chapitre 3.02
( Même PDV, Paris 7e arrondissement, 21h30)
‒ Tu crois vraiment que c'est ici... ? Demanda Noa en zoomant avec ses jumelles depuis l'arbre dans lequel Louis et lui étaient grimpés pour ne pas être repérés.
‒ Certainement, si l'on en croit la lettre.
‒ Hm... mouais, si ce n'est pas un piège.
‒ On verra bien.
Noa soupira doucement tout en continuant d'inspecter leur zone de recherche, à savoir un coin paumé où avaient été construits de nombreux entrepôts ayant certainement servis auparavant, mais inutilisés aujourd'hui. Ils étaient en missions d'espionnages, leur première, et lors de ce genre d'affaire il fallait plutôt se montrer discret afin de ne pas se faire remarquer, kidnapper, tuer dès les premières minutes ! Alors les deux adolescents s'étaient planqués dans un arbre un peu en retrait et observaient la situation: tout semblait calme, des types vêtus de noir de la tête aux pieds se baladaient parfois sur les lieux, discutant entre eux, déplaçant une caisse par-ci par-là. Aucun ne semblait les avoir remarqué et c'était tant mieux !
Mais tout ce silence, cette harmonie parfaite sans aucune discordance aurait pu continuer toute la nuit si il n'y avait pas eu cet individu louche surgit de nul part !
Alors que Noa et Louis observaient et notaient les informations qui pourraient leurs être utiles, la pagaille s'était levée sous leur nez, comme si soudainement quelque chose ou quelqu'un l'avait volontairement déclenchée. Plusieurs hommes courraient dans tous les sens criants des ordres par-ci par-là, demandant de renforcer la sécurité à l'entrée, de surveiller tel ou tel entrepôt, certainement ceux contenants des informations top secrètes ou encore leurs réserves de matériaux. Un côté on se plaignait qu'on avait trouvé un des leurs assommé, un autre dévêtu, de l'autre côté qu'on avait saccagé un dock, renversé quelques caisses ou retrouvé du matos détruit. Tout était sans-dessus sans-dessous et personne ne semblait comprendre pourquoi.
Louis restait impassible face au grabuge qui se déroulait sous ses yeux tandis que les caisses qui se trouvaient en retraites par rapport à d'autres prenaient feu. Pendant que les flammes grimpaient dans le ciel tout doucement, il se remémorait les événements d'il y a environs deux jours. Si tout cela n'était pas un piège alors il pourrait enfin éclaircir le mystère qui l'avait poussé à rester enfermer dans son sous-sol ces deux derniers mois. Si il suivait cette piste.
Perdu dans ses pensées, il ne remarqua même pas l'individu qui s'était glissé dans l'arbre juste à côté d'eux. Noa quant à lui, tentait se calmer. La scène qui se déroulait sous ses yeux portait à croire que l'expéditeur de la lettre qu'ils avaient reçu quelques jours plutôt, disait la vérité, mais il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il pouvait s'agir d'un mensonge ou d'un piège. Il était tombé des nues lors des révélations et il avait encore du mal à croire la situation dans laquelle il s'embarquait à présent.
Quelques jours auparavant:
‒ Tu veux dire que tu as passé ces deux derniers mois enfermé chez toi ?! avait crié Noa, étonné lorsque Louis l'avait fait entrer chez lui il y a quelques jours de ça, après l'avoir contacté par téléphone.
‒ Oui. Et pas n'importe où, je suis resté au sous-sol. Lui avait avoué ce dernier, un air tout à fait sérieux collé au visage. J'ai bien fait mais j'ai mis pas mal de temps à comprendre ce que mon père avait voulu me dire avant qu'il ne soit embarqué.
‒ Il y a un rapport entre « l'enlèvement » de ton père et le sous-sol ? Demanda Noa qui ne comprenait pas tellement mais qui restait tout de même attentif à ce que lui racontait son meilleur ami.
‒ Bien sûr. Lorsque j'étais en-dessous, plusieurs personnes se sont introduites chez moi, certainement dans le but de trouver ce que mon père cachait. Mais ils n'ont rien trouvé, ensuite j'ai vérifié qu'aucune caméra ou qu'aucun micro avaient été installé dans la maison pour être sûr de ne pas tomber dans l'un de leurs pièges, et une fois que je me suis assuré - presque tous les jour - qu'il n'y avait rien, j'ai pu continuer mes recherches.
Tandis qu'il continuait de parler, Louis se dirigea vers l'une des chaises qui se trouvait dans le salon autour de la table, puis il dévissa le haut de la chaise - chose qui ne se voyait que si l'on tendait bien le regard minutieusement - puis une fois le bout enlevé, il appuya sur un bouton qui déclencha tout un mécanisme sous leurs pieds. Comme la fois précédente, le sol commença à s'ouvrir et la table ainsi que les autres chaises changèrent de place pour laisser place à un escalier sous terrain, puis il revissa la chaise qui elle, n'avait bougé de place et incita Noa à le suivre.
‒ Viens. Je vais te montrer.
Le rouquin l'avait suivi tout en restant prudent, il détestait les endroits étroits et où il faisait sombre, alors il alluma la lampe torche de son smartphone pour éclairer le passage. Tandis qu'ils descendaient, le salon reprenait sa forme initiale et alors le bruits des engrenages mécaniques recouvraient les pas sonores des deux garçons.
‒ C'est... impressionnant, je n'aurais jamais pensé qu'il puisse y avoir un endroit pareil chez toi, souffla Noa qui entra le premier dans l'immense pièce dans laquelle ils avaient fait irruption.
Le fameux laboratoire équipé des toutes dernières technologies, encore cette fois-ci, chaque chose était rangée à sa place, pas une feuille ne traînait, ni même un bouchon de stylo qui aurait roulé au sol près de la chaise ; ainsi qu'une autre salle remplie de drôles de matériaux divers et variés.
‒ C'est ici que travaillait mon père, je pense que personne ne le savait.
‒ Et ta mère... ?
‒ Je ne sais pas, à vrai dire il travaillait à l'extérieur et souvent, lorsque je pensais qu'il était à la maison, je ne le trouvais nul part. Il devait certainement être ici.
‒ Je vois... Et comment tu as trouvé cet endroit ? Je veux dire que je n'aurais jamais pensé à dévisser les chaises pour trouver une chose pareil. Ce n'est pas comme ça que j'aurais cherché.
Louis resta un moment silencieux avant de s'adosser au bureau sur lequel se trouvaient les différents claviers.
‒ Avant de s'en aller, mon père m'a laissé un papier avec écrit dessus "ma chaise". C'est à partir de ça que j'ai compris.
Noa cligna plusieurs fois des yeux afin de comprendre, il savait bien que cela voulait dire « ma chaise » mais, il n'y voyait aucun rapport encore une fois. Y avait-il un message caché là-dessous ?
‒ Au début je ne comprenais pas pourquoi il m'avait dit ça et je m'énervais pour rien, repris Louis en voyant la tête surprise de son ami. J'ai alors pris du recule et je me suis dis qu'il s'agissait peut-être d'un code ou bien que je devais me rappeler de quelque chose. Alors, je me suis souvenu que quand ma mère était encore vivante, - donc quand j'étais petit- on jouait souvent à un jeu. Tu sais bien, même en maternelle et en primaire on jouait avec la maîtresse. On pose quelques chaises au milieu de la pièce, des élèves tournent autour des chaises mais ils sont plus nombreux qu'elles et lorsque la prof' dit « sit down please » , tous se mettent à courir afin de s'asseoir et celui ou celle qui n'y arrive pas, perd et est donc éliminé. Au fur et à mesure du jeu, on retire des chaises. Puis après avoir cherché et retourné ma mémoire dans tous les sens, j'ai trouvé. Je m'étais toujours demandé pourquoi la chaise de mon père ne bougeait jamais de place alors qu'on bougeait tout le reste pour jouer à ce jeu.
Louis ricana un instant.
‒ J'ai passé la chaise au peine fin et j'ai trouvé tout le mécanisme. Et puis j'ai découvert cet endroit, qui est encore plus mystérieux que la chaise.
Noa l'écouta jusqu'au bout, sans broncher. Il ne savait pas ce qu'il devait penser de toute cette histoire mais il se doutait qu'elle ne s'arrêterait pas là.
Retour au présent:
‒ Je peux savoir ce que vous faites ici ? Demanda l'individu qui s'était glissé à côté des deux adolescents sans pour autant ôter le masque qu'il portait.
Noa eu un sursaut et faillit laisser tomber ses jumelles au sol mais Louis les rattrapa de justesse, avant de tourner la tête vers Adam qui les regardait avec insistance.
‒ Et toi ? Demanda le blond en éminçant ses lèvres d'un sourire en coin. Visiblement ce n'était pas un piège.
- Ça ne vous regarde pas à ce que je sache. Rétorqua sèchement le brun. Partez d'ici avant que je ne m'énerve.
Tandis que le jeune homme tentait de faire comprendre à Louis qu'il ne les voulait pas ici, Noa lui tombait de haut, il était à présent certain que la lettre disait vrai et que l'aventure allait continuer de plus belle, sauf si ils se faisaient attraper les mains dans le sac dès ce soir.
De retour quelques jours plutôt:
Alors que Louis ouvrait un gros dossier que lorsqu'il le posa sur la table du laboratoire, émit un bruit sourd tellement il était rempli à craquer, Noa avait trouvé une lettre sans expéditeur ni adresse sur un coin du bureau où se trouvaient les claviers d'ordinateurs, elle n'avait pas encore été ouverte.
‒ Je pense que ces données nous ramèneront peut-être aux kidnappeurs, souffla Louis en ôtant de leur pochette cinq cartes à jouer : un Roi de Pic, une Dame de Cœur, un Valet de Carreau, l'As de trèfle et enfin, le Joker. Chaque carte comportait des écrits au dos, certainement des indices ou données dans le genre, mais il ne put les déchiffrer qu'à moitié ou presque pas, celle du Roi de Pic qui était la seule encore compréhensible, comportait un numéro : 13˪0012, sur le reste il y avait un gros point d'interrogation là où il y avait le drôle de numéro pour le Roi. En plus des quelques écriteaux, les cartes étaient marquées d'une ou plusieurs croix rouges au dos, quatre pour l'As, trois pour le Roi, deux pour la Dame et une pour le Valet. Rien pour le Joker. C'était à n'y rien comprendre et le jeune homme avait beau eu chercher les fois précédentes le message codé de ces cartes - ou du moins ce qu'il en paraissait, - il n'avait rien trouvé !
Noa le sortit de ses réflexions, l'enveloppe à la main.
‒ J'ai trouvé une lettre là, elle est encore fermée et il n'y a pas de signature, déclara t-il en la lui montrant tandis que le visage du blond palissait à vue d'œil.
Louis fronça les sourcils avant de la prendre, son cœur se mit à tambouriner fortement dans sa poitrine. Une LETTRE, il ne s'attendait pas à ça...
‒ Elle n'était pas là tout à l'heure, avoua t-il en l'ouvrant.
Noa le regarda de travers, un peu paniqué. Ses yeux furent bientôt semblables à des soucoupes tellement il les écarquillait.
‒ Tu veux dire que... quelqu'un s'est introduit ici et l'aurait déposé ?! Mais si c'est ça, la personne a peut-être volé quelque chose ! Cria t-il en reculant.
Le blond secoua la tête.
‒ Non. Tout est resté en place, j'ai eu le temps de mémoriser chaque emplacement de chaque chose. De plus, même ici il y a des mécanismes complexes, mais si il ou elle a réussi à s'introduire ici, alors il est fort possible que cette pièce ne soit pas un secret pour cette personne.
‒ D'autres mécanismes ? Vraiment ?
Louis hocha la tête puis il s'abaissa en-dessous de la table et pris la fine aiguille qui se trouvait dans sa poche puis, il la planta dans les quatre trous qui encerclaient l'un des pieds dans le plancher en bois, des trous presque invisibles mais bien présents. Le haut de la table se mit alors à bouger, elle se dévissa alors petit à petit en tournant sur elle même dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, puis quatre bras métalliques vinrent alors la soutenir et alors plusieurs tiroirs en verres sortirent de l'intérieur de la table. Chacun comportait une multitude de comprimés différents dans chaque tiroir, une pilule pour un symptôme, mais aucun des casiers ne semblait posséder une serrure pour les ouvrir. « Encore un mécanisme bizarre » pensa Noa en riant intérieurement.
‒ Bon, lisons la lettre.
Une fois ouverte ils y avaient découvert le message suivant :
Je savais bien qu'un jour tu trouverais cet endroit, mais fais moi confiance et lis cette lettre jusqu'au bout. Ne te pose pas de questions , je sais que tu es assez intelligent pour trouver qui je suis.
Ce dans quoi tu rembarque n'est pas facile mais tu dois faire tout ton possible pour retrouver ton père avant qu'ils ne le tuent si il refuse de coopérer; mais pas seulement. Tu dois aussi protéger le secret. Ce pourquoi ils font tout ça, ce pourquoi ton père et d'autres se sont battus ces dernières années. Malheureusement ils n'ont pas réussi à arrêter ces malfaiteurs et aujourd'hui c'est à vous, la nouvelle génération de jouer.
Tu te feras des alliés, tu peux déjà aller au 7eme Arrondissement, tu le trouveras, vous vous êtes déjà rencontrer mais je ne peux t'en dire plus, si cette lettre tombe entre de mauvaises mains, ça pourrait être dangereux. Dans deux jours il sera en mission, cherche les entrepôts abandonnés du côté Est et y rends-toi pour 21h30 environs.
Je pourrais t'aider de loin mais je ne peux en faire plus, je ne suis pas sensé être ici. Ne prends pas de risques inutiles, ne parle de cette affaire à personne.
Ps: je me suis permis de prendre un aspirine dans la boite. Et voici un indice:
12.N.L.Fxxx
3.E.R.Fxxxx
S.F0
9.O.B.Fxx
C.P.Fx
Lorsque Louis posa son regard sur le tiroir comportant les pilules, il en manquait belle et bien une une.
Il grimaça alors, cet(te) individu(e) connaissait certainement son identité, ce sur quoi il travaillait et par dessous tout, savait actionner les mécanismes. Ça ne présageait rien de bon !
‒ Qu'est-ce qu'on fait ? Si ça se trouve, c'est un piège ! Tu as une idée de qui il s'agit ? Demanda Noa qui relisait la lettre une nouvelle fois.
Louis referma tous les mécanismes et s'apprêta à ranger la lettre mais un détail, minuscule soit-il, attira son regard. Un petit écriteau figurait sur l'un des plis de l'enveloppe, on y pouvait lire : 61-1ɾ15.
- C'est quoi se drôle de numéro..? Questionna Noa en le regardant de plus près, ça prononce comment ce petit machin là..? Et comment on va faire pour trouver une personne si on ne connait rien sur elle, ni même son nom... ?
Louis haussa les épaules et rangea la lettre, tant de questions et aucune réponse.
‒ Pour le savoir, nous n'avons qu'à nous rendre là-bas. Nous verrons ce qu'il en n'est, si c'est un piège ou non.
Suite à cela, sans perdre de temps ils s'étaient rendus sur les lieux qu'avait évoqué l'expéditeur dans sa lettre, bien qu'ils ne savaient pas de qui il s'agissait. Mais l'expéditeur de la lettre semblait avoir dit la vérité. Il y avait bel et bien quelqu'un qui se révoltait sur le terrain !
Noa balaya rapidement ses souvenirs de sa mémoire et se concentra sur ce qu'il se passait, un homme se mit à brayer, il était en caleçon et débardeur et semblait perdu.
‒ J'ai été assommé puis déshabillé que je vous dis ! Cria t-il en tentant de se justifier face à ses collègues. Le type doit être encore ici !
‒ Tu n'es qu'un bon à rien ! Lui lança un autre homme en lui donnant un coup à la tête. Vous autres, cherchez-le !
Adam ricana puis il sauta de l'arbre pour atterrir sur le toit de l'entrepôt le plus proche.
‒ Il est là ! Sur le toit !!
‒ C'est que maintenant que vous me trouvez ? Vous êtes nuls les gars !
‒ Abattez-le !!
Le jeune homme sauta alors du toit en esquivant habilement les balles qui venaient vers lui grâce à la vitesse déconcertante dont il faisait preuve. Avec ce même rythme, il parvint à désarmer les hommes qui l'encerclaient, donnant un coup de pied par-ci, un autre par-là.
Les balles et les coups fusèrent de tous les côtés, mettant au tapis certains, touchants un bras ou une jambe de l'adolescent qui ne laissait paraître aucun élan de faiblesse.
‒ Je crois que ceci fera bien mieux l'affaire ! Déclara Louis en lançant plusieurs billes dans leur direction.
Adam eu le temps de s'échapper et de les rejoindre dans l'arbre tandis que les hommes restés au sol, tombaient un à un sous l'effet du gaz soporifique.
‒ Bien joué, reconnu le brun. Maintenant partez si vous ne voulez pas vous faire attraper, les flics arrivent.
Effectivement, à l'entrée plusieurs voitures de patrouillent se garaient et une quinzaine de policiers firent irruption dans l'enceinte des lieux. D'autres arrivèrent quelques minutes plus tard afin de fouiller l'endroit tandis que les premiers embarquaient les voyous encore inconscients.
‒ Et tu pars comme ça ? Demanda Noa en chuchotant tandis qu'ils s'éloignaient des lieux discrètement.
Adam se retourna vers eux et leur désigna une clef USB, un sourire aux lèvres.
- Parlez pour vous, je ne perds pas mon temps à rien faire moi. Sur ce, je vous laisse et venez plus traînez dans mes pattes.
Suite à cet avertissement, il sauta de la branche pour passer le mur et se faufila rapidement vers une voiture plus loin, là il y grimpa à l'intérieur et celle-ci quitta les lieux afin de s'engouffrer dans les ruelles sombres de la Capitale sous les regards incrédules des deux autres.
- Bon... et qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
- On rentre. On sait déjà qui est notre prochain allié, mais avant cela on va devoir en apprendre un peu plus sur lui, rétorqua Louis en glissant discrètement de l'autre côté du mur suivi du rouquin pour ne pas être repérés par les flics.
À leur tour ils quittèrent les lieux, satisfaits, pourtant, ils étaient loin de se douter qu'ils n'avaient pas été les seuls étranger sur les lieux en plus d'Adam. Attendant patiemment que tout se calme, une troisième voiture disparu dans la pénombre, sans faire de bruit.
à suivre ~
Hello ! J'ai tardé à poster ce chapitre puisque je n'avais pas le temps, mais le voilà enfin !
Je sais qu'il y'a beaucoup d'indices donnés, mais ce n'est pas trop difficile, suffit de faire preuve d'un peu d'imagination et de ne pas trop se casser la tête ! Fufu~~
J'espère en tout cas que ça vous a plus ! Laissez moi un commentaire pour me faire part de vos impressions, ça me fera très plaisir ! ^^
à la prochaine !
Cam
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