Chapitre 25
J'étais rentrée chez moi. Je nous avait installées , moi et Alina, dans le canapé du salon et nous regardions un dessin-animé.
Alina était si calme quand elle regardais la télé. J'avais pris mon téléphone, dans ma poche arrière gauche et avais remarqué qu'il y avait un nouveau message.
J'observais mon téléphone et je vis une grande fissure. "Ça m'apprendra à le jeter contre le mur" m'étais-je dis mentalement.
J'avais ouvert le message :
À 14h32
Salut Alison, ça fait si longtemps qu'on ne s'est pas vu. Si tu te demandes qui c'est, ne t'inquiète pas c'est moi Charles. Je voulais venir te voir samedi. À vrai dire tu m'a manqué et j'aimerais voir ma nièce. Répond moi vite ! bisous !
Après la lecture du SMS, j'étais hyper contente de constater que Charles ne m'avait pas oublié et que je lui avais même manqué... Lui, le grand frère que je n'aurais jamais.
Mais j'étais aussi un peu embarrassée parce qu'il voulait qu'on se voit pendant mon week-end à Bali.
À 16h36
Salut Charles ! Je suis si contente ! Tu ne m'as pas oublié ! Si tu veux, on peut se voir un week-end mais pas le week-end prochain. Il est possible que je voyage avec mon petit-ami.
Aussitôt envoyé, aussitôt reçu.
À 16h37
Tu as un petit ami ?
À 16h39
Nathan ne t'a pas dit ?
À 16h39
Non. Depuis quand ?
À 16h40
Je rêve ou tu est en train de me faire un interrogatoire ? Au pire, tu n'a pas besoin de savoir.
À 16h42
C'est qui ?
À 16h43
Il s'appelle Arthur, il est beau et très intelligent. C'est tout ce que tu sauras.
À 16h45
Bah c'est dommage. Pauvre Nathan.
À 16h46
Pourquoi "dommage" ? Et "pauvre Nathan" ? Il est pas content d'avoir gâcher ma vie ?
À 16h48
T'es sérieuse Alison ? Il te kiffe. Il croyait que comme t'étais tombé enceinte, personne ne se mettrait avec toi. Il avait un espoir.
À 16h50
Bah il se met le doigt dans l'œil.
À 16h54
Charles, tu sais très bien que pour moi, il est hors de question que de me mettre avec celui qui m'a détruite. Impossible.
Ne t'inquiète pas, la prochaine fois que j'irai chez lui je lui dirais mes quatre vérités ! Pour qu'il mette enfin ses nanos espoir dans une benne à ordures.
J'avais violemment déposé mon téléphone à côté de moi, ce qui avait fait sursauter Alina.
Malgré ça, elle était resté concentrée. J'en avais profité pour me lever et aller chercher quelque chose à manger. J'avais pris un paquet de chips et avais rejoins Alina.
Au même moment, mes parents avaient franchis le seuil de la porte. Je faisais exprès d'éviter leurs regards. J'étais toujours énervé contre eux et ne décolèrai pas.
-Alison ?
Je m'étais contenté de fixer mon interlocutrice.
-Viens nous aider avec les courses.
J'avais pousser un bruyant soupir avant de me lever et de traîner les pieds.
Mon père m'avait lancé un regard si noire qu'on aurait pu le comparer à une marrée noire. Il m'avait attrapé par le bras.
-Aïe !
-Pour qui tu te prends ?! m'avait t-il demandé en colère.
-... Alison.
Je sais, je sais vous allez tous dire que j'étais folle de répondre à mon père de cette manière, et je ne vous cache pas la grosse gifle que je me suis pris juste après.
J'avais eu la joue rouge, toute la soirée. J'avais l'interdiction formelle de descendre au rez-de-chaussée, d'écouter de la musique, de téléphoner ou de tchatter (de toute façon on avait confisqué mon tel)...
J'étais assise sur mon lit et je fixait mon plafond. Je réfléchissait à toutes les épreuves que j'avais traversés, surmonté. J'avais grandi...
Je sentis mes paupières s'alourdir et je sombrait dans un profond sommeil.
Le lendemain, j'avais un douloureux mal de tête. Il était 6h30 et mon père venait de me réveiller en fanfare.
Une chose était sûre, il m'en voulais à mort. Je n'étais qu'une petite effrontée, une fille têtue... Bref, ça m'importait peu, tant que j'avais le soutien maternel.
Je m'étais coiffé, habillé et j'avais pris un petit déjeuner. Il ne restait plus qu'à attendre la nounou. Alina dormait encore.
La porte avait sonnée. J'avais ouvert la porte et avais laissé entrer la nounou.
J'étais sortie aussitôt mon sac en main. J'avais couru pour avoir le bus. Arrivée au lycée, j'avais vu Tya qui parlait avec Nathan.
J'avais décidé de les ignorer et de continuer mon chemin.
-Alison ?!!
J'avais reconnu la voix de Tya. J'avais caché tant bien que mal mon agacement et j'étais allé les rejoindre.
-Alors tu ne dis plus bonjour ? avait continué Tya.
-... Salut.
-Ça va ? avait demandé Nathan.
-... Oui.
J'hésitais entre "régler nos comptes" et "faire comme si rien n'était".
-La petite va bien ? avait dit Tya.
-Oui. Elle va bien... Nathan ?
-Oui ?
-Tu pourrais garder Alina ce week-end ?
-Ça dépend.
-De quoi ? J'ai vraiment besoin de toi.
-Si c'est encore pour tu ailles voir Arthur, c'est non.
-Mais Nathan...
-Tu te sers de moi comme nounou !
-Je croyais que tu voulais passer plus de temps avec ta fille !
-Oui, mais pas que quand ça t'arrange !
-OK, ça seras la dernière fois que je te le demande après... Je peux te promettre que je ne t'embêterai plus.
Il m'avait fixé un moment avant d'accepter. J'avais donc pu aller en cours la conscience tranquille.
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17h46
Les cours finis, j'étais rentrée à la maison et avais trouvé mes parents, assis autour de la table, dans un silence pesant.
J'avais enlevé mes chaussures et m'apprêtais à monter dans ma chambre.
-Alison ?
Je m'étais retourné.
-Oui papa ?
-Tout à l'heure, au boulot, Arthur est venu me parler de ce fameux voyage que vous devrez effectué...
-Ça veut dire que vous me laissez y aller ?!
-Tut tut tut, il n'a pas fini. était intervenu ma mère.
-Il m'a dit à quel point il t'aime et... À quel point nous étions des je cite "parents indignes", alors je te le demande maintenant, Est-ce que tu penses vraiment ça de nous ?
J'étais choquée. Il avait osé dire ça à mon père ! Si son but était de m'attirer des problèmes, il avait réussi.
-Non.
-Ce n'est pas ce qu'il m'a fait comprendre.
-Mais papa, même après tout ce que vous m'avez fait, je ne vous remercierai jamais assez de ne pas m'avoir chasser de cette maison.
Le silence était revenu un instant.
-Alors tu pourras partir avec Arthur. J'espère juste une chose, ne penses pas des mauvaises choses de nous... avait commencé papa
-Ça n'a jamais été le cas, vous faites ça pour mon bien.
Ils m'avaient souris et je pus rejoindre ma chambre.
À peine la porte de ma chambre fermé, j'avais commencé à me déhanché. On allait partir à Bali ! Fuir le climat pourri du mois de mars !
Puis j'avais sauté sur mon lit et entendu un bruit de "casse".
J'avais mis du temps à comprendre que je venais de casser le sommier. Tant pis.
Ensuite, j'étais parti prendre ma douche, avais rejoint mes parents en bas, manger et pour enfin aller me coucher. Ainsi c'est terminé cette soirée.
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Merci d'avoir lu ce chapitre ! J'espère qu'il vous a plus.
-Qu'attendez vous de ce voyage à Bali ?
Prochain chapitre en 2018. Bonne année !
AVIS&VOTE !
Bye👋
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