Chapitre 2
Je fus prise d'un besoin irrépressible de hurler. Je sortis précipitamment de la pièce non sans dire que je ne me sentais pas bien et que j'avais envie de vomir. Pourquoi ai-je envie de crier ?
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Une fois suffisamment caché des autres, je cria, un crie horrible à vous glacer le sang.
Je décidais de revenir en cours. Je ne me sens pas bien comme vidé de toute mon énergie mais en même temps ce cri m'avait procuré un bien fou !
Une fois de retour dans la classe, je sens tous les regards se braquer sur moi. Je reste indécise face à toute cette attention et surtout à toute ces personnes qui m'observent et me dévisagent.
-Mademoiselle, vous allez bien ? Avez-vous entendu ce cri ?
Ils m'avaient entendu.
-Oui, mais c'était quoi au juste ?
-Une banshee je suppose mais je n'en ai jamais entendu alors je ne peux pas l'affirmer avec certitude, déclara ma professeure.
Une banshee, voilà ce que je suis devenue, voilà ce que je serais désormais. Voilà mon identité.
Je retournai à ma place et elle continua son cours. J'étais encore sous le choc de cette révélation et sous le choc de mon cri.
Pendant encore trois longues heures, je vais devoir rester ici, assise dans cette salle car c'est la seule matière que j'aurais aujourd'hui.
Après les cours, Chloé était venue me demander si c'était moi, je lui avais répondu que non car j'étais aux toilettes. Comment pourrais-je lui avouer la vérité, lui dire que c'est moi ? Certaines personnes ne se font jamais remarquer et elle reste ici tapie dans l'ombre, mais la plupart du temps si quelqu'un les découvre, la personne est dénoncée et envoyée dans le secteur approprié ou alors elle est tuée.
Une fois nos trois longues et interminable heures terminés, nous étions allées faire quelques courses puis chacune de notre côté, nous sommes rentrées chez nous.
Pour le test, nous devions nous préparer une valise contenant les affaires que nous voulions au cas-où ne devions partir dans un autre secteur. Les dirigeants avaient quand même un minimum de sympathie et ils ne voulaient pas que l'on se retrouve sans rien sur le dos.
En attendant, je ne comprenais pas pourquoi je l'avais su aujourd'hui que j'étais une banshee, les professeurs nous avaient toujours dit que les personnes n'étaient au courant de leur « surnaturalité » que pendant le test car il laissé voir ce que l'on est vraiment.
Je savais que quelqu'un était mort mais je ne savais pas qui. Qui est mort ? Quelle est cette personne dont j'ai prédit le décès ?
-Eliza ! Es ce que tu vas bien ? Tu as entendu la banshee, me demanda précipitamment ma mère.
-Oui je vais bien, j'étais aux toilettes à ce moment-là.
-Ce n'étais pas toi j'espère, insinua mon père.
-Moi quoi ?
-La banshee.
-Non. De toute façon c'est impossible car je n'ai pas fait mon test.
J'espère qu'ils n'avaient aucun soupçon à mon sujet, sinon ils allaient devoir me dénoncer et je ne veux vraiment pas partir comme ça, comme une bête que l'on emmène à l'abattoir, comme une moins que rien vers une terre inconnue.
Je devais faire des recherches sur les banshee justement ce qui tombé bien puisque ça allait mettre utile. Et au bout d'une heure, j'avais écrit trois pages les concernant (et me concernant), j'avais donc appris des choses sur moi mais je ne savais toujours pas qui avait était tué. J'avais pourtant le pressentiment que lorsque j'avais poussé mon cri, la personne était morte à ce moment précis.
J'allumai ma télé pour regarder les informations, nous n'avions que trois chaines, une pour les infos, une pour les adultes et une pour les jeunes et les enfants. Toutes les trois dans le but de nous manipuler pour accepter ce gouvernement qui intérieurement ne convient à personne. Dans l'actualité, le premier mot que je repérai fut : MORT.
-Cher population, dit le présentateur, une nouvelle de taille aujourd'hui, une banshee toujours inconnue aux yeux des forces de l'ordre a poussé un cri dans le quartier Sud du secteur 1 non loin de l'institut, à la suite de ce cri, Monsieur James Gillon est décédé. C'est une bien triste nouvelle que d'apprendre que le créateur des barrières entourant les secteurs des créatures malfaisantes est mort. Nous en sommes tous très affecté car il a accompli de grandes choses.
Selon ce que je pouvais en croire, j'avais donc annoncé la mort de cet homme, je ne l'avais pas tué mais j'avais annoncé son décès, sa fin de vie, son départ vers l'au-delà. Mais je ne comprends pas comment j'avais pu faire cette chose. Théoriquement, je suis censée être rattaché à une famille que j'aurais déjà rencontré or je n'ai jamais rencontré un membre de sa famille puisque il était le dernier descendant.
Il commençait à se faire tard mais j'avais besoin de marcher.
Je sortis de chez moi après avoir pris le soin de refermer la porte et je dirigeai vers les lacs.
Après quelques minutes de marches, je me rendis compte que j'étais suivie, je ne pouvais pas dire par qui ou par quoi mais je savais que j'étais suivie. Je ne change rien de mon comportement et je ne fais que de passer dans des rues passantes où il y a encore des gens à cette heure.
Une dizaine de minutes plus tard, j'arrivai à ma destination, j'adorais cet endroit, il était magnifique.
C'était un regroupement de lac, il y en avait trois en tout et ces lacs étaient tous chaud, les chercheurs n'ont jamais compris pourquoi mais ils étaient toujours chaud, même en hiver. L'eau ne refroidissaient jamais et c'était pour ça que j'adorais venir ici et me prélasser dedans durant des heures.
Aujourd'hui, il n'y avait pas beaucoup de personne ce qui était plutôt rare ici car c'était l'un des plus beaux endroits de ce monde d'aujourd'hui.
Je me dirigeai vers le lac le plus proche et m'assis sur le bord, les pieds dans l'eau. J'adorais venir ici car tout était calme et serein, c'était la paix et je me vidai la tête à chaque fois que je venais ici. Le temps n'avait plus aucune importance malgré qu'il y ait un couvre-feu, je ne pouvais pas m'en préoccuper tout était si bien ici !
Au bout d'un certain temps (je ne saurais dire combien) quelqu'un arriva à côté de moi. Je sentais sa présence et je ne pus m'empêcher de le dévisager. C'était un jeune homme probablement un peu plus âgé que moi avec de beaux yeux verts et des cheveux brun. Il était grand et juste en regardant son visage, j'avais l'impression que c'était une personne en qui je pourrais avoir confiance. Je ne le connais pas, je ne l'ai jamais vu pourtant il me parait tout à fait gentil.
-Puis-je m'asseoir ? me demanda-t-il
Je fis signe que oui et il s'assit, de toute façon, je crois qu'il avait l'intention de s'assoir que je lui dise oui ou non.
-Quel magnifique paysage, continua-t-il
-Oui, répondis-je sans le regarder.
-Vous n'avez pas l'air très bavarde dites-moi.
Cette fois, je le regardai et le détailla encore une fois du regard.
-Non, en effet je ne suis pas très bavarde, je n'aime pas parler avec des inconnus, lui répondis-je froidement.
-Vous avez raison, on ne sait jamais sur qui l'on peut tomber.
-Tout à fait, mais maintenant j'aimerais je vous prie me vider l'esprit et si vous vous rester à côté de moi, je vous conseille de vous taire !
Il ne rajouta rien et suivis mon conseil. Je laissai mon esprit divaguait, comme à mon habitude et fixa l'eau.
Je sentais le regard de cet inconnu sur moi, il n'hésitait pas à me regarder celui-là !!
-Quand est-ce que vous aurez finis de me mater !!! lui dis-je
Il ne répondit rien et se contenta de continuer à me fixer continuellement pendant encore de longues minutes. Je lui reposai ma question et il me répondit :
-Je sais ce que vous êtes Eliza.
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Merci d'avoir lu ce chapitre!!! J'attends vos avis avec impatience!!
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LCSkull
Chapitre réécris.
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