Laissez notre forêt tranquille

Ils arrivèrent au laboratoire, qui était entouré d'une dizaine de gens habillés d'une veste en tissu blanche.

Alix chuchota :
-Il faut faire vite, ils ont les tonneaux avec eux.

-Je sais. On y va ?

-On y va.

-C'est parti ! Croisons les doigts. Attache Benji ici.

-Oui chef.

Lucas souria au coin de sa bouche et lança un regard amusé à Alix.

Ils s'avancèrent d'un pas ferme et décidé vers les Animals-Killers.
Ceux-ci étaient occupés à parler et protégaient les tonneaux dans leurs dos.

Alors qu'Alix et Lucas n'étaient plus qu'à quelques mètres d'eux, une femme les arrêta :

-Hé ! Vous, là ! Ne bougez plus ! Que faites-vous ? Êtes-vous fous ? Sortez de cette forêt immédiatement !

Plus personne ne parlait et tous les regards étaient dirigés vers les courageux opposants au projet, Alix et Lucas.

Ciryl prit la parole :

-Encore toi ? J'espère que t'as pas ramené ton cabot, cette fois !

-Euh, ...
Dit Alix, paniquée.
Lucas pris la parole :

-Non, elle l'a pas ramené.

Cyril se tourna vers Alix :
-Tu vois, quand tu veux !
Il ricana.

-Bon, vous avez fini votre petit jeu ?
Dit Alix, énervée.

-Il vient à peine de commencer. Quand allez-vous accepter le triste sort qu'attend cette forêt ? Elle est déjà condamnée, de toute façon.

Lucas s'avança vers l'homme :
-Tu as une grande bouche, dis donc !
Le culot que t'as quand même ! Sais tu à qui tu t'adresse, mon vieux ? Tu demandes à des passionnés de tout abandonner ? De laisser cette forêt mourir sous nos yeux ?

-Mais pourquoi est-ce que cet endroit vous tient tellement à cœur ? Laissez-nous terminer ce qu'on a commencé, et allez vous trouver une autre forêt, elles sont toutes pareilles de toute faço..

Alix le coupa :
-Hep ! Je ne te permet pas ! Laissez notre forêt tranquille !

Cyril leva la main et fit des gestes incompréhensibles avec les doigts, tout en gardant le regard plongé dangereusement dans les yeux d'Alix.
Au même moment, deux hommes, vêtus de costard d'une paire de lunettes noir, arrivèrent et prirent Alix et Lucas par les bras et les emmenèrent de force en dehors du laboratoire.

Ils se débattèrent, mais, en vain.

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