-Tout d'abord avant de commencer, dis-je d'une voix trahissant mon anxiété, je voudrais vous remercier tous de m'avoir cherché car j'ai eu des échos de vos faits. Je vous suis très reconnaissante et je dois dire que ça m'a beaucoup touché que chacun d'entre vous ai entrepris de me chercher. Malgré que vous ne m'aillez pas trouver, je ne peux qu'être reconnaissante quand même de ces actions. Ensuite certes j'ai été enlevée et torturée mais je ne souhaite pas être jugée comme faible. Je ne peux pas dire que j'ai vécu une expérience fabuleuse et encore moins agréable mais en vivant ce genre de choses, nous ne ressortons pas en étant la même personne. Je ressors plus forte mais plus terrorisée de ce que certains seraient capables de me faire vivre. Je n'ai plus aucune cicatrice visible ou physique pourtant elles restent en moi et ne guérirons probablement jamais. Sara n'est pas la coupable, elle a été manipulée et je l'ai toujours su dès lors qu'elle m'a parlé. Nous ne savons pas encore qui est le coupable car elle n'a pas encore parlé mais je suis sûre qu'elle le fera. Je ne peux pas dire que lui pardonner sera facile mais peut-être qu'avec le temps j'y parviendrais et en tout cas je l'espère même si les choses entre nous ne risque plus d'être les même qu'elles ont pu l'être. J'ai désormais peur de ce qui pourrait m'arriver ici et je sais que cette peur ne sera pas la plus simple à combattre mais je tenterai tous. Je n'aurai qu'une chose à vous dire ; faites très attention à vos amis et aux personnes qui vous entourent car elles peuvent se retourner contre vous à tous moments. Je vous remercie encore de vos efforts pour moi. Merci.

Puis je descendis de l'estrade en direction de la sortie, Freishta ne prit pas la parole après moi et tout le monde commença à partir petit à petit.

Je savais que les garçons me suivaient car j'entendais le bruit de leurs pas mais je souhaitais retourner dans ma chambre et effacer toutes les traces de drogues restantes et de vérifier que le carnet était toujours là.

Au début, j'eus du mal à me rappeler du chemin mais rapidement il me revient. En passant devant la sortie des sous-sols, là où je suis réapparue, je n'ai pas pu m'empêcher de frissonner. La porte a été fermée par un sceau magique et j'espère que personne ne pourra l'ouvrir. Plus jamais.

La porte de ma chambre apparaît de mon horizon et je me précipite pour y rentrer. Tout est sans dessus-dessous, plus rien n'est à sa place. Je commence donc par aller dans la salle de bain pour y nettoyer le robinet où la pastille de drogue avait été posée. Je m'acharne sur chaque tâche présente et sur chaque poussière. Tout doit être propre. Tout doit être comme avant comme si rien ne s'était passé.

Tout retrouve un semblant de propreté et de rangement et je regarde sous mon matelas si le carnet s'y trouve encore. Fort heureusement pour moi, il est toujours là et personne ne semble l'avoir pris mais ça ne signifie pas que personne ne l'a vu. Je dois rapidement le cacher à un autre endroit afin de ne pas compromettre sa sécurité et encore moins la mienne. Si quelqu'un de mal intentionné voyait ça, il pourrait avoir encore plus envie de me tuer et je crois avoir vécu suffisamment d'expérience de mort imminente pour le moment et je ne souhaite pas vivre ma propre mort.

L'arrière de ma table de nuit me semble un endroit plutôt bien pour y placer ce genre de choses, je la décale donc du mur et j'enlève le cache où je scotche le carnet avant de tout replacer correctement.

Ma chambre est rangée et j'entends du bruit sur le pas de ma porte.

En ouvrant je dois dire que je ne m'attendais pas à une telle chose ; une grande partie de mes camarades m'attendent devant avec un cadeau dans les mains.

Les larmes montent toutes seules jusqu'à mes yeux et je les essuie d'un revers de main.

-BON RETOUR PARMIS NOUS ! m'hurlent-ils tous en cœur

Les deux personnes se trouvant sur le devant du « troupeau » me tendent le paquet. Je vois Antoine et Lucas sourirent au loin tandis que je prends ce paquet.

Je l'ouvre délicatement et je vois une tonne de carte à l'intérieur mais ce n'est pas la seule chose que je vois, j'y trouve aussi toutes sortes de livres, de films et de CD provenant de l'ancienne époque.

Le fait que toutes ses personnes tiennent à moi ou comptent sur moi fait remonter une multitude de sentiments en moi qui s'accompagnent de larmes.

-Merci, murmurais-je en regardant l'assemblée.

-CALIN COLLECTIF !!!! hurle une personne que je ne connais pas.

Je fus immédiatement entourée de quelques paires de bras qui me soutiennent toutes. Toutes les personnes me lâchent et se reculent de quelques pas comme si elles attendaient que je dise quelque chose.

-Merci encore une fois à tous, me décidais-je à dire, ça me touche beaucoup. Vous êtes une deuxième famille pour moi tout aussi importante que ma famille du sang à la seule différence que vous êtes celle de mon cœur.

Des sourires commencent à illuminer certains visages bientôt imité par d'autres. C'est en ce moment précis que je vois l'ampleur de toutes les personnes présentes ici. Il y en a de tout âge, peu de personnes sont plus jeunes que moi seulement une ou deux, mais il y a aussi des personnes avec une bonne dizaine d'année de plus que moi. Tant de personnes sont ici juste pour moi, juste pour m'apporter leurs soutiens, juste pour me dire qu'ils croient en moi et qu'ils tiennent à moi.

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Un chapitre que je pourrais facilement qualifier d'heureux! Je dois dire que ça change un petit peu de d'habitude. 

J'espère qu'il vous aura tout de même plu malgré le manque d'action.

A la semaine prochaine!

Je vous embrasse bien fort

LCSkull

20/06/2017

Chapitre réécris le 04/08/2017