Chapitre 24 : Partie 2

-Maman ? Papa ?

Il s'était tourner vers moi.

-Oui Alison ? demanda maman.

-Bah... Le week-end prochain Arthur veut m'emmener en voyage...

-Il en est hors de question. avait dit mon père d'un ton ferme.

-Papa ?! Pourquoi t'es toujours comme ça ?!

-Alison nous ne sommes pas les baby-sitter attitré d'Alina. Il y a des limites à ne pas dépasser ! avait expliqué ma mère complètement révolté.

-Ce n'est pas un petit copain qui va t'aider à finir tes études et vous avez remarqué votre écart d'âge ? avait argumenté mon père.

-Déjà primo, vous n'aurais pas à garder Alina parce qu'elle sera chez son père...

-Vraiment Alison, tu te sers toujours de Nathan pour libérer de ton "fardeau"!

-Non mais papa ! J'aime ma fille et à aucun moment j'ai dit que c'était un fardeau ! Peut-être qu'elle n'était pas voulu mais je m'en occupe quand même !

-Mouais... murmura mon père.

-Ensuite secondo, même si on a 6 ans d'écart, on s'aime à la folie et tertio, quand j'ai des problèmes de compréhension en cours, Arthur est toujours là pour m'aider. Alors vous acceptez ou vous acceptez ?

-J'ai dit non ! m'avait grondé mon père.

-Il a déjà réservé les billets ! On ne peut pas annuler !

-Bien sûr que si. Ou sinon il n'a qu'à partir seul. proposa encore mon père.

J'avais soufflé bruyamment.

-Mets-toi en tête que tout ça est de ta faute. Si tu ne serais pas tombé enceinte on aurais dit "oui". Donc Arthur n'a qu'à trouver une autre proie et...

Il n'avait même pas sa phrase que je m'étais précipité dans les escaliers et dans ma chambre.

J'avais pris le soin de bien claquer la porte. Je m'étais assise par terre et je commençais à pleurer. La dernière phrase de mon père m'avais poignardé le cœur.

Il l'avait dit avec tellement de dégoût que j'en traduisait que mon père me considérait comme une traînée.

J'avais pris mon téléphone d'une main tremblante et j'avais envoyé un message à Arthur.

À 21h03
Pour le week-end c'est mort.

Il m'avait répondu de suite.

À 21h03
Pourquoi ?

À 21h05
Mes parents on refusé 😭😭.

À 21h06
Alison ? Tu ne trouves pas qu'ils abusent ?

À 21h08
Si. Pourtant je leur ai tout dit mais mon père n'accepte pas l'idée de nous voir seuls.

À 21h10
J'en ai vraiment marre

À 21h15
Bon bah si c'est comme ça je te propose de faire une pause entre nous parce que si on ne peut jamais se voir ça ne sers à rien d'être ensemble et puis comme tes parents le disent si bien, je suis trop vieux pour toi. C'est pas grave.

À la lecture du dernier message mes pleurs avaient redoublés. Il ne pouvait pas me laisser, pas maintenant.

À 21h30
Tu ne peux pas rompre comme ça.

À 21h32
Bah tu voulais que je le fasse comment ?! J'en ai plus que marre de l'attitude de tes parents et toi à chaque fois, tu te mets de leur côté "oui ils font ça pour mon bien" et patati et patata ! J'en ai marre de notre relation !

À 21h34
Pourquoi tu ne m'avais pas laissé tranquille ?! Avant je n'avais que des sentiments amicaux pour toi et il a fallu que j'ai ce putain de sentiments amoureux pour que tu me jette comme un vulgaire déchet ! Je pensais pas que t'étais du genre à commencer quelques choses sans le finir ! Je ne veux plus que tu m'adresse la parole ! Connard !

Et j'enchaînais les chagrins d'amour. Celui-là était plus fort que celui avec Nathan.

J'avais tellement mal au cœur. Arthur venait de rompre avec moi. J'avais jeté mon téléphone contre le mur opposé lorsque ma mère était entrée dans la chambre.

-Chérie ?

-Sors !

-Alison ?

-J'AI DIT SORS !

-Déjà tu vas baisser d'un ton tout de suite ! Tu n'es pas censé me crier dessus !

-Pardon.

-Je suis venu pour te parler de la décision de ton père...

-Ça ne sers à rien. Arthur et moi c'est fini.

-Ne dis pas n'importe quoi...

-C'est vrai on a rompu par message et tout ça c'est de votre faute !

-Alison...

-Il voulait vraiment qu'on se fasse ce week-end en tête à tête. Il était si impatient et vous, vous avez refusé comme ça mais vous ne saviez pas que notre couple était en péril. Ce week-end c'était une façon de nous rapprocher...

Je pleurais encore.

-Tu ne peux pas savoir à quelle point ça fait mal au cœur... Je suis déboussolé.

Ma mère me regardais avec beaucoup de compassion. Elle s'était assise à côté de moi et m'avait serré dans ses bras.

-Je suis désolé ma chérie. m'avait dit ma mère dans le creux de mon oreille.

Je pleurait toujours dans les bras de ma mère quand mon père avait fait irruption dans ma chambre.

-Alison ? Tu pleures juste parce que j'ai dit non ?

-Non, Arthur a rompu avec elle. avait répondu maman.

-Et tout ça c'est de ta faute ! avais-je fini par dire.

-C'est pas ma faute si ton "Arthur" n'est pas patient...

Je m'étais levé.

-Si je dois encore habiter avec vous je vous demande de ne plus m'adresser la parole ! Maintenant sortez !

-Alison... avait commencé ma mère.

-Toi aussi maman ! Vous avez pourris ma vie en seulement une soirée ! Je vous déteste !

Quelques instants plus tard, j'avais observé ma valise et l'envie de partir me trottait dans la tête. Je ne pouvais plus rester dans cette prison qu'était le cocon familiale. Il fallait que je parte.

Mais je ne savais plus où aller. Normalement je serai partie chez Arthur, mais je me voyais mal arriver chez lui en bonne squatteuse après tout ce qu'on s'était dit.

Je m'étais mis en pyjama et m'étais endormi.

××××××××××××××

Le lendemain matin je m'étais réveiller avec l'idée d'aller voir Arthur.

Ce jour-là, mes parents allait faire des courses. J'en avais profité pour aller le voir.

J'avais pris ma douche, m'étais habillé d'un jean et d'un sweat-shirt et avait pris mon petit-déjeuner.

Ensuite je m'étais occupé d'Alina et lui avait donné son bain.

J'attendais que mes parents sortent. Ils étaient partis vers 14 h00.

J'avais encore attendu quelques minutes avant de sortir à mon tour. J'avais pris la poussette pour y mettre Alina.

J'avais pris le bus qui menait près de chez Arthur.

Quand j'étais descendu il avait fallu que je marche encore un peu.

Je n'étais jamais partis chez lui mais il m'avait indiqué son adresse et le chemin à prendre.

Environ dix minutes plus tard, j'étais devant sa porte et j'hésitais entre sonné ou repartir.

J'avais décidé de sonner et quelques minutes plus tard la porte s'était ouverte sur Arthur.

Je voulais qu'il me prenne dans ses bras, qu'il m'embrasse mais je restais de marbre.

-Arthur ? Il faut qu'on parle.

Il m'avait fixé quelques instants avant de m'inviter à rentrer. Il m'indiqua le fauteuil. J'avais enlevé Alina de la poussette pour la prendre dans mes bras.

Je m'étais assis et il s'était assis en face de moi.

-Je... Je suis désolé pour ce que je t'ai dit hier soir... Et...

-Je sais Alison. Je t'ai dit des choses que je ne pensais pas certainement et je te demande pardon.

J'avais baissé les yeux et je regardais le parquet.

-Avec mes parents on s'est vraiment disputé et en ce moment je ne les parle plus... Même ma mère, qui est la personne à qui je parle le plus. Tout ça pour te dire que je n'accepte pas tout ce qu'ils me disent. En faite, je suis sur un siège éjectable parce que si je fais un faux pas , ils me mettrons à la porte... Et tu sais très bien pourquoi.

-Je ne pensais pas que tes parents avaient mal réagis pour ta grossesse. Tu ne me l'avais jamais dit...

-Ils avaient très mal réagis et je ne te l'ai pas parce que c'est... Gênant. Genre "Quand je suis tombé enceinte mon père m'avait giflé hyper fort et j'étais grave impoli envers mes parents".

-Ah OK.

Je relevait les yeux.

-Mais en faite, je suis pas venu ici pour te raconter ma vie mais, plutôt pour mettre les choses au clair. On n'est plus ensemble ?

-Je ne sais pas.

Sa réponse m'avait beaucoup agacé.

-Tu ne sais pas ? Bon moi j'y vais ! avais-je dit en me levant.

J'avais mis Alina dans la poussette et était sortis.

À quelques mètres plus loin, je commençais à pleurer.
Moi & Arthur c'était vraiment fini...

Alina me regardait tout en gazouillant.

-Je t'aime encore Alison...

Je m'étais retourné et avait vu Arthur.

-Tu pleures ?

-Bien sûr que je pleure ! Pourquoi tu me fais ça ?! Depuis hier je pleures pour toi, pour nous et tu en rajoute !

-Je ne pensais pas que tu étais en colère...

-Et bien je le suis. Arrête de jouer avec mes sentiments et quand tu auras bien compris ce message tu reviendra me parler !

Je m'étais retourner et avait continué mon chemin. Au bout d'un moment, j'avais remarqué qu'on me suivait.

J'avais jeté un coup d'œil et Arthur me suivait. Je m'étais arrêté, les bras croisé et je le dévisagait.

-Je peux savoir pourquoi tu me suis ?

Il n'avait répondu et s'était contenté de m'embrasser. Nous étions observé par les passants. Étrangement je m'étais laissé faire car j'attendais ça dès que j'avais franchi le seuil de sa porte. J'étais faible...

-Ne me boude pas, s'il te plaît. Si tu veux j'irai parler du voyage à tes parents mercredi. Je mettrai en avant tout les arguments qui pourrait leur faire changer d'avis. T'es d'accord.

J'avais hoché la tête. Il m'avait embrassé le front puis était reparti. J'avais fait pareil quelques instants plus tard.

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Merci encore de lire cette histoire ! Vous avez sûrement remarqué la longueur de cette seconde partie de chapitre : 1600 mots !

J'attends vos AVIS & VOTES !
Bye👋

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