Se Regarder dans un miroir,
Ne pas se reconnaître,
Sous l'emprise de la tristesse,
Qui nous empoissonne.

Sourir sans le souhaiter,
Écouter sans se reconforter,
Toucher sans sentir,
Regarder sans rien voir.

Être tout au fond du puit,
Personne ne me voit,
D'autant que ma chaire est vive,
Par les ombres qui me hante.

Ma peau se perd sous la solitude,
Fonde comme une glace,
Sous la chaleur inexistant,
Qui devint presque invisible.

Relèver sur mes jambes tremblantes,
Qui manque de me lacher,
En plein milieu de la forêt verte,
Avec le chant des oiseaux.

Tristesse,
Part avec ma douleur brulante,
Je préfère écouter,
Ces magnifiques couleur lumineuse.

Laisse-moi vivre tranquillement.