Chapitre XII: Tu m'as trahis...


L'homme mesurait dans les 1 mètres 80, musclé, bruns, âgé d'environ 45 ans, habillé sombrement, d'ailleurs c'était souvent le genre de tenu que les agresseurs portés. Armin déglutit en voyant ce dernier se rapprocher, il ne s'était jamais battu et là il se retrouvait dans la rue à se battre contre un individu avec une arme, super ?

Le blond évita de justesse  le couteau qui visa sa tête en la penchant sur le côté, puis il saisit son bras et donna un violent coup dans l'estomac, le pliant en deux. Armin profita de la faiblesse de l'autre pour lui faucher les jambes, ce qui le fit tomber. Reprenant sa respiration, le blond revint sur ses pas et partit en courant, il devait fuir avant qu'il ne se relève, il devait appeler quelqu'un, retrouver Annie. Il sentit quelque chose l'attraper, le faisant s'étaler au sol, sentant son agresseur sur son dos, Armin commença à se débattre mais il avait tout pouvoir sur lui, impossible de bouger. 


- Tu vas me dénoncer hein ? demanda l'homme en resserrant sa prise. Faut effacer les preuves hein ? 


Armin serra les dents tout en gigotant sous lui, la joue collée contre le sol. Il sentit la lame du couteau sous sa gorge, c'était une blague ? Il n'allait pas oser ? C'était comme cela qu'il allait mourir ? Il pouvait entendre les ricanements de ce dernier quand quelque chose heurta l'arrière de sa tête, coupant les rires. Annie venait de lui donner un violent coup avec un bâton de bois épais qu'elle avait trouvé parterre près du parc qui se situait à quelques minutes. Elle attrapa rapidement les épaules de leur agresseur et le tira vers elle, le lâchant au sol avant de prendre le bras de son ami pour le relever. Armin fut tiré de force dans la course de la blonde pour s'éloigner de l'individu qui se roulait au sol, mains sur la tête. Les deux blonds s'éloignèrent en courant, le plus loin possible de ce dernier.

Avec énormément de chance, des témoins avaient assisté à la scène, et avaient ensuite interpellé la police, qui arrêta l'agresseur. Annie et Armin avaient été interrogés, puis le blond ne voulait pas laisser son amie seule, et décida de l'emmener chez lui, pour discuter. Annie entra dans sa chambre et remarqua qu'elle était parfaitement rangée, la bibliothèque était remplis de livres d'aventures et de fantaisies... 


- Ca va ? demanda Armin en se retourna vers elle.

- Ouais... Il ne t'a pas fait de mal ? ajouta t-elle en se rapprochant de lui pour voir le bleu qui se formait près de son cou.

- Non ça va sourit Armin en relevant les yeux vers elle.


Ils se fixèrent durant quelques secondes, jouant simplement avec le regard de l'autre. Armin remit une mèche blonde qui cachait ses beaux yeux bleus avant d'embrasser ses lèvres. Annie ne répondit pas toute de suite, par cette soudaine sensation qu'elle n'avait jamais connu, mais elle se détendit. Elle sentit son dos se coller contre le mur alors que le blond l'embrassait toujours, ses mains furent plaquées au dessus de sa tête, alors que les lèvres d'Armin passèrent dans son cou. Sa respiration était rapide, et son cœur battait vite dans sa poitrine. Armin recolla ses lèvres contre celles de la blonde, il inséra sa langue, arrachant un faible gémissement d'Annie, qui lui fit du bien à ses oreilles. Mais c'était mal ce qu'il faisait... Il jouait avec elle... Même s'il ne le voulait pas, même si elle n'allait pas aimer, mais c'était la seule chose pour savoir ce qu'elle lui cachait réellement, car il en était sur, elle lui mentait, elle lui mentait depuis le début. Armin embrassa toujours la blonde, tandis que sa main droite descendit discrètement vers le bandage au poignet gauche de la blonde. Il retira le pansement mais Annie le sentit et le poussa violament hors d'elle.


- Tu fous quoi ?!

- C'est quoi ça ?! Tu te mutiles ?!

- C'est pas tes affaires !

- Si, maintenant si ! Annie tu me caches des choses ! Dis moi ce que tu as !

- Je ne veux pas en parler ! cracha t-elle en ouvrant violament la porte de la chambre.

- Annie ! ajouta Armin avant que cette dernière ne claque la porte en plein dans son nez. ANNIE SI T'ES EN DANGER DIS LE MOI ! hurla le blond en l'ouvrant, mais Annie était déjà partie.


Ces mutilations... Pourquoi Annie... ?



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