Chapitre 19

J'avais commencé à pleurer du fait de ma captivité. Je priait pour que quelqu'un puisse venir nous chercher.

Je craignait qu'il ne soit trop tard.

Je regardais ma fille avec tellement de tristesse. Elle ne méritait aucunement cette acharnement que je vivais.

J'avais l'impression de ne pas l'avoir suffisamment protégé. J'étais une mère indigne, je me détestais et détestais celui qui m'avais envoyé dans ce bled paumé.

Pendant ce temps mes parents étaient inquiet de ne pas me voir à la maison. Ils avaient trouvé mon téléphone par terre et aussitôt après ça, ils avaient appelé la police.

À force de pleurer, je m'étais assoupis.

Au réveil, Alina pleurait. Je ne sais pas depuis combien de temps car elle avait finit par pleurer des larmes.

(Au cas où certains ne sauraient pas, lorsqu'un nouveau né pleure aucune larme ne sort de ses yeux à part si il pleure depuis un long moment.)

Je l'avais soulevé et cherchais dans les placards de la cuisine s'il y avait du lait pour bébé. Je compris vite qu'il n'y avait rien pour Alina.

Alors j'étais contrainte de lui donner le sein. J'ai bien dit "contrainte" parce que je détestais cette sensation.

J'étais resté pendant environ deux mois dans cette maison. On me livrait des vivres chaque semaine et je les trouvais dans mon salon.

Un jour, j'ai monté un plan. Je m'étais posé au salon et j'avais fait une nuit blanche.

J'étais armé d'un couteau de cuisine et bien décidé à quitter cette maison.

J'avais attendu le livreur avec patience et quand il avait ouvert la porte, je m'étais empressé de lui planté le couteau dans la jambe.

Il avait pousser un gémissement de douleur et était tombé au sol.

-Que faite vous ? m'avait-il demandé.

-Ça ne se voit donc pas ? Je sors d'ici.

J'avais pris ma fille et avais couru jusqu'à son véhicule. C'était inconscient de ma part de prendre la route. J'avais la boule au ventre à l'idée de conduire, mais il fallait que je parte de là.

J'avais regardé sur le rétroviseur et vu le livreur qui arrivait en boitant.

Je démarra la voiture et m'engagea sur un sentier. J'étais paniquée.

J'avançais lentement mais sûrement.

Au bout d'une heure, j'étais enfin sortie de la forêt et j'étais face à deux routes. Peu importait le choix de la route car tout ce que je voulais c'était partir de là.

À la fin de la route se trouvait un autoroute. J'étais descendu de la voiture, avais pris ma fille et avais commencé une longue marche.

De toute façon c'était fou de continuer à conduire sur l'autoroute avec mon peu d'expérience.

On s'est tous que quand il y a un autoroute, il y a forcément un péage.

Il faisait vraiment chaud, c'était normal pour une période de fin août.

Quand j'avais vu le péage, j'avais accélérer mes pas. J'étais contente d'avoir atteint mon but.

Quand j'arrivais à la hauteur d'un homme dans sa cabine, je lui avais expliqué ma situation et l'avais supplié d'appeler la police pour qu'elle vienne me chercher.

Au début il était réticent mais quand j'avais utilisé Alina comme argument, il accepta.

Je jubilais mon plan avait marché. J'avais tant voulu voir la tête d'Augustin quand il apprendrait que je m'étais enfuis.

La police m'avait laissé en ville. Augustin m'avait emmener à deux heures de route de ma maison et quand enfin j'étais arrivé sur le pas de ma porte, j'avais fondu en larmes.

J'avais sonné à la porte et c'était ma mère qui m'avait ouvert. Elle était sous le choc. Elle n'avait pas compris pourquoi je n'étais plus là.

Elle m'avait pris dans ses bras si fort comme pour ne pas que je reparte. Je lui avais tout expliqué. Mon père était au boulot.

Alina qui pleurait depuis le départ, commençais vraiment à fatiguer.

Je m'étais occupé d'elle, l'avais nourris et changée.

Après ça, il fallait que je vois Nathan. C'était très important car il fallait qu'il sache ce que son père me faisait endurer pour pouvoir me protéger de lui.

Il était à peine dix heures lorsque j'étais sortis. Lorsque j'avais sonné à la porte c'était Morgane qui m'ouvris.

Elle m'avait regarder avec dédain avant de dire :

-Que fais-tu ici ?!

-Je suis venu parler à votre fils. C'est possible ?

J'avais dis ça sur un ton hypocrite.

-Nous ne voulons plus que tu ais affaires avec notre famille ! Alors je ne veux pas que tu parles à mon fils ! Fille de mauvaise augure.

-Ah ouais ?! Parce que c'est censé être moi la "fille de mauvaise augure"? Sachez que vous et votre famille êtes de mauvaise augure ! Et encore je mâche mes mots, car vous êtes bien pires que ça !

Nathan était arrivé derrière sa mère.

-Alison ?

-Serait-il possible de te parler ? Parce qu'à priori, Madame ta mère ne veut pas que je t'adresses la parole.

Il avait regarder sa mère et lui avait demandé de rentrer.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Ton père est fou.

-Hein ?! Mais pourquoi tu dis ça ? Non. D'abord dis moi pourquoi tu t'es volatilisé ? T'es parents étaient mort d'inquiétude.

-Justement c'est ton père ! Ton père, ton père et encore ton père ! Il a tout mis en œuvre pour m'éloigner de toi ! Mais Nathan, dis une bonne fois pour toutes à ton père qu'il n'y a strictement plus rien entre nous. Dis lui que je suis prête à m'occuper seul d'Alina, comme ça il me foutra enfin la paix et Alina bénéficiera d'une éducation sans tension familiale.

-T'es en train de me supplier de te laisser Alina ?

-Non. Je fais ça parce que tes parents le veulent... Ou sinon tu n'as qu'à leur dire que tu veux éduquer Alina à mes côtés.

-Le problème c'est que c'est bientôt la rentrée...

-Alors ça n'en vaut pas la peine. Dès aujourd'hui, ne vient plus nous voir, ne m'envoie pas de message... Fait comme si je n'existait pas.

J'étais retourné chez moi fatigué. J'avais cette phrase dans ma tête "c'est bientôt la rentrée". Et dire que je n'irais pas.

Il n'était que 15h00 quand mon père rentra. Il m'avait soulevé et m'avait demandé de promettre de toujours les tenir au courant lors de problème comme celui auquel j'avais été confronté.

Après j'étais parti me reposée et on était venu me réveiller.

-Alison y a les Marcet. Ils tiennent à nous voir.

Il y avait Morgane et Augustin qui étaient rouge de rage.

-Si vous venez pour me dire de ne plus approcher votre fils, je n'en ai pas l'intention. Maintenant laisser nous vivre en paix et faites comme si nous n'existions pas.

-Ce que vous ne comprenez pas c'est que notre fils est éperdument amoureux d'Alison. avait déclaré Augustin.

-Éperdument ? J'en doute fort. Vous exagerez un peu beaucoup quand même... l'avais-je coupé.

Ils m'avaient dévisagé.

-Bref. Il l'aime et il ne veux pas la laisser éduquer le nouveau née... avait-il continuer.

-Nous nous sommes mis d'accord sur ça. Je vais élever notre fille "point final ". Maintenant repartez dans votre "demeure hors de prix" et fichez moi la paix !

J'en avais marre. J'étais à cran. J'étais à deux doigts de porter plainte pour harcèlement moral. Ils faisaient exprès ou c'était dans leur nature ? Jusqu'à aujourd'hui c'est un mystère.

Mes parents m'avait dit de repartir dans ma chambre car ils allait régler l'affaire.

Arrivé à ma chambre, Alina pleurait vraiment. Elle était toute rouge et elle avait de la fièvre.

Elle ne s'était toujours pas fait vacciné et je m'inquiètais pour sa santé.

Elle ne voulait pas manger, elle continuait de pleurer.

Vers 19h00 j'avais pris un rendez-vous chez le médecin pour demain.

J'avais passé toute la nuit à essayer de la calmer et au final je l'avais allongé sur ma poitrine et elle s'était calmé.

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Merci d'avoir lu ce chapitre j'espère qu'il vous aura plu.

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