcher sous le ciel sombre de l’hiver en suivant mon gps sur mon téléphone quand plusieurs notifications commencèrent à arriver. C’était des messages sur le groupe que j’avais créé avec tous les Avengers.
Je vais sur le groupe tout en continuant de marcher.
Meilleure espionne :
Les gars y' a pas Ava à la sortie
Samy :
Bah attend encore un peu
Robin des bois :
Peut être que son prof l’a retenu
Le Riche :
T’es sur que tu t’es pas trompé d’horaire ?
Meilleure espionne :
Non j’ai pris en photo son emploi du temps
Grand-père :
Si elle arrive toujours pas tu rentres et on appelle son lycée
Hulkey :
Peut-être qu’elle est montée avec quelqu’un d'autre ?
Rhodey :
Non, normalement elle est pas aussi bête que ça
Robin des bois :
Thor vient de poser une question très intéressante: pourquoi on se parle par téléphone alors qu’on est littéralement à côté !
Le Riche :
Pour que cette gamine têtu soit harcelée de message et qu’elle RÉPONDE !!!!
Moi :
C’est rien tout va bien je suis avec des potes mais je rentre un peu plus tard
Hulkey :
On les connaît ?
Rhodey :
Ah j’ai cru qu’elle était morte
Samy :
On aurait été débarrassé
Le Riche :
Et tu comptais nous mettre au courant j’espère ?
Grand-père :
Si t’es pas rentré avant 19h, j’appelle la police
Meilleure espionne :
Tu sais même pas comment faire
Grand-père :
Très drôle Romanoff
Moi :
Vous inquiétez pas je fais gaffe
Le Riche :
C’est pas ça qui m’inquiète c’est le fait que tu ais pris mon argent qui m’inquiète
Moi :
Je retiens
Sans même m’en rendre compte, j’arrive devant le bâtiment du médecin. J’entre, m’enregistre et pars m'asseoir dans la salle d’attente. Bientôt ce fut mon tour et je me lève pour entrer dans le cabinet. La docteur me fit signe de m’asseoir, ce que je fis.
- Avez-vous pris un rendez-vous d’urgence ? me demande-t-elle à son bureau.
- Euh peut-être.
- Comment ça ?
- Ce n'est pas moi qui ai pris rendez-vous c’est une amie.
- D’accord très bien je vois. Donc, qu’est ce qu’il vous amène ici ?
- Ben si ça ne tenait qu’à moi, je ne serais pas venu mais on m’a forcé à venir vous voir parce que je toussais.
- C’est tout ?
- Non, je tousse du sang plus précisément.
- Ah, ce n’est pas pareil et vous n’avez pas d'autres symptômes ?
- Quand je tousse, parfois j’ai du mal à reprendre ma respiration.
Elle pianote sur son ordinateur :
- Avez-vous fait de gros efforts dernièrement ou mangé quelque chose qui ne vous conviendrait pas ?
- Euh non.
Elle s’arrête de pianoter.
- Vu comme ça, je ne peux pas déterminer ce que vous avez alors je vais vous faire une prise de sang.
- Maintenant ? je demande d’une voix un peu trop aiguë en la voyant se lever et se diriger vers une armoire.
- Oui, comme ça je l’enverrai au labo et dès que j’obtiendrais les résultats, je vous le ferai savoir.
- Mais là vous allez aspirer mon sang avec une aiguille ?
- Euh oui on peut voir ça comme ça mais vous n’avez pas de quoi avoir peur, vous ne sentirez presque rien.
- Presque ?
- Ne vous inquiétez pas et laissez moi faire.
Elle sortit une seringue de l’armoire et s’approcha de moi pour passer un coton humide sur mon bras.
- Mais après, je n’aurai plus assez de sang pour survivre ! J’aurai pas dû écouter MJ…
Je me lamente en détournant la tête sous le rire de la docteure.
- Vous moquez pas de moi. je dis d’une petite voix.
- Mais je ne me moque pas.
Mon cul oui. Je sentis l’aiguille s’enfoncer dans mon bras et je crispe mes muscles à cette sensation.
- Et voilà, c’est tout bon.
Je rouvre les yeux que j’avais fermé sans m’en rendre compte pour me tourner vers elle.
- Je ne te mets pas de pansement licorne ? demande-t-elle en plaisantant.
- Euh si, s’il vous plaît.
Elle me regarda surprise mais ne posa pas plus de questions et me colla un pansement licorne sur mon bras.
- Bon, revenons aux choses sérieuses. Je vais envoyer votre sang au labo et dès que les analyses seront revenues, je vous appellerai.
- Ok, merci beaucoup madame !
Je la paye avec les billets de Tony puis je rentre à la tour. Quand je sors de l’ascenseur, je trouve Thor qui pleure devant la télé avec Bruce, Sam et Clint, la cuisine recouverte d’une épaisse fumée noir et les voix de Natasha se disputant avec Clint, Steve et Tony à l’intérieur de la cuisine.
Je balance mon sac sur le canapé et rejoins les autres :
- Qu’est ce qu’il y a ? New York à perdu ?
- Chut ! me lance Sam.
Je me tourne vers la télé pour voir la scène fatidique de Titanic où le gars meurt.
- Non !! Pourquoi, pourquoi !!!! pleure Thor.
- Mais c’est pour de f…
Rhodes pose précipitamment sa main sur ma bouche en ricanant d’un air complice. Je la retire :
- Vous êtes vraiment horribles, le pauvre il va resté traumatisé toute sa vie sinon !
- Mais c’est le but. me chuchote Sam qui checka Rhodes en silence.
Je me tourne vers Bruce pour espérer un peu de soutien. Celui-ci hausse les épaules :
- Je ne suis pas responsable de ça.
Thor continue de pleurer en se lamentant devant la télé alors que je me tourne vers la cuisine où la fumée était à peu près partie.
- Qu’est ce qu’il se passe ici ? Attendez nan, laissez moi deviner… Clint a voulu cuisiné mais comme c’est une merde il a fait cramé le plat et Nath’ l’engueule pour ça.
- Avec un peu moins de vulgarité, ça aurait été parfait. me dit Steve.
- Notre ami s’est mit en tête de nous faire un mets délicieux mais puisque c’est un constipé, il a brûlé la casserole, suite à cela Natasha le remet à sa place. C’est mieux comme ça ? je dis d’un ton gentleman.
Steve lève les yeux au ciel. Tony, à côté de lui, prit la parole.
- Et ducoup quand est-ce qu’on mange ?
Nath’ lui lance une serviette en tissu en pleine face.
- Ok ! répondit Tony.
- De toute façon, c’était prévisible. Les poissons ne savent pas cuisiner. dit Sam en arrivant.
Tout le monde se retourne vers lui, y compris Thor. Un silence plana dans la pièce.
- Quoi ? demande Steve.
Merci d’avoir posé la question qu’on se pose tous.
- Comment ça, quoi ? demande Sam.
- Répète ce que t’as dit.
- Que les poissons ne savaient pas cuisiner ?
- Ah ouais c’est bien ce qu’il a dit, j’ai cru que je devenais sourd. dit Tony d’un ton soulagé.
- Et moi, fou. renchérit Bruce.
- Mais c’est logique que des poissons ne savent pas cuisiner. je dis.
- Attendez, on parle bien de l’animal là ? demande Rhodes.
- Non je parle du signe astrologique. dit Sam.
- Oh non… fait Nath’.
- Après le somnambule on a une voyante, super ! dit sarcastiquement Tony.
- Et… Depuis quand ? demande Bruce.
- Hier j’ai lu un livre dessus et j’ai trouvé ça super intéressant ! se réjouit Sam.
- Et ça va durer longtemps ? demande Clint.
- Jusqu’à ce que je trouve une autre passion.
- C’est pas une passion ça, c’est une maladie ! crie presque Tony.
- Bientôt il va ramener des boules en cristal et des chats noirs. ricane Thor.
- Rigole pas parce que si ça arrive, je déménage. répondit Steve.
Le reste de la soirée se passa comme ça. Entre Sam qui parlait d’astrologie et des autres qui faisaient tout pour ne pas qu’il en parle. J’avais bâclé mes devoirs et une fois lavée et en pyjama, je m’étais effondrée de fatigue sur mon lit.
- Tu l’as fait toi, le devoir en Histoire ? me demande Ned.
- Il y avait un devoir ? je demande.
- Bah ouais sur la guerre de la dépendance américaine.
- De l’indépendance, Ned. le corrige Peter.
- Inutile de te demander si tu l’as fait, toi. lui dit Ned.
- C’était pas compliqué. le rassure son meilleur ami.
On marchait dans les couloirs pour aller au prochain cours de l’après-midi : Histoire.
- J’aime pas l’Histoire et je suis sûr que j’ai tout faux à mon devoir ! se lamente Ned.
- Oh arrête de te plaindre, et puis si jamais t’as faux, dis-toi que c’était écrit d’avance et que t’auras juste un avenir de merde.
- Et c’est censé me rassurer ?
- De toute façon, je ne l'ai même pas fait.
- Ouais et c’est pour ça que tu vas t’en prendre une. me dit Peter.
Je hausse les épaules d’un air indifférent et nous entrons dans la salle de classe. On s’assoit tous à nos places et MJ vient s'asseoir à côté de moi. La prof fit l’appel et elle commença à nous appeler à son bureau pour qu’on lui rende notre devoir. Elle nous appelle sur la feuille d’appel en commençant par le bas. Je ne comprendrai jamais les profs qui font ça. Peut être que c’est juste pour changer la routine de tous les jours. J’étais donc en dernière sur la feuille d’appel et lorsque vint mon tour je ne me leva pas.
- Ava Benson, j’ai dit. répéta la prof.
- Je l’ai pas. je dis simplement.
- Et vous trouvez ça normal ? Vous les avez presque tous fait depuis le début de l’année.
- Bah peut être que vous en mettez trop parce que là, si je ne me trompe pas c’est le sixième et nous ne sommes qu’au mois de janvier. Vous avez pas l’impression d’abuser là ?
- Et vous, vous n’avez pas l’impression de vous plaindre un peu trop ? Nous sommes dans un lycée très réputé et si vous avez été accepté ici c’est parce que vous le méritiez. Qui dit grande école dit pas mal de devoirs et ne me dites pas que vous n’avez pas eu le temps parce qu’il était à faire bien avant les vacances. Alors vous allez essayer d'arrêter de vous plaindre, de prendre votre courage à deux mains et d’arrêter de traîner sur votre téléphone toute la journée. J’en ai marre de votre comportement.
- Ben figurez-vous que c’est réciproque. je murmure.
- Comment ?
- Rien. je lâche en me laissant tomber sur le dossier de ma chaise.
- Alors, pour la semaine prochaine vous allez me faire un développement construit sur la seconde guerre mondiale. Vous et uniquement vous.
J’avais envie de lui répondre d’une remarque cinglante mais Peter me lança un regard qui me dissuada de le faire.
Lorsque la sonnerie retentit, je me lève pour ranger mes affaires avant de rejoindre les garçons.
- Vous croyez que tous les profs vont me faire chier comme ça ? dis-je sans parvenir à cacher ma colère.
- Ben, sans vouloir te vexer, ils n'ont pas complètement tort. me dit Ned alors que nous sortons de la classe pour aller vers notre dernier cours.
- T’es sérieux là ?
- Ned a raison faut aussi que tu te responsabilises. T’es la seule du lycée à être aussi… Enfin tu vois quoi.
- Nul ? C’est pas toi qui a vu mourir ta mère devant tes yeux, qui s’est faite abandonner par son père et qui a avalé un… Laisse tomber. je souffle de colère.
- Peut être que mon père ne m’a pas abandonné et que je n’ai pas vu ma mère mourir mais je sais qu’ils sont tous les deux enterrés à dix mètres sous terre. Je ne me souviens même plus d’eux, même plus de leurs visages, de leurs voix, je n’ai pas eu d’amour maternelle ni paternel et je ne sais même plus ce que ça fait de serrer ses parents contre soi. Pourtant, je ne suis pas comme toi. dit-il d’un ton que je ne lui connaissais pas.
On se regarda dans les yeux pendant un moment, chacun se demandant lequel avait le plus souffert. Ned n’osait rien dire parce qu’il n’avait rien à dire. Soudain, alors que Peter et moi nous regardions toujours avec un mélange de colère et de tristesse, quelqu’un bouscula l’adolescent ce qui rompa notre dispute. Je me retourne et vis Flash avec un grand sourire au lèvres et un air moqueur.
- Bah alors Péteur Parker, on sait plus regarder où on va ? Tes parents t’ont pas appris à marcher ? Ah non c’est vrai, t’en a plus ! dit-il en rigolant.
Les personnes qui se trouvaient autour de nous se mirent aussi à rigoler d’un air moqueur et supérieur. Peter ne releva pas et fit comme s’il ne c’était rien passé, tout comme Ned.
- Qu’est ce qu’il y a bolosse ? T’oses même pas me regarder dans les yeux tellement t’as peur ? De toute façon tu devrais pas avoir peur de te faire priver de sortie puisque tes parents sont morts comme des lâches !
C’était la goutte de trop pour moi. Je m’approche aussitôt de Flash et lui prends sa veste avant de le claquer contre le mur.
- Je parlerai pas trop si j’étais toi parce que tout le monde sait très bien que d’une, t’as pas de couilles et que de deux, dès que ton père te dit un truc tu baisses les yeux. Alors fait pas trop le malin juste parce que t’es riche et que t’as une belle voiture qui ne t'appartient même pas d’ailleurs. T’es pas aussi fort que tu crois l’être, Flash.
Celui-ci me pousse pour que je le lâche et s’approche ensuite de moi.
- Fais pas trop la maligne parce que tout le monde sait très bien que ta mère a fait des trucs sals et louches.
- Si t’as quelque chose à me dire, bah vas-y frappe moi.
- Je n'ai pas envie de me battre aujourd’hui. dit celui-ci en commençant à s’éloigner.
- C’est ça ouais, tu trompes personnes ! C’est toi le lâche !
En réalité j’étais soulagée qu’il ne veuille pas se battre parce que je me serais pris une raclée monumentale. Même si j’avais foncé tête baissée, en vérité, je n’étais pas si confiante et j’avais peut-être un peu peur de ce qu’il pourrait me faire. Peut-être que lui aussi d’ailleurs parce qu’il n’a pas voulu qu’on se batte. Mais comme m’a appris Hassan, “il ne faut jamais montrer sa peur parce que c’est à ce moment-là que ton adversaire te frappera”. Et c’était vrai.
Pourtant lorsque je me tourna vers les autres, je m’attendais à les voir indifférents ou alors à soutenir Flash, comme toujours. Mais à l’inverse, là, ils me regardaient tous avec un mélange de peur, de colère et de pitié. Je sais ce qu’ils avaient. Ils n’avaient pas peur de moi mais de ma mère. Tout le monde sait à peu près que son boulot consistait à tuer des gens et ils avaient peur que j’en fasse partie aussi et que je puisse leur faire du mal.
Mais c’était faux. A l’heure qu’il est, je cherchais plutôt à fuir Hydra qu’à le retrouver.
Je me tourne ensuite vers Peter qui me regardait toujours avec colère et Ned qui ne savait visiblement pas quoi faire. J’aurai pu aller m’excuser mais je ne le fis pas et préféra m’en aller vers la cantine pour aller manger. Est ce que j’étais trop fier ? Comme Tony ?
J’entre dans le réfectoire avec mon plateau mais au lieu de m'asseoir à la table habituelle je partis me mettre autre part avec Emma. On s’assit toutes les deux et je laisse Ned et Peter entre eux.
- J’ai entendu parler de l’embrouille entre toi et Flash. me dit Emma.
- Ah ouais ? C’était presque rien.
- En fait, j’ai plus entendu parler de ce qu’avait dit Flash sur toi que de ce que tu lui avait dit.
Je la regarde dans les yeux pour l’inviter à continuer.
- A ce qu’il parait, ta mère ferait partie d’Hydra ?
- Quoi ? Qui a dit ça ? C’est n’importe quoi.
- C’est Brad qui a lancé la rumeur et Flash l’a répété à tout le monde… C’est faux, hein ?
Je baisse le regard sur mes mains gantées et commence à triturer le tissu. Je ne les avais pas enlevé depuis trois jours par peur de détruire quelque chose ou de faire du mal à quelqu’un.
- Ava ?
Je ne relève pas la tête :
- Emma… Tu me connais trop bien pour savoir la vérité.
Elle fronce les sourcils et ses yeux aussi se voilèrent de peur.
- J'espérais juste que ces deux gros imbéciles mentaient. Mais en réalité, c’est toi qui me ment. me dit-elle avec une pointe de colère et de dégoût dans sa voix.
Elle se leva soudain, en prenant son plateau.
- Tu sais quoi ? T’avais raison de rien me dire. Heureusement que je vais bientôt déménager.
- Emma, garde le secret je t’en supplie !
Mais elle part manger avec Peter et Ned sans me répondre.
J’avala difficilement ma salive et regarde mes pâtes à la bolognaise avec dégoût. Je me lève, débarrasse mon plateau et sort dans la cour en ignorant tous les regards des élèves et des adultes qui me dévisageaient.
Je pars m’enfermer dans les toilettes et prends mon téléphone pour envoyer un message à Hassan.
Moi :
Tu peux venir me chercher après les cours stp ?
Hassan :
Euh oe pk ? Y a un truc qui va pas ?
Moi :
Je t’expliquerai.
Hassan :
Ok à toute
J’envoie un autre message sur le groupe des Avengers pour leur dire que je rentrai avec quelqu’un d'autre. J’éteins mon téléphone et me laisse glisser contre le mur des toilettes en respirant lentement.
Hassan n’était au courant de rien concernant le sérum que j’avais avalée et du Shield qui avait voulu me tuer. D’un coup, une violente quinte de toux me secoua et je me lève aussitôt pour cracher tout le sang dans la cuvette des toilettes. Il y en avait plus que d’habitude. En fait, j'avais l’impression que plus le temps passait, plus ça empirait. Mais on sera bientôt fixé avec la prise de sang.
La sonnerie retentit au moment où je finissais de tousser. Je sortis des toilettes et me dirigea vers mon prochain cours. Tout le monde interrompit ses discussions quand je passais pour se mettre à chuchoter ensuite dans mon dos.
Certains me regardaient avec dégout, d’autres avec peur et d’autres encore avec colère. Je faisais tout mon possible pour les ignorer mais comment faire comme si tout allait bien alors que tout un lycée parlait sur vous et que même les regards des profs avaient changé.
Le reste de l'après-midi se passa comme ça. J'ignorais absolument tout le monde, même mes amis. Et lorsque la sonnerie de fin des cours se fit entendre. Je soupire de soulagement et m’empresse de sortir du lycée pour fuir cette atmosphère oppressante.
J’arrive devant le lycée et cherche mon frère des yeux mais ne le trouve pas. Soudain, quelqu’un me poussa violemment et je faillis tomber sur l’herbe du devant du lycée. Je redresse la tête et vis Brad qui s’avançait vers moi.
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Coucou mes petites pastèques au milk-shakes ! J'espère que vous avez aimé ce chapitre et même si ce n'est pas le cas laissez une étoile et dites-moi ce que vous en avez pensé !!
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