Les retrouvailles
C'est bien, j'avais pris la décision de partir, mais je ne savais même pas où il se trouvait. Je suivais donc mon instinct, je pouvais lui faire confiance. Je prenais une grande inspiration afin de me calmer, activer mes flammes, et m'envolai dans le ciel. Je faisais des pirouettes, me laissais embarquer par la vitesse. Arrivé dans les nuages, j'hurlais, je pleurais, je déversais ma colère contre cette mafia qui me pourrissait la vie depuis que j'avais été forcé de la rejoindre. Une fois apaisé, je me laissais guider par mon intuition. Je survolais toute la côte, remontant le long de l'Italie. Je vis les jours s'écoulait. Ma tristesse se faisant, je n'arrivais à suivre correctement et à grande vitesse ce que me disait mon intuition. Je ne m'arrêtai pas, je ne dormais pas, je ne mangeais pas. Cela faisait quelques jours que j'étais parti, je crois. J'étais arrivé à Pompéi, mon intuition me disait qu'il était proche. Mon cœur s'affola. Beaucoup de familles ennemies se trouvaient ici. Je sais qu'une réunion était prévue pour s'attaquer au Vongola, et mon intuition me disait qu'elle se trouvait ici. Mais Mukuro se trouvait également à Pompéi. Je me trouvais au centre de la ville. J'étais en sueur, j'avais faim, j'étais épuisé par une si longue activation de mes flammes. Je voulais dormir. Au pire si je ratais Mukuro je le retrouverai vite. Le sommeil était si tentant. Mais je voulais tant le revoir, l'enlacer, l'embrasser. Je commençai à marcher, laissant mon intuition me guider, ne voulant faire moi-même le choix de ma destination.
Je bousculai quelqu'un, n'y faisant attention, je continuai mon chemin, je ne sais même plus si je m'étais excusé. Je sentis une main saisir mon bras, mon intuition me crier danger. Je m'arrêtai, me retourner, et vis un jeune homme en costard. Je suis persuadé qu'il s'agit d'un mafieux. Je tentai d'ignorer ma tristesse et fit un sourire forcé.
« Puis-je vous aider monsieur ? » Il me regardait, un sourire en coin. Je vis le reste de son groupe m'encerclai, géniale un combat. Il m'observait de la tête au pied et se pourléchait les lèvres. Un mafieux pervers, Mio Dio. Et après on se demande pourquoi je veux changer la mafia ?
« Je crois que tu peux m'aider en effet. Suis-nous, tu n'as pas l'air de connaître la ville. » Je soupirai intérieurement. Je rendis mon sourire encore plus innocent et naïf.
« Non merci, je dois rejoindre un ami. Je vous remercie de votre proposition. » Il me saisit fermement le bras. Son visage se durcit, et son regard se fit méchant.
« Je ne te demandais pas ton avis en fait. » Je gardai mon sourire alors que mon aura commençait à m'entourer.
« Je vous assure que je refuse votre proposition avec regret. Mais je vous prie de me laisser continuer ma route. Mon ami m'attend. » Sa prise se raffermit d'autant plus si possible.
« Vous avez vu comme il est drôle ? Écoute-moi bien minus, tu vas me suivre et la fermer, c'est clair ? » Il voulut me tirer pour que je le suive, je ne bougeai d'un millimètre.
« Savez-vous seulement qui je suis ? » J'avais perdu mon masque de faible, j'avais un visage plus dur. J'en avais marre, au pire je le blessais mais je voulais voir Mukuro.
« Ahahah ! Tu crois que tu nous fais peur avec ton gabarit ? Ahahah ! Vous entendez ça les gars ?! » Il était mort de rire, à croire qu'il ne faisait pas attention à mon aura. Les autres par contre hésité entre rigoler ou non, ce qui donnait une sorte de rire jaune. J'eus un sourire en coin.
« Je me présente, Tsunayoshi Di Vongola, puis-je savoir de quelles fagmilia vous faites partie ? » J'en vis quelques-uns déglutirent alors que d'autres écarquillaient les yeux ou bien avaient un sourire dément. Leur chef de groupe passa par toutes les émotions. D'abord il écarquilla les yeux, ensuite il ouvrit la bouche en grande, il trembla légèrement, se bloqua complètement, m'observa et eut enfin en sourire fou. C'était impressionnant toutes les réactions qui passaient sur son visage en aussi peu de temps.
« Alors comme ça tu es le boss Vongola ? Nous on fait partie des Anatra. Et vue ton état, on t'éclate quand on veut. » J'hésitai entre rire ou consentir, je ne connaissais pas leur force mais j'étais tellement épuisés que je ne savais pas si je serai en capacité de me battre. Je soupirai légèrement.
« Anatra ? Kidnapping d'adolescent pour revente ou mettre en esclavage. Vous croyez réellement que je vais devenir votre esclave ? » J'étais dépité, il fallait que je tombe sur eux.
« Alors la dépression ça se passe mieux ? Votre gardien de la brume ne veut toujours pas de vous et vous rejette toujours autant ? Vous pensez toujours autant au suicide ? Mais vous savez, il ne faut pas lui en vouloir d'en avoir rien à faire de vous. Il faut passer à autre chose. Il y a votre gardienne de la brume, son sosie. Et puis elle, elle sera acceptée auprès de tout le monde. Pas comme Mukuro. » C'était trop. Je ne pus retenir mon poing qui finit dans sa gueule de con. J'y avais mis tant de force qu'il vola sur dix mètres avant d'atterrir ou plutôt exploser le mur face à moi. J'avais les larmes qui coulaient sur mon visage, la colère avait pris le contrôle de mon corps. Je voulais les éclater.
« Vous n'avez pas le droit ! Pas le droit ! Je vous interdis de dire qu'il ne vaut pas le coup ! Je vous interdis de le dénigrer ! De le rabaisser ! Vous ne connaissez pas Mukuro ! Je vous interdis de parler de lui ainsi ! Je vous interdis ! Vous n'avez pas le droit ! » J'étais hystérique, ses hommes se jetaient sur moi pour éviter que je ne m'approche de leur petit chef. Je n'avais plus aucune conscience, je me contentais de leur hurler dessus et de les faire voler. Je n'activai même pas mon hyper mode. Ils étaient trop, j'étais épuisé, ils se jetèrent tous sur moi. Je les envoyai au loin, je n'aurai pas la force de repousser une personne supplémentaire. J'atterris sur mes genoux, je ne tenais même plus debout. Je n'en pouvais plus. Je me mettais en boule, je laissais les larmes coulaient. Il me manquait tant.
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J'étais devant le bar de la ville dans laquelle je m'étais arrêté. J'hésitais à rentrer. Boire pour oublier. Oublier SA tristesse et la mienne également ... Je voulais tant le revoir. Je soupirai pour la énième fois. Aujourd'hui je resterai sobre. Je me promenais dans la ville, cherchant une distraction. Il y avait l'air d'avoir de l'agitation qui se créer juste à côté. Je me rapprochai du lieu indiqué par les passants. C'est là que je le vis. Se crispant de plus en plus, retenant sa colère.
« Alors la dépression ça se passe mieux ? Votre gardien de la brume ne veut toujours pas de vous et vous rejette toujours autant ? Vous pensez toujours autant au suicide ? Mais vous savez, il ne faut pas lui en vouloir d'en avoir rien à faire de vous. Il faut passer à autre chose. Il y a votre gardienne de la brume, son sosie. Et puis elle, elle sera acceptée auprès de tout le monde. Pas comme Mukuro. »
Les paroles de ce bouffon me mettaient hors de moi. Mais je ne voulais me montrer devant Tsuna. Je vis sans poing partir et atterrir dans la tête de l'autre. Je ne m'attendais pas à ça. Lui qui contenait si bien ses émotions d'habitude. Il avait l'air exténué, fou. Des gars se jetaient sur lui, ils n'avaient aucune chance. Les passants fuyaient ne voulant pas être mêlé à des mafieux. Je l'admirai en train de faire voler des ennemis qui ne se lasser pas de revenir. Je fis un pas en avant. Non, je ne devais pas. J'entendais Tsuna criait, me défendant, pleurant. Mon cœur battait la chamade. Je refis un pas. Je me retenais à chaque fois de me jeter dans la bataille. Puis je le vis repousser ses ennemis et s'effondrai à genoux, en larme. Je ne pus tenir plus. Je défonçai cette bande d'enfoiré et pris Tsuna dans mes bras. Il releva la tête, me sourit. Il était magnifique avec ses larmes sur ses joues, ses étincelles dans les yeux et son sourire, son sourire mio Dio! Sublime. Ce qui était moins cool fut quand il s'évanouit dans mes bras. Je ne paniquai pas ... J'étais juste affolé! Je nous mis à l'abri avant de l'inspecter. Je lui ôté ses vêtements ne laissant que son caleçon. Je trouvai seulement quelques bleus, qu'il était très maigre, des cernes énorme et malgré tout il était terriblement séduisant. Je me saisis de mon portable et le pris en photo, espérant qu'il ne le découvre jamais. Je lui mis la couverture et partit lui faire à manger. Je fis un repas simple accompagné d'un verre d'eau. Je posais le tout sur la table de chevet ainsi qu'une trousse à pharmacie contenant des médicaments s'il avait mal au réveil. Je l'embrassais sur le front avant de partir acheté des crèmes pour ses bleus. J'en eu pour 20minutes. Lorsque je fus de retour de la pièce, il avait le sommeil agité, je lui caressais légèrement les cheveux ce qui l'apaisa. Je lui retirais la couverture et lui passai les crèmes sur le corps, je le massai en même temps ce qui permit à son corps de se détendre complètement. Je posai les crèmes sur le côté et lui remit la couverture. Je posais une chaise contre le lit et m'installai dessus. Je lui pris la main et l'observai jusqu'à son réveil.
Je dus m'endormir car lorsqu'il se réveilla en sursaut j'avais ma tête sur le lit. Il commença à paniquer. Je le pris dans mes bras, lui caressait les cheveux en lui disant que j'étais là et d'autres phrase dans le genre. Il se rendormit en disant mon prénom. Mon cœur battait à tout allure, ce n'était pas possibles d'aimer autant quelqu'un ... Si?
Une journée entière passa. Je lui appliquer de la crème de temps à autre. Au début j'avais adoré le faire, avoir mes mains sur tout son corps. Maintenant, j'avais l'impression d'être inutile. Je partis prendre une douche, avec tout se stresse j'étais en sueur, tendus comme pas possible. Je devais me détendre ou j'allais devenir fou de le voir ainsi. J'eus juste le temps de renfiler un caleçon que je l'entendis paniquer dans la chambre, je ne me posais aucune question. Je fonçais juste dans la chambre. Il était assis en larme. Je m'approchais de lui, les larmes au bord des yeux. Il était enfin réveiller. J'eus à peine conscience de dire son nom. Ce n'étais qu'un murmure pourtant il releva la tête précipitamment et me fixa. Je m'asseyais au bord du lit, il continuait à me regarder. J'hésitais à le toucher. Je n'eus conscience de bouger ma main que lorsqu'elle atterrit sur la joue de Tsuna. Il se jeta dans mes bras. Mio Dio! Je ne sais plus depuis quand je rêvais de ce moment. Je le serai contre moi. Ce fut lui qui parla en premier les larmes dévalant toujours ses joues.
"Quand ... Quand je t'ai pas vu ... J'ai ... J'ai cru que j'avais eu une hallucination à ... À cause de la fatigue ... J'ai eu si peur d'avoir ... D'avoir encore rêvé ... Dis-moi que je ne rêve pas Mukuro ... Mukuro ... Je t'en prie ..." Je saisis son visage et le regardai, il était si beau. Je n'avais qu'une envie. Je me mis à fixer ses lèvres. J'hésitais. Oh et puis merde! Je m'emparai de ses lèvres avec tendresse. Il accentua le baiser. Il entourait ses bras autour de ma nuque alors que je posais mes mains sur ses hanches. On s'embrassait avec de plus en plus de passion. Je l'allongeai délicatement sur lui me mettant contre lui, je le fis basculer sur moi et l'enlaçai. Mettant ainsi fin aux baisers. Je ne voulais pas que notre première fois ensemble se déroule ainsi.
"Tsuna, je t'aime tant, je t'aime tant. Je ne pensais pas dire cela a une personne un jour mais avec toi je suis tellement différents. Je suis si bien. Si heureux. " Je ne pus continuer ma tirade romantique qu'il se jeta sur mes lèvres. Il se mit contre mon oreille et me susurra
"Ti amo mio amore" C'est bon il m'avait achevé, fin du romantisme. Je me saisis sauvagement de ses lèvres. Je voulais plus. Mais lui était trop fatigué, ses blessures encore présentes. Ce fut un bleu sur son cou qui me remit à l'ordre. Je lui embrassai le front avant de le faire passer sur le côté pour que l'on soit tout deux face à face.
"Dis Tenshi" Je le vis rougir, je sens que je l'appellerai souvent ainsi. Il est mignon quand il rougit. "Pourquoi tu te trouves dans cette ville?" Je le vis rougir une nouvelle fois et détourne le regard. Je vais commettre un viol s'il continue à être si mignon.
"J'ai tout fui pour te revoir. " Il n'osais me regarder. Je l'embrassai chastement, le sourire aux lèvres.
"Tu les as abandonné à leur triste sort?" Il me regarda de nouveau, le sourire aux lèvres
"J'ai laissé le commandement à Hibari. C'est lui qui à tout fait pour que je te rejoigne. Il en avait marre de me voir comme ça. " Je suis un peu jaloux de leur relation mais faut avouer que l'alouette ma bien aidé sur ce coup-là, faudra que je le remercie. "J'aimerai me reposer un peu avant qu'on rentre à la maison. " J'écarquillai les yeux.
"Tu veux qu'on y retourne? Mais je croyais que !" Il me posa son doigt sur mes lèvres me disant de me taire et d'écouter. Je ronchonnai un peu mais l'écoutai tout de même. Il rigola, de son rire cristallin. Mio Dio! Comment peut-on retomber amoureux d'une personne à chaque fois qu'on l'a vois?
"Je m'en fou de ce qu'il pense. Et pour la descendance on trouvera bien une solution. S'ils me veulent dans la mafia c'est avec mon homme. Sinon ils auront un légume. Ou un herbivores comme dit si bien Kyo-san." Mon homme ... Pourquoi de simples mots me mettent dans un tel état? Je l'aime, mon homme à moi.
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