Chapitre 15
Le paysage disparu et je retournai dans la réalité.
-C'est finis, calme toi. Tu n'es pas atteinte félicitations.
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En sortant de la pièce et bien que surprise qu'au final cette épreuve n'est pas duré longtemps, une autre surprise m'attendait. Quand je franchis la sortie de la pièce, je croisai Erwann et Oscar en train de parlant. Seulement quand ils me virent, leurs corps se transformèrent et de longues canines poussèrent. Je n'aurais jamais pensé qu'ils étaient « atteints ». Mais pourquoi sont-ils encore ici ? Font-ils partis d'une organisation similaire au manoir ?
Bien que je mourrais d'envie de m'enfuir en utilisant mes capacités surnaturelles, je ne le pouvais au risque de moi aussi me faire repérer. J'avais peur car plus j'avançai, plus ils me rattrapaient férocement. Si je n'utilisais pas mes capacités, je risquais d'être blessée mais si je les utilisais je risquais d'être démasqué et de devoir partir laissant mes proches seuls. Le choix est vite fait, je préfère rester auprès de ma famille et puis de toute façon même si ils me touchent je guérirais au bout de quelques heures.
Finalement je pris la fuite non sans me poser la question de savoir s'ils étaient pleinement conscients de leurs actes ou s'ils étaient sous une quelquonque influence.
Quelques mètres plus loin, ma cheville se tordit et je tombai au sol. Les deux jeunes hommes arrivaient désormais sur moi et la peur et la crainte d'être dévoré m'envahit.
Au moment où l'un d'eux allaient me mordre, ma vision se troubla et je me rendis que je n'avais pas bougé de la pièce, que ces dernières minutes n'étaient qu'une manipulation de mon esprit et que de ce fait rien n'était réel.
-Vous pouvez partir, vous n'êtes pas atteinte, me dit la dame d'une froide et sans émotions.
Seulement il se pourrait que cela ne soit qu'une énième épreuve. Et puis tant pis, je vais d'ici et voir par moi-même si les choses sont normales.
En sortant, je découvris les autres personnes qui sortaient elles aussi de cette épreuve. L'une d'entre elle était soutenue par deux gardes et deux raisons pouvait l'expliquer : soit qu'elle a fait un malaise ou soit qu'elle n'est pas dans la normalité qu'ils ont définis.
Un panneau lumineux indiqué la sortie et chacun se dirigea dans cette direction.
Madame Tain et la rousse se trouvaient également dans la foule de jeune ce qui pouvait ne signifier qu'une seule chose : nous avions fini et que maintenant nous allons avoir les résultats ainsi que nos propositions d'entreprises.
Je n'entendais pas le début du long discours interminable car j'avais bien d'autres pensées dans la tête notamment celle de ne pas m'être faite attraper. Je ne réussis qu'à me concentrer sur la fin et je ne perçus que ces dernières paroles :
-Nous allons vous appeler par ordre de prestige afin de vous remettre la liste de vos choix que vous devrais nous rendre avant de partir d'ici. Il est important que vous réfléchissiez bien puisque ce sera votre métier jusqu'à la fin de votre vie même si vous pouvez changer d'entreprise, ce qui requiert de l'argent et de la chance. Sans plus attendre, j'appelle Mademoiselle Simons Eliza.
Quand mon nom fut prononcé, je me rendis compte de deux choses : la première étant que j'étais la plus prestigieuse et la deuxième, qu'Oscar ne pouvait s'empêcher de me regarder avec un regard carnassier et fier.
Une fois sur l'estrade, la petite rousse me remit une enveloppe que je pris en la remerciant puis je repartis m'asseoir.
A l'intérieur de l'enveloppe était glissée une feuille où deux « entreprises » étaient marquées :
-le bureau du gouverneur en tant que secrétaire.
-le Manoir en tant qu'informaticienne.
Seulement je n'avais pas le choix, j'allais devoir prétendre jusqu'à la fin de ma vie que j'étais informaticienne.
Je remis mon choix au gardien et celui-ci appela un taxi à qui il remit mes affaires. Dès que je fus à l'intérieur je savais que désormais une nouvelle vie commençait.
Deux émotions s'emparèrent de moi : la joie de pouvoir retourner au Manoir afin d'expliquer à mes amis ma nouvelle différence et la tristesse pour avoir perdu une amis chère.
Cependant j'appréhendais légèrement d'avoir cette discussion avec eux mais je n'en avais pas le choix.
J'allais désormais vivre en communauté parmi des tas de personnes me ressemblant. Et maintenant je pourrai aussi parfaire mon exploration du Manoir car j'avais réellement hâte de me perdre dans la profondeur de ses jardins.
Mes parents allaient certainement me manquer car en quinze de vies, je n'ai jamais été séparé d'eux longtemps mais je savais que je les reverrais.
Mais je ne verrais jamais Chloé.
Au bout d'une heure de trajet, le Manoir apparut devant moi et le taxi se mit à ralentir. Après avoir déchargé mes affaires, il me laissa seule devant cette immense demeure.
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LCSkull
07/11/2016
Chapitre réécris.
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