La semaine s'était bien passé. Ce jour-là nous étions vendredi soir et Arthur m'avait invité au restaurant.

Malgré quelques réticences mes parents avaient accepté.

-Rappelle-toi bien Alison ne rentre pas trop tard. me rappelais ma mère.

-T'inquiète maman. Tu veux que je rentre à quelle heure ?

-20h00. avait dit mon père.

-Vous êtes sérieux ? demandais-je abasourdi.

-Je te rappelle encore que c'est nous qui devons gardé Alina donc sois tu rentres à 20h00 soit tu restes. avait dit maman.

-Quoique 20h00 c'est beaucoup trop chérie. 19h30 ça serait parfait. avait encore proposé mon père.

-Alors là pas question ! Je ne suis pas en prison ! Laissez moi sortir quand même... Disons... 21h30. Je vous promets d'être rentré à cette heure là.

-Si c'est pour nous ramener un autre bébé non merci. avait dit mon père totalement opposé à ma proposition.

-Papa !

-C'est vrai mon cœur 19h30 serait parfait... avait dit ma mère juste pour m'énerver.

-Si c'est 19h30, vous ne me verrez pas avant 21h00.

-Si tu décides de ne pas rentrer à temps, tu ne sors pas. avaient dit mes parents après s'être concerté.

-C'est pas juste !

-Bien sûr que si chérie. Tu est encore mineur et tu es sous notre responsabilité. Donc normalement l'option de sortie devrait être facultative pour toi étant donné que tu as un bébé sous ta responsabilité...

-C'est bon t'as fini ton discours maman ? C'est pas parce qu'il y a Alina que je ne devrais pas sortir.

-Si on t'aurais mis à la porte, je crois que tu ne serais même plus scolarisé. avait argumenté mon père.

-C'est bon j'ai compris ! Vous acceptez 20h00 ?

-OK. avaient-ils dit à l'unisson.

J'en avait marre mais celà m'importais peu car ça allait être notre première sortie au restaurant en couple.

J'avais réajusté une dernière fois ma robe et ma coiffure pour être parfaite, et quelques minutes plus tard Arthur avait sonné à la porte.

Mon père lui avait ouvert et lui rappela toutes les règles qu'ils nous avaient dites auparavant.

-C'est bon papa je crois qu'il a compris. Salut chéri ! finis-je par dire à l'attention d'Arthur.

-Salut mi amor.

-Bon vous allez arrêté vos petits nom en ma présence c'est bien compris ?

-Non papa ! On s'appelle comme on veut. Hein mon chéri ?

Arthur avait hoché la tête.

-Bon appétit les jeunes ! nous avait souhaité maman.

-Merci ! avais-je dis en rentrant dans la voiture d'Arthur.

-Comment tes parents sont casse-pieds ! Surtout ton père !

-Je sais Arthur. Tous ça c'est à cause de Nathan. S'il font ça c'est parce qu'ils ont peur.

-Peur de quoi ? demanda-t-il en démarrant.

-Bah à ton avis ? Mais je sais que ça ne nous arriveras pas.

-C'est sûre on a rien fait...

Et là il y avait un silence. Je ne voulais rien dire de plus et je crois que lui non plus. Je regardais l'heure 19h13.

Quelques minutes plus tard nous étions arrivé au restaurant qui en plus est italien.

Arthur ouvrit ma portière et nous nous dirigions vers la porte.

-Alison !

On s'était retourné et c'était avec une grande déception que je reconnu Youssef. Arthur scruta mon visage.

-Tu le connais ?

-Oui mais... Entrons.

J'avais tiré Arthur à l'intérieur du restaurant et par celà j'évitais Youssef.

Un serveur nous avait désigné notre table et nous venions de nous asseoir.

-C'était qui ?

-De qui ?

-Le mec là. C'était qui ?

-Quelqu'un. S'il te plaît Arthur, ne laissons pas sa présence gâché notre repas.

-Alison. Je veux savoir. avait-il dit sur un ton sec.

-Bon D'accord. Tu ne t'énerve pas. Quand j'étais en seconde, j'avais une meilleure amie qui s'appelait Amira...

-Oui tu m'en as déjà parlé.

-Et elle m'a présenté un de ses cousins. Puis lui et moi on est partis au restaurant, il a cru que je lui étais sienne et deux jours plus tard je crois... Il avait croisé Nathan qui étaient venus me chercher et il lui a dit qu'on sortait ensemble, ce qui a fait que Nathan et moi avions cassé. Il a aussi tenté de me violer... Bref tu comprends pourquoi je voulais éviter le sujet. On commande ?

J'avais montré du doigt le menu.

-Oui mais pourquoi tu ne m'en a pas parlé plus tôt.

-C'est gênant. Il y a encore plein de choses dont j'ai honte et que je ne pourrai te dire. J'ai une vie raté.

-Ne dis pas ça. Moi je t'admire parce que tu gardes la tête haute malgré toutes les épreuves.

-Merci de toujours être là pour moi.

-Tu n'as pas à me remercier. C'est juste que je suis fou amoureux de toi et de tout ce qui est relié à toi.

-Bon moi je vais prendre un Gaspacho, après des Spaghetti à la bolognaise revisité et une glace à l'italienne les meilleurs. Et toi ?

-La même chose. Tu as très bon goût.

-Ne flatte pas trop mon ego tu vas le regretter. Je vais devenir une "moi je".

-C'est pas grave.

Le serveur était venu prendre notre commande et était répartis.

-T'as maigris.

-Il fallait bien que je maigrisse un peu. J'ai retrouvé ma taille S. I 'm so happy.

-Si ça te rend heureuse OK. Mais je t'ai connu plus ronde.

-Il est hors de question que je grossisse pour toi.

-OK. Tant que tu te sens bien dans ta peau.

Ensuite, on nous avait apporter nos repas et c'était excellent. Je venais d'entamer ma glace qu'Arthur pris la parole.

-Ça te dirait de partir un week-end juste toi et moi ?

-Ouiiiiiiiii ! J'adorerais mais...

-Ne pense pas au mais. Si tes parents n'était pas contre et qu'il n'y aurait pas Alina. Est-ce que tu serais venu ?

-Oui.

-Maintenant il faut trouver un moyen pour avoir l'accord de tes parents et quelqu'un pour garder Alina.

-Pour Alina c'est bon. Elle n'aura qu'à aller chez son père mais pour mes parents...

-Alison je n'ai pas envie d'une relation à distance. À chaque fois qu'on veut sortir, tes parents nous mettent les battons dans les roues...

-Qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ? Je ne peux pas leur demander de changer. Je ne peux pas faire une révolution à moi toute seule et puis malgré tout ce qu'ils nous font subir, je les aime quand même.

-Bref j'ai vraiment envie de ce week-end. En plus c'est à Bali.

-Bali ?! T'as déjà réservé les billets ?

-Oui. Il faut juste faire nos bagages et direction Bali !

-J'aimerais trop ! J'espère vraiment que mes parents vont accepté.

Arthur avait regardé sa montre.

-Mince ! Il est 19h54 ! On n'arrivera jamais à 20h00.

-C'est pas grave. On part maintenant.

Je m'étais levé. Arthur avait sorti sa carte bancaire puis il appela un serveur pour régler la note.

La note réglée, nous étions sortie dehors et étions rentré dans la voiture.

Le trajet s'était passé dans le silence.

Arrivé devant ma maison, il m'ouvris la portière, comme à son habitude et m'accompagnait jusqu'à ma porte.

-N'oublie pas Alison. Dès ce soir tu leur en parle.

-Oui ne t'inquiète pas. Je te tiens au courant dès demain.

Ensuite on s'était embrassé langoureusement avant que je n'entre chez moi.

Pour nous ce baiser signifiait un au revoir.

J'avançais jusqu'au salon où j'avais trouvé ma fille dans les bras de ma mère et ma mère dans les bras de mon père. C'était une très belle image que renvoyait ma famille et j'en étais fière.

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