~ Chapitre IV : Effets secondaires ~
Mon corps brûle dans le lit et j'ai l'impression que la totalité de ma peau est entrain de s'enlever de ma chaire, j'essaie de trouver une meilleure position alors que des gouttes de transpiration glissent sur ma peau ... J'ai l'impression que mon dos se déchire au point de me recroquevillé sans savoir quoi faire, ma main tente d'attraper la couverture de Nathan pour demander de l'aide ... Je ne veux pas mourir maintenant !
- Nathan : Hm ... Qu'est-ce qu'il y a ? ...
Ses mots parviennent difficilement à mes oreilles avec la sensation que mon coeur est maintenant dans ma tête, cette sensation horrible semble pouvoir me tuer ...
- Nathan : Allen ! Ça va pas ? ... Merde, t'es bouillant ...
Ma main repousse violemment la sienne en sentant le simple contact qui me donne l'impression d'une poêle bouillante, qu'on arrête ce supplice ...
- Nathan : J ... J'appelle Aloïs ! Ne bouge pas !
Vu l'état dans lequel je suis, je n'ai pas vraiment l'intention d'aller quelque part ... L'eau de la douche qui coule ressemble à des tambours sur lesquels ont frappe sans retenu.
- Moi : J ... J'ai mal ...
Quelques larmes commencent à couler d'elles même pendant qu'il pose une serviette d'eau froide sur moi, me faisant pousser un hurlement qui le fait paniquer.
- Nathan : A ... Allen ... T'en fais pas d'accord ? ...
J'entends sa voix trembler et sens l'affolement dans ses gestes pour éviter de me faire mal, le faisant finalement pleurer sous mes cris qui n'arrive pas à se calmer ...
- Nathan : Désolé ... Je suis désolé ... Allen ...
Les choses deviennent floues par la suite mais la sensation de brûlure revient en me réveillant, j'observe autour de moi et remarque Nathan au bord du lit pendant qu'Aloïs s'est trouvée une place au sol.
- Moi : N ...
La voix cassé et la désagréable sensation de quelque chose de coincé me fait faire une grimace, il faut pourtant que je réveil Nathan ... Ma main vient glisser dans ses cheveux et remarque que ses yeux sont rouges.
- Nathan : Hm ... Allen !
Ses bras viennent enlacer mon cou et son poids me fait tomber dans le lit sans avoir le temps de le reprendre correctement, il se redresse sur moi et semble m'observer attentivement.
- Nathan : Tu m'as fait peur ... Tu hurlais à la mort ! ... Je savais pas quoi faire ...
Ses yeux rouges brillent comme si il allait pleurer à nouveau, j'attrape sa tête et le colle à moi en caressant son dos.
- Moi : Chut ... doucement ... Tu as fait tout ce qu'il fallait ... Tout va bien ... C'est fini ...
Les pleures finissent par réveiller le policier qui se redresse rapidement pour venir me voir, l'air vraiment inquiet à son tour.
- Aloïs : Ça va mieux ?! Comment tu te sens ?!
- Moi : ... Mieux ...
- Aloïs : À force de crier tu as du te faire mal à la gorge ... Je vais te faire une boisson ...
- Nathan : Refais jamais ça !
Son poing vient s'écraser sur mon torse me faisant tousser par réflexe, sa tête se redresse rapidement me donnant un coup au passage à la mâchoire.
- Nathan : DÉSOLÉ ! Merde ... Je voulais pas ! Ça va ?
- Aloïs : Il sort a peine d'une crise et tu le frappes ? ... Halala ...
- Nathan : Dis pas ça ! ... Ça va ? ... Ça fait mal ? ...
Nathan est un ange et Aloïs l'aide en apportant de quoi m'en remettre, j'espère ne pas trop les avoir dérangés quand même ...
- Moi : ... Heure ...
- Aloïs : Il est 5h ... Ta crise s'est déclenchée à 2h ... J'ai voulu appeler une ambulance mais Nathan pleurait tellement que ... J'ai pris un cachet au commissariat pour te le donner ... Tu n'arrivais pas à avaler alors j'ai un peu forcé, désolé si tu as mal à la gorge ...
- Nathan : ... Je savais pas quoi faire ... Tu hurlais tellement ... A chaque fois que je te touchais ... J'avais l'impression de te tuer ... Mais je sais que tu n'as pas d'assurance ... Alors ... J'ai pas réfléchis ! Excuses-moi !
J'essaie de sourire et caresse ses cheveux pour qu'il soit rassuré, impossible de lui en vouloir vu les circonstances ...
- Aloïs : Au moins, on sait que c'est vraiment pour toi les cachets ...
- Moi : ... j'aimerais ... Ne pas dire ... Que j'en ai prit ... Si possible ...
- Aloïs : T'en fais pas pour ça ... On ne dira rien ... J'ai repris des cachets au cas où ... Alors, si tu sens que ça ne va pas ! Dis-le à Nathan ... Il t'en donnera ...
- Moi : Merci ... J'ai cru mourir ... Mon corps entier semblait brûler ... Je ne me souviens plus de grand chose ... Seulement de bruits sourds ...
- Aloïs : Je dois aller chercher ta mère ... Je reviens pour toi vers 8h ... Reposez-vous en attendant ...
La réponse se fait avec un hochement de tête, la gorge commençant vraiment à faire mal ... Il y a mit le bras pour que ce soit si désagréable ? ...
La porte se ferme quand il sort et Nathan me fait me coucher dans le lit en se mettant contre moi sous la couverture, sûrement par peur de ne pas réagir à temps ...
- Nathan : Dodo ... J'ai mis un réveil ... Et si tu sens la moindre chose ... Tu me réveil tout de suite !
- Moi : Même si c'est ton érection ?
Un petit rire me prend malgré ma gorge et je le sens frapper dans mon ventre en m'insultant de différents noms, autant rire un peu ...histoire qu'il ne soit plus autant stressé ...
Le sommeil fini par rapidement arriver et le réveil nous tire de notre sommeil, Nathan s'est réfugié en boule contre moi et ma main passe dans ses cheveux acajou pour qu'il se réveil.
- Moi : Je vais prendre ma douche !
J'enlève ses bras de mon ventre et laisse couler l'eau pour qu'elle puisse chauffer pendant que j'enlève mes vêtements, ma peau semble être devenue bien plus sensible ... La sensation de l'eau chaude qui glisse sur mon corps me donne des frissons désagréables, autant se dépêcher de sortir pour se sécher ...
- Nathan : T'as déjà fini la douche ?
- Moi : Oui, vas-y aussi ...
- Nathan : Dis que je pu aussi !
Ma tête se penche vers lui avant que je ne fasse semblant de le renifler pour le taquiner, mon visage imite une grimace de dégoût qui le fait rougir avant de râler.
- Nathan : Espèce de ... De chien !
La porte de la salle de bain se claque pendant qu'un rire m'échappe de le voir mécontent, bien sûr qu'il ne sent pas mauvais ... c'est même plutôt l'inverse ... il a l'odeur du bois et c'est une odeur que j'apprécie particulièrement.
- Moi : Je vais chercher de quoi déjeuner à côté !
- Nathan : Prends moi du pain et de la pâte à tartiner pour ce matin !
- Moi : Pas de problèmes !
J'attrape mon porte-feuille en finissant de m'habiller et me dépêche d'aller à la boulangerie avec la trottinette pour aller plus vite, la commande se fait rapidement et le retour vers l'atelier est tranquille.
Il faut dire qu'ils ont des bons supports pour les chocolats chaud et avec une baguette, ce n'est pas très difficile de piloter l'engin.
- Moi : En tout cas, le pain est bien frais ! Il est encore chaud, ça va lui faire plaisir !
J'entre et pose le pain avec les croissants sur la table, la pâte à tartiner à côté des chocolats chauds et l'ordinateur pas trop loin pour regarder un film d'horreur pendant qu'on prend le temps de manger. Il se peut que je me sois fait un petit plaisir avec deux religieuses que j'ai mis au frigo pour qu'elles restent bien fraîches, c'est toujours bon de se faire plaisir ~
- Nathan : Hm ~ ça sent bon tout ça !
- Moi : Viens manger ! Je lance le film !
Aloïs arrive à 8h16 et toque à la porte avant d'entrer avec deux autres policiers, c'est assez surprenant de voir autant d'hommes en uniforme dans l'atelier ... vu le nombre de choses qui ne sont pas vraiment légales ...
- Aloïs : Je vois que ça mange bien par ici !
- Moi : Hm ? Il fallait en laisser ? Il reste un peu de chocolat chaud si quelqu'un en veux !
- Policier : On est pas là pour faire amis-amis ... veuillez nous suivre pour faire votre déposition ...
- Aloïs : Doucement ... on est pas là pour les arrêter alors soyons gentils ... on est seulement là pour leur dire de venir ...
- Moi : Drôle de façon de déposer une invitation ... On peut y aller par nos propres moyens ? Monter dans une voiture de police ne m'enchante pas vraiment ...
- Aloïs : Si la voiture de fonction ne convient pas, je peux vous emmener tous les deux dans la mienne ! Au moins les choses seront faîtes et je peux vous redéposer par la suite !
- Nathan : D'accord ? ... on a pas mal de choses à faire ... donc autant que ce soit fait rapidement ...
Les deux policiers sortent en ayant l'air agacés ... comme si ils ne voulaient pas être là à faire leur travail, Aloïs semble assez détendu mais aussi distant ... ce qui est normal en soit.
- Moi : Je prends mes affaires et on y va ...
Nathan suit rapidement Aloïs pendant que je ferme la porte à clef pour pouvoir les rejoindre, les deux camarades de travail de notre amis s'en vont avec leur voiture de fonction pendant qu'on monte dans la voiture personnelle d'Aloïs.
- Moi : Ils ont pas l'air très sympa ceux-là ...
- Aloïs : De base, je devais venir seul ... mais ... ta mère n'a pas été très coopérative ...
- Moi : Ha ...
- Nathan : Du coup ils sont venus avec toi pour éviter des soucis ... logique ...
- Aloïs : Aller, on y va ! Nathan, tu resteras avec moi et Allen ira faire sa déposition ... tes parents seront là avec une assistante sociale et l'avocat de ta mère ... ton père nous a donné d'autres cachets ...
La voiture roule tranquillement et finie par s'arrêter dans le parking à côté du commissariat, nous laissant finir la route à pied jusqu'à l'accueil où Aloïs nous laisse patienter un moment ... le temps de vérifier que tout soit prêt dans la salle.
L'attente ne sera pas longue avant qu'il ne revienne nous chercher pour m'inviter à rentrer dans une salle où mes parents sont sont là avec trois autres personnes ... Nathan suit notre guide jusqu'à un autre bureau où ils attendront le temps que tout soit fini.
- Policier : Bonjour ! Je suis le policier chargé de vous poser quelques questions ... si vous voulez bien vous asseoir !
Mon père me salue rapidement alors que ma mère ne pose même pas les yeux sur moi, me donnant l'impression de la jeter dans un ravin ...
- Moi : J'aimerais finir rapidement si c'est possible ... je ne suis pas vraiment en bons termes avec eux ...
Le policier me demande de me présenter puis de lui expliquer la relation que j'ai avec chacun de mes parents avant de me faire parler de la soirée où je suis finalement parti, le lendemain où on a découvert les cachets et les questions qui s'en suivent reste un peu sans floues ...
- Policier : Avez-vous une idée de la personne ciblée par ces cachets ?
- Moi : Non ...
- Policier : Pensez-vous avoir déjà prit ces cachets ?
- Moi : Je ne sais pas ...
- Policier : Avez-vous prit un cachet récemment ?
- Moi : Non ...
Je sais que je ment mais je ne compte pas lui expliquer ce qu'il s'est passé cette nuit et encore moins s'il faut que j'aille dans un centre de désintoxication, il en est hors de question ... quitte à finir par arrêter tout seul ... si c'est une drogue ...
- Maman : Tu ... n'as vraiment pas prit de cachets ? ...
- Policier : Madame ! Soyez consciente que tout ce qui se dit dans cette pièce pourrait se retourner contre vous !
- Maman : Vous ne comprenez pas ! ... Tu n'as vraiment rien pris ? Vraiment ?
J'observe ma mère dont le visage démaquillé se déforme comme un mélange de bonheur et de sadisme ... ce qui me rend vraiment mal à l'aise ... en quoi se serait si bien de ne pas avoir à en prendre ? ... Mon père m'observe et soupir avant de prendre la parole à son tour ...
- Papa : Il faudrait que nous parlions après tout ça ...
- Moi : Hm ...
La déposition continue et un infirmier fini par entrer avec de quoi faire une prise de sang ... si on retrouve des traces du cachet dans mon sang, je risque de très gros problèmes ... mais après ... il est possible qu'il reste des traces de toute façon si ça fait longtemps que j'en prends ...
- Moi : Je peux refuser la prise de sang ?
- Policier : J'aimerais bien vous dire que oui mais ce cachet pourrait avoir des effets inconnus ... autant ne pas prendre de risque ...
- Infirmier : Tout ça ne prendra que quelques minutes ...
- Moi : Hm ... je n'aime pas vraiment les aiguilles ...
La prise de sang ne dura vraiment que quelques minutes et il repart satisfait d'avoir reçu de mon sang.
Le policier me demande finalement de relire ce que j'ai dis et de signer pour pouvoir me laisser sortir, ce qui me sépare à nouveau de mes parents ... ma mère semble vouloir me parler mais il n'y a que mon père qui est autorisé à me suivre dans le couloir.
- Papa : Tu vas bien ? ...
- Moi : Hm ...
- Papa : Je vais t'expliquer certaines choses mais j'aimerais que tu gardes en tête que tout ça est ce que ta mère m'a dit ... d'accord ? ...
- Moi : Dépêches-toi ... j'ai des courses à faire et une lessive aussi ...
- Papa : D'accord ... Déjà ... Nous ne sommes ni elle, ni moi tes parents ...
Mes yeux se tournent rapidement vers lui totalement étonné par cet aveux de sa part, autant dire que je n'étais pas prêt du tout à ce qui allait suivre ...
- Papa : Viviane est ta tante, sa plus jeune sœur était ta vraie mère ... elle était magnifique ... Viviane et Miko n'avaient pas le même père ! Ton grand-père maternel est un japonais ... il a voulu te prendre avec lui mais malheureusement ... il est mort peu de temps avant la décision de justice ... ta tante t'a prise avec elle et je voulais garder un œil sur toi ... J'étais fou amoureux de ta mère mais elle n'a jamais répondu à mes sentiments ... Elle avait trouvé un homme, était heureuse avec et est tombée enceinte ...
- Moi : Attends ... quoi ? ... Ralentis ...
- Papa : Miko a eu son diplôme et est partie étudier à l'étranger par la suite ... elle a rencontré quelqu'un ... elle n'a jamais rien voulu dire sur cette personne et un jour ... Quelqu'un est venu taper à la porte de tes grand-parents ... Tu étais dans ses bras ... on nous a annoncé la disparition de ta mère et ta tante a décidée de t'adopter ... tu avais les mêmes traits que sa sœur ... du moins au début ... Miko avait beau avoir des origines, le métissage a eu raison de certains traits ... mais toi ! Tu ressembles beaucoup à ton grand-père ... on s'est dit que ton père devait être japonais lui aussi ...
- Moi : Stop ... qui est mon père ?
- Papa : Personne ne sait ... ta mère ne nous en parlait jamais en détails ... Quand on t'a déposé, ta tante a eu une grosse somme d'argent et une lettre qu'elle devait lire ... on lui disait de ne jamais te faire mordre quelqu'un ... que si tu avais un jour de la fièvre ou autre ... il faudrait suivre des instructions ... elle a encore dit au policier tout à l'heure qu'un inconnu dépose les cachets ... qu'elle avait peur et ne savait plus quoi faire avec les paquets ... elle a prit l'exemple d'une fois quand tu étais petit ... On t'avait mis dans une crèche et comme ça peut arriver ... tu t'es fais mordre par un gamin ... en réponse ... tu l'as mordu aussi assez fort pour le faire saigner ... tu as fini malade toute la nuit ! Viviane a cru que c'était le gamin qui t'avais donné une maladie ...
- Moi : Elle est un peu folle non ?
- Papa : C'est ce que je crois ... mais elle n'a jamais été violente avec toi physiquement ... sauf le soir où tu es parti ... je suis désolé ...
- Moi : ... Tu as servi de gardien ... c'est bon ... mais je fais quoi maintenant avec ces informations ? ... Hein ? ... Je ne sais pas d'où je viens au final ... je ne sais même pas à quoi ressemble ma mère ...
- Papa : ... ça ... je peux l'arranger ...
Sa main entre dans sa poche pour en sortir son porte-feuille, une photo glisse doucement du cuir avant de se figer devant mes yeux ... Il y a une jeune fille sur la photo avec un kimono pendant que des feux d'artifices sont figés dans leur explosion, le paysage ressemble à un festival et la jeune fille rit en semblant heureuse.
- Papa : Voici Miko ... c'était juste avant d'avoir les diplômes, on est partis au japon pour voir sa famille ... c'était magique ...
Mon regard reste fixé sur la photo comme si une porte venait de s'ouvrir dans ma tête, une forte impression de tristesse et de crainte monte pendant que mon père me prend contre lui comme pour me rassurer.
- Papa : Prends ton temps ... Je te laisse la photo ... je comprendrais que tu ne veuilles plus avoir de liens avec nous ... mais ... j'aimerais beaucoup avoir te tes nouvelles de temps en temps quand même ...
- Moi : Hm ... avec toi d'accord ... mais je ne veux plus rien à voir avec ton ex ...
Mes dents se serrent rien qu'au fait de devoir l'appeler "maman" ou dire son prénom ... tout ce que je veux c'est de rentrer chez moi ... à l'atelier.
Il me donne la photo et me laisse finalement rentrer avec mes deux amis pour rentrer au conteneur, personne n'ose parler et je regarde la photo de ma mère ... réinventant des histoires pour tenter de trouver laquelle me semble la meilleure.
- Nathan : ... Tu vas bien ? ...
- Moi : Hm ...
Mon regard fini par se détourner et je tente d'expliquer tant bien que mal ce qu'on m'a dit, mon secret de famille si on peut dire ...
- Aloïs : Cette femme est tarée ! Mais lui n'est pas vraiment mieux ... pourquoi avoir attendu tout ce temps ? ... juste à cause de ta mère ? ... Tss ... et ton père c'est le pire ... il t'a juste abandonné avec de l'argent ...
- Nathan : Hm ! Aloïs a raison ! Tu devrais couper les ponts avec eux ... de toute façon ! Tu vas bientôt être majeur !
- Moi : Hm ...
- Aloïs : Je dois y aller ... je viendrais en début de soirée après le boulot ...
- Nathan : Merci beaucoup ! Je vais prendre soin de lui !
On sort de la voiture pendant qu'Aloïs reprend la route pour retourner au travail, Nathan se fait dominant et je me laisse faire quand il m'installer dans le canapé avec mes religieuse et de l'alcool.
- Nathan : Aller ! On va te faire oublier tout ça !
- Moi : Si Aloïs rentre, il peut t'arrêter pour faire boire un mineur tu sais ?
- Nathan : Chut ! Bois et mange !
On profite de l'après-midi au calme et on décide d'aller faire les courses avant l'arrivée du troisième, heureusement qu'il y a un petit magasin à quelques minutes de chez nous ...
- Nathan : Tu crois vraiment que c'est une bonne idée de tenter des gâteaux ? ... On a pas de quoi les faire cuir ...
- Moi : T'en fais pas ! On a un micro-onde ! Fais-moi confiance ! ce soir ce sera des pâtes et un gâteau au chocolat dans un mug ~
- Nathan : Je pourrais toujours commander au cas où ...
Le temps d'aller faire un aller-retour rapide pour laver les vêtements, histoire de ne pas trop faire trainer le linge sale.
Je commence tout de suite la cuisine en rentrant et réussis à faire cuire les pâtes au micro-onde, finissant par en faire des pâtes carbonara non italiennes, vient ensuite le moment de préparer la pâte au chocolat pour les mugs.
- Nathan : Je retire tout ce que j'ai dis ...
- Aloïs : Hm ~ ça sent bon par ici ~
Aloïs entre sans toquer et vient s'installer avant de recevoir un câlin de Nathan qui se met à côté de lui, ils ont l'air plutôt contents à deux.
J'amène le repas en faisant le serveur de grand restaurant et leur donne de l'eau comme si il s'agissait de vin, ils rient en se servant et Nathan va rapidement mettre un film de zombie avant de manger.
La soirée se termine tranquillement et Nathan fini par rentrer chez lui aussi pour éviter d'inquiéter son père, me laissant seul dans le lit à regarder des animaux faire des bêtises sur internet.
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