Chapitre 32

Les semaines avaient passées... C'était les vacances de la Toussaint.

On avais planifié tout un programme avec Arthur. Pleins d'activités, pendant une semaine, tous les trois (et oui avec Alina).

Comme on n'avais que deux semaines, on s'était dit qu'il était préférable de consacrer la première aux devoirs et au travail pour pouvoir mieux profiter lors de la deuxième.

En devoir, j'avais un DM en math (facile), longue rédaction à faire en français (chiant) et une leçon à apprendre en espagnol (hyper facile).

Au début, j'avais pensé que ça serait hyper compliqué avec Alina dans les pattes, mais j'ai su profiter de ses coups de barre.

D'habitude à cette période de l'année,  on se rendait chez tante Paula avec mes parents. On restait 3 à 5 jours et tout...

Sauf que depuis deux ans, j'étais exclu de ce programme... Parce que je devais m'occuper de bébé ! Et surtout parce qu'elle ne supportait pas les longs trajets en voiture.

Du coup à ce moment, on était seules à la maison. Je me pliait en quatre pour pouvoir arriver :
- À faire à manger
- La changer de temps en temps
- La nourrir
- Faire un peu de ménage
- Mes devoirs...

En plus, elle faisait ses dents (celle du fond). J'étais totalement en manque de l'aide que m'apportait ma mère.

Je ne comprenais pas pourquoi  d'habitude tout ce passait bien et là, c'était l'apocalypse.

Et pour en rajouter, ma petite princesse prenait goût aux bêtises. Depuis qu'elle arrivait à contrôler ses jambes, c'était comme si elle arrivait à se téléporter.

Il suffisait d'un moment d'inattention, et tu la trouvais en train de jouer avec l'eau des toilettes.

Bref, Alina avait bien grandi et me donnait du fil à retordre.

Je me demandais comment j'allais me débrouiller quand je quitterai la maison.

Je savais que c'était bête de me poser cette question, mais c'était plus fort que moi.

Tout ce que je voulais c'était d'arriver à bien élever ma fille et la rendre heureuse.

×××××××××××××××××

J'étais en train de jouer avec elle. J'avais allumé la radio et avais mis le son à fond.

C'était une chanson de Beyonce. Alina s'était lever et avais commencé à "danser".

- Oh mon bébé, tu danse ? avais-je dis la voix ébêtée.

Elle était tombée dans mes bras en riant aux éclats.

Une petite sonnerie provenant de mon téléphone avait retentit. C'était un nouveau message.

J'avais tendu le bras pour l'attraper. C'était Tya :

À 14h09
Salut BoT, tu fait quoi ?

J'avais répondu immédiatement :
À 14h10
Rien et toi ? 

À 14h10
Rien non plus. Ça te dit d'aller au parc avec moi ?

À 14h11
Si tu veux.

À 14h12
Et n'oublie pas littleheart !

Je m'était tourné vers Alina.

-Ça te dit d'aller voir tata Tya ?

Je m'étais ensuite levée avec ma fille dans les bras et étais monter pour nous préparer.

×××××××××××××××××

Arrivé au parc municipal, j'avais aperçu au loin mon amie. Elle nous avait salué de sa main avant de venir nous rejoindre.

- Coucou ma puce !

- Salut !

Nous nous étions fait la bise.

- À ce que je vois tu n'as pas oublier de me ramener la petite princesse. avait-elle dit avant de sortir Alina de sa poussette pour la prendre dans ses bras.

On s'était mise à marcher.

On voyait bien que Tya aimait vraiment ma fille. J'avais même pensé à lui demander de devenir sa marraine.

Elle m'avait ensuite sorti de mes pensées :
- Alison ?

- Oui ? Tu disais ?

- Comment ça se passe avec la bande ?

- Quelle bande ?

- Bah Amira, Ryan et Nathan...

- Euh Amira c'est bof, Ryan je ne lui parle plus...

- Pourquoi ?

- C'est juste qu'on n'a pas garder le contact. Et Nathan j'ai plus envie de le voir.

- Je ne vous ai jamais compris vous deux.

- Comprend juste qu'il a été un vrai salopard avec moi.

- Ok d'accord...

- Et toi ?

- Je me suis remis avec Ryan.

- Quoi ?! ( je m'étais arrêté )

- Bah quoi ?

- T'es partie à sa fête ?

- Oui. On s'est vu, on a parlé, puis on s'est remis ensemble.

- WOW. Vous faites vite vous. Tu m'avais que tu ne voulais plus lui adresser la parole.

On s'était remise à marcher.

- En effet, sauf que c'est pas moi qui ai fait le premier pas. Le gars est venu me chercher chez moi.

- Là c'est beaucoup plus romantique.

- Oui beaucoup plus. avait-elle confirmé.

On faisait le tour du parc en parlant de tout et de rien. Après on avait décidé de partir au centre ville.

Nous étions rentrées dans le centre commercial, pour faire un peu de lèche-vitrine.

En arrivant à la fin de la journée, on avait décidé de se restaurer. J'avais pris un peu d'argent. 

On avait mangé à Pizza Hut puis on était rentré chez nous.

Arrivées à la maison, j'avais préparer un biberon à Alina et on s'était posé  sur le canapé devant un film d'animation.

J'étais é-pui-sée. J'attendais juste qu'elle s'endorme pour pouvoir retrouver mes draps.

×××××××××××××××

La sonnerie de la porte d'entrée m'avait réveillé en sursaut. Il ne devait pas être plus de 6h du matin.

J'avais attendu que la personne se lasse puis parte.

Mais c'était tout le contraire ! Elle insistait encore plus. J'étais descendu pour voir qui c'était.

- C'est qui ? avais-je demandé d'une voix endormie.

- Nathan.

- CASSE-TOI !

- Tant que tu n'ouvrira pas je continuerai de sonner !

- VA TE FAIRE VOIR !

J'étais plus qu'énervée. Le gars était venu au calme chez moi, juste pour me faire chier.

J'allais faire demi-tour quand il résonna.

J'avais finalement ouvert la porte , je ne voulais pas qu'il réveille Alina. Il était rentré sans même y être invité.

J'avais fermée la porte derrière lui (pas à clé) et je m'étais tourné pour lui faire face.

- Qu'est-ce que tu veux ? l'avais-je interrogé d'un ton froid.

Il s'était permis de s'installer dans le canapé.

- Je suis venu prendre ma fille. m'avait-il répondu d'un air déterminé.

- Euh ça ne va pas être possible. Elle dort et il est hors de question que je la réveille pour toi.

- En fait, je veux que tu me la donne pour de bon.

- Tu peux toujours rêver.

- Tu vas voir.

- Tu vas quand même pas recommencer, j'en ai marre de tes histoires pleines de bluffs. avais-je dis ironiquement.

- J'ai l'air de bluffer ?

- Bah oui. Comme d'hab' quoi.

- Tu verras j'engagerai les meilleurs avocats...

- Bref la j'en ai plus qu'assez ! SORT DE CETTE MAISON !

- Je ne bougerai pas.

- SORT !

- Je ne bou-ge-rai pas.

- C'est bon Nathan t'as gagné j'appelle la police !

Je m'étais dirigé vers le téléphone fixe.

- T'es vraiment une gamine, t'as même pas le courage de m'affronter. Tout de suite "aux grands mots les grands remèdes".

- Je m'en fiche.

J'avais composé le 17 et j'avais appelé.

- Tout ce que les gens disais sur toi était vrai. T'es qu'une pute qui couche au premier RDV.

J'avais levé les yeux du fixe et je m'étais approché de lui.

- Quoi ? avait-il demandé d'un air désinvolte.

Je l'avais giflé. Sa tête avait fait un 90° à droite. Il s'était levé d'un bond. Je m'étais mise à reculer, de peur de me manger un coup.

Mon dos avait fini par heurter le mur, je me croyais à sa merci. Il avait levé sa main signe qu'il allait riposter.

Par réflexe, j'avais protégé mon visage avec mes bras et j'avais fermé les yeux.

Il avait frappé dans le mur et s'était mis à pleurer. J'avais tout de suite baissé la garde.

- Je ne pensais pas un mot de ce que je t'ai dis... Je... Je suis complètement perdu...

Il était reparti s'assoir.

- J'pensais que t'allais revenir vers moi... Mais tu m'as complètement rayé de ta vie. Tu m'as remplacer.

Il avait marquer une pause avant de continuer.

- Je t'ai toujours aimé Alison... Même depuis le jour de la rentrée en second, tu m'avais déjà tapé dans l'oeil. avait-il dit avant d'essuyer ses yeux embués de larmes.

- Nathan, il est temps que tu comprenne que j'ai tourné la page. C'est pas en m'envoyant ton frère ou qui que ce soit d'autre que tu arriveras à me reconquérir. J'aime un autre maintenant. J'ai pas envie d'être méchante avec toi, mais si tu continue  de forcer, je serai obligé de remettre les point sur I. Si tu veux on peut rester ami. De toute façon je ne pourrais jamais me débarrasser de toi, tu es le père d'Alina et j'ai pas envie de me quereller avec toi jusqu'à ses 18 ans... Tu n'est pas d'accord avec moi ?

Il avait levé ses yeux vers moi avant de tout simplement hocher la tête . Je m'était ensuite assis à ses côtés.

- Si je devais recommencer je ferai tout pour te garder. avait-il continué. Alors tu l'aime vraiment ?

- Oui, je l'aime et j'espère passer ma vie avec lui.

- Si un jour, tu changes d'avis, je serai toujours dispo.

- Moi je dis que tu trouveras ton âme-soeur et elle te rendra heureux.

- Si tu le dis.

Ces dernières paroles sont suivis d'un long silence.

- Je peux te demander une dernière faveur ?

- Quoi ?

- Je peux t'embrasser ?

- Heu...

- S'il te plait. Une dernière fois.

Je ne savais pas quoi répondre. J'avais décidé d'accepter, si ça pouvais lui remonter le moral.

- D'accord.

Il avait pris mon visage en coupe avant de poser ses lèvres sur les miennes.

Je n'avais pas l'intention d'en faire part à Arthur. Puis je ne sais pas pourquoi mais je lui avais rendu son baisé.

Soudain, le baiser était devenu plus profond. Ses mains étaient descendus sur mes hanches et les miennes sur sa nuque. J'étais complètement avachie sur le canapé.

Pourquoi ne pas l'avoir repousser ? Je ne sais pas. Peut-être que j'étais en manque...

Mais lorsqu'il avait descendu ses mains sur mes fesses, j'avais pris tout de suite pris conscience de l'erreur que j'allais commettre et que je ne pouvait pas faire ça à Arthur.

Je m'était dégagé de son emprise avant de me redresser, laissant Nathan dans l'incompréhension totale.

- Je ne peux pas lui faire ça. avais-je fini par dire.

- Mais regarde ! On était bien là !

- Je ne veux pas briser mon couple. Désolé.

Il s'était levé, agacé, énervé, bref dans tout ses états avant de sortir en claquant la porte.

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Merci d'avoir lu ce chapitre ! 1690 mots pour me faire pardonner de mon absence.
Et on se retrouve au prochain chapitre !

AVIS&VOTE
Bye !  🖐

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