Chapitre 6


Je replongeai dans mes pensées. J'avais étais surprise quand il avait dit que c'était plutôt impressionnant que j'ai pu aller jusqu'à voir ma capacités. Certes d'un côté, ça paraissait plutôt normal pour moi mais au final je ne suis qu'une novice dans ce monde.

Je me décidai de repartir et de retrouver mes parents chez moi. En sortant je retombai nez à nez avec Antoine.

-Hey ! Eliza attend ! Tu repars déjà ?

-Oui je dois rentrer chez moi. J'ai un peu besoin de me reposer.

-Je peux te raccompagnais jusqu'à la sortie ?

-Si tu veux.

On prit la route tranquillement puis au bout d'un certain temps, il brisa le silence :

-Tu sais tu nous as plutôt impressionné tout à l'heure.

-Pourquoi ?

-Certains d'entre nous n'arrivent même pas à trouver leur dons au fond d'eux, alors imagine les visualiser et voir ce que tu peux faire avec...

Nous continuâmes à parler de tout et de rien jusqu'à l'arbre de passage. Je lui souhaitai une bonne soirée puis je repartis.

De retour chez moi, il était déjà plus de dix-neuf heures quinze. Mes parents commençaient à s'inquiéter et j'eus le droit à un tas de questions auquel je dus répondre par un mensonge. Celui-ci fonctionna.

Quand je pus me retrouver seule, je replongeai une fois de plus de mes pensées.

J'avais à peine mangé et je tombai de fatigue dans mon lit. Et le sommeil vint me chercher.

~~~~~~~~~~

Je me réveillai ressentant étrangement des courbatures tout le long de mon corps. Aujourd'hui, vu que je n'avais pas cours, j'allais aller au manoir toute la journée pour approfondir mon apprentissage. Une fois que je fus prête, je repris le même chemin que la veille en réfléchissant tout le long. Il fallait que j'aille aux cours de contrôle car je crois que c'est l'une des meilleures choses à faire dans ma situation. Je m'enfonçai dans la forêt tout en prenant garde qu'il n'y ait personne à l'horizon. Bientôt j'arrivai à ma destination et je rentrai croisant au passage Susan au poste de secrétaire. La femme âgée d'une trentaine d'année arborait une chevelure rousse flamboyante accommodée de tâche de rousseur. Le tout lui donnait un air sage sous lequel on ne pouvait pas se douter qu'elle travaillait pour « l'ennemi ». En l'ayant au préalable salué, je partis dans ma chambre en empruntant le passage souterrain.

Une fois sur place, je changeai mes vêtements et regarda l'heure, plus qu'un quart d'heure avant le début du prochain cours. Je ne savais pas où il était et surtout pas comment m'y rendre. Une pensée bête me traversa l'esprit, et si j'essayais de l'appeler par la pensée sauf que cette fois je le ferais volontairement.

Antoine !!!!!!! hurlais-je intérieurement.

Soudainement quelqu'un toqua à la porte et en ouvrant j'en restai bouche-bée. C'était bien Antoine qui se tenait dans l'ouverture de la porte et à en croire son visage, il paraissait en colère. Je ne pus retenir un petit rire à la vue de sa tête.

-Mais t'es folle te crier comme ça !!!! Tu m'as tué la cervelle !!!!

-Je suis désolée, pour tout te dire, je ne pensais pas que ça allais marcher... répliquais-je rigolant encore à moitié.

-Je ne comprends même pas comment tu as fait.

-Moi non plus... avouais-je

-Bien. Sinon tu voulais quoi ?

-Que tu m'accompagne au cours s'il te plaît, lui demandais-je un sourire angélique aux lèvres.

-Si tu veux, de toute façon je voulais y aller.

Après un peu de marche, nous arrivâmes à la salle. Sous un geste galant, Antoine m'ouvrit la porte. La salle était beaucoup plus grande et il y avait des salles fermées par des vitres en verres. L'instructeur n'était autre que Mathis et il me sourit en me voyant.

Je me dirigeai vers le fond de la salle où se trouvait à la fois d'étrange machine mais aussi Mathis.

-Eliza, content de te voir, je vais donner les instructions aux autres en attendant attends-moi aussi.

-D'accord.

Les machines étaient très étranges, des fils tombaient de partout et une perfusion se trouvait à côté de chaque siège. Je n'étais en rien rassurer à la vue de celle-ci. Le jeune brun se rapprocha de moi et prit la parole :

-Bon, ces machines que tu voies, nous servent à apprendre à maîtriser notre pouvoir mais à l'intérieur de ton esprit. Cette perfusion sert à implanter un liquide contenant un agent actif dans ton esprit. Cependant il est nécessaire qu'il soit renouvelé à chaque fois car l'effet se dissipe rapidement. Ensuite une fois que l'agent est dans ton organisme ton esprit choisi de voir des choses pouvant t'aider à contrôler tes capacités mais à l'intérieur de toi pour que tout soit virtuel. J'espère que tu as compris.

-Hum... D'accord, finis-je par dire.

Certes je n'étais pas vraiment partante car ça me faisait peur mais je ne craignais rien après puisque c'était mental. Au moins j'allais apprendre à ne pas montrer cette partie de moi.

Il m'implanta l'aiguille dans le bras et mon esprit s'embruma.

-Il va falloir que tu fermes les yeux et que tu vides un maximum ton esprit.

Je fus transporté ailleurs, dans une forêt où se tenaient trois hommes. L'un des trois portait un bonnet et j'avais le pressentiment qu'il allait tuer quelqu'un, et d'après ce que j'avais appris il fallait toujours TOUJOURS écouter le pressentiment d'un banshee.

Il sortit son arme et la pointa entre les deux hommes mais je savais pertinemment que celui de gauche soufflai sa dernière prise d'oxygène. Je fus obliger d'hurler et en même temps je me réveillai sauf que mon cri n'avais pas été dans mon esprit et que tout le monde me regardaient. Heureusement il avait été plus fort dans ma tête quand vrai car de ce qu'on disait, un cri de banshee peut tuer quelqu'un tant il est fort.

Mathis m'aida à me calmer car je paniquais et il ordonna aux autres de reprendre leurs activités. Antoine s'approcha de nous et je ne pus m'empêcher de me plonger dans ses yeux bleus. Il paraissait inquiet et je n'avais qu'une seule envie à ce moment-là, c'était de me précipiter dans ces grands bras musclés. Dans mon esprit l'image de cette mort restait encore imprégné et je n'arrivais pas à m'en défaire.

-Eliza, ça va ? me demanda ce dernier.

-Euh oui je crois.

-Tu sais qu'en plus d'entendre ton cris de vive voix, tous les voyeurs l'on entendues dans leurs esprits.

-Je suis désolée, je n'ai vraiment pas fait exprès.

-C'est rien, nous nous doutions que tu ne l'avais pas fait volontairement.

-C'est pas tout, mais elle doit s'entraîner ! lui dit Mathis l'incitant donc à partir.

Quand il fût partis, Mathis me prévint que nous allions continuer à faire ça toute la journée si nécessaire car mon test approchait à grand pas et qu'il fallait que je sois prête. Si tous les « visions » se passaient comme ça, je crois que je vais mourir mais littéralement et non métaphoriquement.

Il me lança alors une nouvelle vision une fois que je fus calmée. Cette fois, j'étais chez moi avec mes parents et quelqu'un frappa à la porte. Mon père partit ouvrir et je l'entendis. Je me doutais de ce qu'il allait se passer et je ne voulais pas.

La vision continuait et j'essayai de la laisser s'écouler en me disant que rien n'était réel.

D'autres hommes arrivèrent par derrière et je fus prise de panique, je voulais me blottir dans un coin et dormir. Mais je ne pus le faire car mon intuition arrivait et que l'homme venait de sortir son arme pour la pointer sur....


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LCSkull

Chapitre réécris.

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