Cette soirée, elle avait été la meilleure de toute ma vie ; nous avions regardé des films en mangeant des pizzas, fait des jeux de mimes pour qu'au final chacun s'endorme sur une autre personne. Une soirée mémorable qui restera à jamais gravé dans ma mémoire.

Je suis la première à me réveiller et je constate avec effroi que ma chambre est remplie de matelas, de boites à pizza et d'oreiller. Une chose est sûre, il va falloir tout ranger.

Une petite idée me vint en tête et je me dirige vers une pile de disque en prenant soin de ne faire aucun bruit pour le moment. Le premier a arrivé sous ma main est un disque de hard rock que je mets dans la chaine. En prenant garde à me boucher les oreilles, je mets le son au maximum avant d'appuyer sur « Play ».

La suite fut hilarante : tous mes amis se réveillèrent en sursaut et en criant. Puis ils me regardèrent en comprenant que j'étais à l'origine de ce vacarme. Je me mis à rire bientôt rejointe par ma petite troupe.

Nous avions tellement mangé la veille, que personne n'avait faim alors chacun pris son matelas puis tous ensemble, telle une armée, nous nous pavanâmes dans les couloirs du Manoir sous des regards amusés ou en colère des autres personnes.

Une fois chaque matelas remis dans sa chambre et une fois que chacun fut préparer, nous partîmes en direction des cours. Je devais m'entrainer, mais m'entrainer deux fois plus que les autres.

Personne ne savait de quoi j'étais capable pas même moi.

Je ne fus pas surprise d'apprendre que j'étais convoquée chez Freishta.

Je passais le portail magique afin de remonter dans les étages « accessible » à tout le monde.

Certains visages étaient fatigués et je me sentais un peu coupable vu le bruit que nous avions fait.

Cette fois je fus convoquée dans le bureau transparent, celui qui ressemblait plus à une salle de conférence qu'autre chose. Il prit la parole :

-Merci d'être venue, je voulais vous voir car nous pensons que vous allez vous transformer.

-C'est-à-dire ? Que voulez-vous dire par transformer ?

-Certaines banshee, les plus puissantes seulement, peuvent se transformer afin de rendre leur forme plus attrayante et de faire percevoir de la confiance pour au final poignarder les gens dans leurs dos si je puis dire. Les banshees sont des créatures fascinantes seulement elles ne sont pas moins dangereuses.

-Donc d'après vous, je vais changer ? Et je vais trahir des gens ?

-Oui, ce serait plus que probable puisque vous êtes un être déjà très puissant donc avec votre puissance vous pourriez sans problème vous transformer. Vous vous rapprochez d'eux pour mieux détecter la date de leurs morts.

-Et si je ne veux pas ! dis-je énervée.

-Vous n'aurez pas le choix. C'est comme quand la puberté arrive, vous n'y pouvez rien c'est naturelle. Dites-vous que c'est un peu comme votre puberté de banshee.

-Et je suis censée faire quoi moi ?

-Rien, vous ne pouvez absolument rien faire. Je ne sais même pas comment cette transformation se passe.

Je partis et il ne chercha pas à me retenir. J'avais besoin d'air et je sortis du bâtiment.

Avec mon ouïe, j'entendis que des gardes surveillaient l'endroit et je fis comme si de rien n'était. Je devais avertir l'intérieur sans paraitre suspecte alors je me retournai en direction des caméras en faisant mine de m'étirer puis j'articulai "gardes" en espérant que j'étais observée.

Je m'assis sur un banc un peu plus loin et je repensai et ces deux derniers jours. Il y a encore un jour, je passai mon test. Et deux jours auparavant, Chloé était toujours en vie.

La tristesse m'envahit et je commençai à pleurer dans le plus grand silence que je pouvais.

Je restais sur mes gardes m'entendant à ce qu'un garde vienne me voir mais rien.

Je repartis dans le plus grand calme puis je rentrai.

Tout le monde était au courant de mon message et il avait été ordonné que peu de personne reste ici. Seulement moi, je devais rester ici et plus particulièrement derrière une interface (N.D.A. les évolutions des ordinateurs).

Cette interface était bien plus récente que celle que j'avais vu quand j'allais encore à l'école. De plus ici, nous devions nous faire reconnaitre et créer une session : seul problème je n'en avais pas.

Susan vint s'asseoir à mes côtés et entra ses codes : scanner oculaire plus mot de passe.

Elle me laissa me créer un compte et me familiarisé à cet appareil.

J'ai accès à tant de choses : des documents scientifiques, d'autres de surveillance, des dossiers sur les habitants et un tas d'autres choses.

Un des gardes entra et malgré que je sois plutôt loin, je pus entendre la conversation.

Le soldat voulait vérifier que j'avais bien été affectée à mon poste et que je suivais bien la formation.

Je fis signe à une dame de faire comme si elle m'apprenait des choses puisque l'homme approcha pour vérifier par lui-même.

Par ailleurs, la femme m'apprenait réellement des choses et j'étais très contente et attentive à tous ce qu'elle me montrait. Je ne relevai même pas la tête quand il entra préférant faire comme si j'étais pleinement absorbé par ma formation ce qui sembla satisfaire l'homme. Je relevai la tête et Freishta me félicita d'un pouce en l'air.

Celui-ci revint quelques minutes plus tard une fois que le garde fût parti. Il me félicita de mon jeu d'acteur.

Puis il m'expliqua que c'était la première fois qu'un garde venait vérifier qu'une recrue était bien présente. Je l'informai que le gouverneur me voulait puisque j'étais brillante et coopérante. Seulement Freishta pensait que le gouverneur avait des soupçons concernant ma nature.

A priori le fait que je sois parfaitement concentrée dans mon « travail » avait convaincu le soldat qui lui avait dit que je semblais parfaitement satisfaite et heureuse de ce travail.

En effet j'aimais beaucoup être ici et finalement j'avais appris quelques petits trucs qui pourraient peut-être me servir. La technologie ici était vraiment très très haute et les caméras pouvaient zoomer jusqu'à un kilomètre plus loin en cas de besoins.

J'avais un cour de méditation dans cinq minutes et après mon autorisation de quitter les lieux, je partis en direction de celui-ci. Freishta m'avait demandé de vérifier s'il n'y avait plus de soldat et en zoomant grâce aux caméras, je pus voir qu'il n'y avait personne.

S'ils étaient vraiment venus pour moi ? S'ils avaient des soupçons ? Ma vie était peut-être en danger après tous.

~m

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Alors ? Votre avis?

En tout cas, j'espère que ce chapitre vous a plus même si il n'est pas très très riche en action mais bon tout les chapitres ne peuvent pas être avec trop d'action non?

Dans tout les cas, j'espère que l'histoire vous plaît toujours autant!

Prochain chapitre à la fin de la semaine ;)

LCSkull

14/11/2016

Chapitre réécris le 31/05/2017