PDV Alexis
Me voilà installée dans ma nouvelle chambre. Je n'ai rien à redire, l'endroit est tout simplement magnifique. Je n'aurais même jamais pensé qu'une chambre pouvait être aussi grande, et posséder un balcon et salle de bain privée. Non parce que chez moi, c'était un peu petit et salle de bain collective, mais j'adorais ça. Je pense qu'il va me falloir un peu de temps pour m'habituer à la vie de luxe. Je regarde le réveil qui se trouve sur ma table de nuit. 19h34. Je pense qu'il est temps pour moi d'aller rencontrer les autres membres de la famille. Parce que vous l'aurez compris, je n'ai vu personne pendant que je m'installais. Adam ne m'avait même pas aidé, et était parti je ne sais où. Je n'ai bien évidemment pas pu le suivre. Ma moto n'étant toujours pas arrivée. Et ça m'aurait étonné qu'il veuille m'emmener avec lui.
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Je descends en bas, et me dirige dans ce qu'il me semble être la salle à manger. J'y trouve une femme, un homme et un petit garçon qui doit avoir dans la dizaine d'années je dirais. Me voyant, la femme se lève et m'enlace dans ses bras. Je ne suis pas habituer à une présence féminine. Je vis seule avec mon père depuis maintenant 6 ans. La femme me relâche et me fait un sourire sympathique.
"_ Bonjour! Je suis Julia!"
"_ Euh... Alexis Belikov."
"_ J'espère que tu vas te plaire ici! Oh! J'ai failli oublier! Je te présente mon mari que tu dois connaître, Rodrigue. Et mon petit garçon Stan." Stan me salut de la main, et Rodrigue fait de même.
"_ Ravie de faire votre connaissance!" Je dis enjouée.
"_ J'espère que tu as faim!"
"_ Oui! Je meurs de faim même!"
Je pris place autour de la table, et Julia me servis une assiette. Pour le moment ça va. Je m'attendais vraiment à une famille snob, qui est servit h/24 par des domestiques. À la fin du repas, j'aide Julia avec la vaisselle. Elle baille, et je lui propose d'aller se coucher et que je me charge de terminer. Elle me remercie, et part direction sa chambre. Quand j'ai fini, Rodrigue fait irruption dans la cuisine. Il me demande de le suivre et j'obtempère. Nous arrivons alors dans ce que je suspect d'être son bureau. Il me fait signe de m'asseoir, mais je n'en fais rien. Préférant être debout.
"_ Je suppose qu'on t'a expliqué la raison de ta venu ici." Commence-t-il.
"_ Oui."
"_ J'espère vraiment que tu seras de taille à protéger mon fils. Je t'avouerais que je m'attendais plus à un homme."
"_ Vous savez, être agent secret ce n'est pas seulement être fort au combat. Il faut avoir un bon mental. C'est ce mental qui vous protège contre la torture, qui vous aide à trouver des solutions, ou encore à frapper là où ça fait mal. Je suis le meilleur agent dans la branche de 17-18 ans. Avec moi, votre fils ne risque rien. Mais je vous préviens. J'ai beau ne pas être majeur, j'ai la maturité pour. Il est pour moi hors de question que je m'amuse à jouer la baby-sitter. Si votre fils refuse de suivre les ordres à ne serait-ce qu'un instant où il sera en danger, ou me fait faux bon, il sera le seul responsable de son acte. Je ne suis pas là pour m'amuser. Trahir un gang, c'est signer des représailles. Et on m'a engagé pour protéger votre fils."
"_ Je comprends. Mon fils est parfois ingérable je vous l'accorde, mais il vous obéira en cas de danger. Mais aucun mot de qui vous êtes réellement. Je ne veux pas que ma femme ou mes fils savent pour le gang."
"_ Je comprends. J'honorerai mon job et mon contrat."
Sur ces mots, je le laisse et pars dans ma chambre. Quand je ferme la porte, je souffle un bon coup. Je ne sais pas du tout comment gérer cette mission pour le moment. Je sais seulement que je ne dois pas perdre Adam de mon viseur. S'il lui arrive quelque chose, c'est moi qui me fera tirer par les cheveux.
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Quand je suis enfin en pyjama, je ressors ma deuxième valise. Je l'ouvre et enlève le double fond qui cache mes armes. J'en sors mon 9 mm, et le cache dans le tiroir de ma table de nuit. Je récupère ensuite mes couteaux de lancers, et les pose derrière mes coussins. Je sors aussi mon arc et mes flèches en les posant dans le fond d'un placard. Je vérifie que toutes mes armes à ma disposition sont prêtes à toutes potentielles attaque, et je remets ma valise dans mon dressing. Ensuite, je prends une couverture et un oreiller, et me pose sur mon balcon. J'observe le paysage. Je pense à mon père. Je ne peux pas l'appeler maintenant. Le décalage horaire ne me le permet pas, il doit sûrement dormir. Pour le moment je dirais que tout ce passe bien. Mais le plus dur va être mon intégration dans le lycée. Hors de question pour moi que je me fasse des amis. Je suis une solitaire c'est comme ça. Si je me laisse aller, ces amis que je pourrais avoir seraient en danger. J'ai un nombre incalculable d'ennemis. Ils pourraient s'en prendre aux personnes que j'aime, et ça je ne le supporterai pas. Je souffle bruyamment avant de regarder le ciel étoilé. Je pense soudain à ma mère. S'est elle réveillée? Se souvient elle de moi? Est-ce qu'elle s'en sortira? Honnêtement je ne le pense pas. C'est un miracle qu'elle soit encore en vie. Chuter d'un immeuble de cinq étages... C'est impossible qu'elle sorte du comas. Ça va faire 6 ans maintenant. Mais je garde cette lueur d'espoir. On me dit souvent que je tiens mon courage et ma détermination de ma mère. Je garde toujours cette pensée qu'elle se réveillera. C'est une battante. Quand je sentis une larme sur ma joue, je l'essuyais rapidement. Je ne dois pas penser à elle et me ressaisir. Je m'endors sur toutes ces pensées, et sur le balcon. Ayant seulement ma couverture et un oreiller. Ne vous inquiétez pas, il y a un banc sur mon balcon. Je ne dors pas sur le sol.
PDV Adam
"_ Adam... Plus vite!"
Ma petite amie me criait ça depuis maintenant cinq minutes. J'accélérais alors mes vas et viens, et on atteint ainsi notre apogée. Je me couche sur elle l'espace d'un instant avant de me relever et de m'habiller. Lola me regarde, mais ne dit rien. Elle, c'est ma copine. Enfin, si on peut dire ça comme ça. En vraie, on sors ensemble par principe et pour le sexe. Vous connaissez ce cliché sur la plus populaire du lycée qui sort avec le bad boy? Et bah c'est exactement ça. Sauf qu'elle ne sait pas qu'elle n'est pas la seule à partager ma couche et qu'elle a été cocu plus d'une fois. Ouais je suis un connard. Mais je l'assume. Alors que je remets mes chaussures en étant assis sur son lit, elle met ses bras autour de ma taille et embrasse mon cou.
"_ Tu ne veux pas recommencer?" Elle me murmure à l'oreille.
"_ Une prochaine fois. Je suis sorti en douce, et mes parents ne vont pas tarder à me cramer. J'ai pas envie qu'ils reprennent les clés de ma Lamborghini."
"_ Comme tu veux mon amour."
"_ À lundi!"
Je n'attends pas qu'elle me réponde et pars. Je ne resterai pas avec elle. Je ne dors jamais avec les filles à la base. À par quand je suis trop bourré pour les jarter. C'est ce qu'il c'est passé avec la blonde de ce matin. Enfin. Je rentre dans ma Lamborghini noire et repars direction chez moi. Mes parents ont dû mettre l'alarme et je ne veux pas les réveiller. Je passerai par le balcon. En plus il est déjà 2h du mat. S'ils me crament, je deviendrai un poulet rôti.
•
Je gare ma voiture devant la maison, et m'aperçois qu'il y a une moto dans l'allée. Elle est à qui? En tout cas elle est pas pour moi. Mon père ne veut pas que je conduise une moto parce que monsieur a déjà eu un accident avec sa propre moto quand il était jeune. Et je ne le blâme pas. Je suis presque bourré tous les soirs. Donc une voiture c'est mieux quand tu veux dormir sur place. En tout cas, je dois absolument tester ce petit bijoux. Je pense même savoir à qui elle appartient, et je vais utiliser mes talents de dragueur. Quand je remonte par l'échelle, je m'aperçois que la fenêtre du balcon en face du mien est ouverte. Je fronce les sourcils, et vois une masse noir dans la pénombre. Mais c'est une malade cette fille! Elle dors dehors alors qu'elle a un lit! Bon, son balcon est à 2m du miens. Je saute donc, et atterrit sur le siens en provoquant un vacarme pas possible. Aussitôt, Alexis se réveille, et me saute dessus. Elle m'imobilise en deux secondes. Mais putain elle s'est prise pour un Ninja la meuf ou quoi?
"_ Lâche moi putain!" Je m'énerve.
"_ Adam? Elle se retire de sur mon dos. Parce que oui elle était allongée sur moi. Et je me relève. Mais t'es complètement con! Pourquoi t'es sur mon balcon?!"
"_ Calme toi la folle. Tu me donne mal à la tête avec ta voix de pute." En moins de deux, je sens ma joue qui s'est chauffer. Cette salope vient de me gifler!
"_ Pardon? Tu peux répéter?!" Elle s'énerve.
"_ J'ai dis que t'avais une voix de pute. Un problème?!"
"_ Fais gaffe. Ne m'énerve pas, ou je te jure que ça va mal se passer pour toi."
"_ Oh j'ai peur! Au secours une crevette va me frapper! Je prends une voix de fille. Tu crois que j'ai peur de toi? Moi, Adam Peterson?" Elle rigole exagérément. Sérieux cette fille n'est pas normale. Tout le monde à peur de moi.
"_ Crois moi, j'ai vu pire que toi. Toi comparé aux autres connards que j'ai croisé, t'es rien. Maintenant bouge de là."
"_ Fais gaffe à ce que tu fais Alexis. Je peux faire de ta vie un enfer si je le veux. Et ça commencera dès lundi."
Et sur ces paroles, je retourne dans ma chambre. J'enlève tout mes vêtements pour rester en boxer, et m'allonge de tout mon long sur mon matelas. Cette fille ne sait pas à qui elle s'attaque. Je vais commencer par lui faire la misère au lycée. Ça ne sera qu'une question de temps avant qu'elle ne reparte dans son pays. Elle a voulu la guerre, elle va l'avoir. Sauf qu'elle ne sait pas que je suis un adversaire de taille. Et que je ne suis pas le bad boy du lycée pour rien. Avant de sombrer dans le néant, je revoie une dernière fois ses yeux. Ses magnifiques yeux bleus saphir.
À suivre...
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