Chapitre 16

Trois mois plus tard...

Dans ces temps là, Charles était devenu presque mon meilleur ami, mon confident et aussi mon protecteur.

Je ne voulais plus revoir Nathan. 6 mois sans nouvelles s'en était trop.

Le 26 mai j'avais eu mes 15 ans. Mes parents m'avait offert un téléphone dernier cri, Charles un collier et Tya un bracelet d'amitié.

La date des vacances était le 9 juin. J'avais dit au revoir à Tya et j'avais pris ses coordonnées.

J'étais presque à terme. On m'avait dit de me reposer au maximum et de faire le moins d'action possible.

J'étais hyper fatigué. Alina me donnait beaucoup de coups. Il n'y avait pas une nuit où j'arrivais à dormir plus de 4 heures.

En me réveillant le 18 juin, j'avais ressentis beaucoup de vertiges. J'avais appelé ma mère qui était au travail, pour qu'elle reste avec moi.

Pendant ce temps là, je m'étais fait mon petit déjeuner qui était assez copieux. Puis en voulant débarrasser, mes jambes avaient lâchées et le bol que je tenais s'est brisé.

J'avais la tête qui tournait, je voyais flou. Je me demandais si je n'étais pas en train de mourir. J'étais allongée sur le sol de ma cuisine complètement tétanisé.

J'essayais de me relever en vain. Puis j'avais reçu une contraction. La douleur était similaires à un coup de couteau dans le vagin.

Je criais avec ma main posé sur mon ventre. J'avais tellement pleuré. J'attendais avec impatience le retour de ma mère.

Dès qu'elle avait franchi le pas de la porte, elle avait accouru vers moi et m'avait mise dans la voiture.

Les contractions était de plus en plus régulière. Maman me demandais d'inspirer et expirer. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire.

J'avais tellement mal que je serrais ma ceinture avec mes dents.

Dès qu'on arriva aux urgences, j'ai dû attendre un Peu. Une femme était entre la vie et la mort. Donc j'étais dans la salle d'attente sur un brancard de fortune.

Maman m'avait dit que je devais pas crier devant les gens. Résultat, je souffrais en silence. Je fermais les yeux et serrais les dents.

Quelques minutes plus tard on m'avait pris en charge. On m'avait installer sur un lit, les pieds sur les étriers puis une dame vint vérifier quelques choses.

Moi j'étais en pleurs je ne pouvais plus supporter. Cette dame m'avait expliquer qu'il fallait d'abord attendre que "le col de mon utérus s'ouvre suffisamment pour accueillir le bébé". Gnia gnia gnia...

Moi, j'étais à deux doigts de demander une césarienne. Ma mère me serrait la main. C'était comme une forme de soutien. Je savais qu'elle était impuissante fasse à ma douleur.

Plus tard, une sage-femme arriva et m'avait fait une dernière échographie. Elle commençait à me parler, à me poser des questions... Je savais que c'était pour me changer les idées mais franchement ça n'en valait pas la peine.

Après ça, plusieurs femmes rentraient dans la salle et m'avait dis que j'allais accoucher.

J'étais un peu effrayé face à l'accouchement, mais dès qu'elles m'ont demandé de pousser, j'étais plus que déterminer à donner la vie.

Et comme récompense, j'avais tenu ma fille dans les bras. Elle était dégueulasse, mais elle avait du charme.

À la fin de l'accouchement on m'avais emmené dans une chambre où j'allais m'occuper de ma fille.

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J'étais sorti 3 jours plus tard. J'étais à la maison avec un bébé qui ne faisait pas ses nuits et qui dormais la journée.

Donc j'avais commencé à m'adapter à Alina et prendre ses habitudes.

Alors que je complétais ma nuit, quelqu'un avait sonné à la porte. Quand j'étais partis ouvrir c'était Charles.

-Ah salut ! Entre.

Il était entré.

-Je suis venu voir ma nièce et je lui ai même acheter un cadeau. avait-il dit tout content.

-Oh. C'est gentil mais il ne fallait pas.

-Bien sûr que si. Rien n'est trop beau pour ma nièce.

Il m'avait fait sourire. Je l'avais invité à s'assoir au salon et je découvrais ce qu'il avait acheté pour Alina.

C'était un petit coffret avec une petite robe rose pale et des petites chaussures noires vernissées.

-C'est très gentil Charles. Tu veux prendre Alina ?

-Bien sûr.

Je lui avais tendu le désinfectant pour qu'il lave ses mains puis je lui avais donné Alina.

-Elle est trop mimi ! Elle est minuscule ! avait-il rit.

Alina dormais encore.

-Elle n'a que quelques jours. Je suis sûr qu'elle va dépasser sa maman.

-T'es pas si petite que ça.

J'avais haussé les épaules.

-Mes parents veulent que tu viennes leur présenter Alina.

-C'est impossible elle n'a pas le droit de sortir. Sinon, ils n'auront qu'à venir Samedi soir vers 18h. De toute façon c'est dans trois jours.

-OK, je leur dirai.

Il m'avait rendu Alina et était partis.

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Deux jours plus tard, on avait sonné à la porte. Je l'avais ouverte et j'avais vu Nathan.

Pendant plus d'une minute, je l'avais dévisagé. Je ne savais pas qu'est-ce qu'il voulait.

-Quoi ? avais-je demandé sur un ton sec.

-Je suis venu voir ma fille Alison.

J'avais levée les yeux au ciel et l'avais laissé rentrer.

Il était directement partis dans le salon comme ci rien ne s'était passé.

Il avait pris Alina dans ses bras et il commençais à lui parler. Moi, j'étais debout en train de le fixer.

-Alison, tu ne t'assois pas ?

-Pas à côté de toi. Ni en face.

-Mais pourquoi t'es comme ça ?

Il reposa Alina dans son couffin.

-Et bien, parce que tu ne m'a pas donné de nouvelles et tu ne m'a rien demandé ! Puis après 6 mois, tu te pointe enfin !

-Je ne pouvais pas t'envoyer des textos ni t'appeller...

-Bien sûr. Et tu vas me dire que les week-ends non plus et que les lettres ça n'existe pas ! NATHAN TU TE RENDS COMPTE QUE POUR L'ANNÉE PROCHAINE JE SERAIS LÀ À M'OCCUPER D'UN GOSSE ET PEUT-ÊTRE QUE JE SERAIS AU CHÔMAGE ! J'AURAIS PU DEVENIR MÉDECIN ! TOI TU T'ES PERMIS D'ALLER EN ANGLETERRE ALORS J'ÉTAIS ENCEINTE DE TON ENFANT ! DE NOTRE ENFANT !

-Je pensais pas que t'allais réagir comme ça. Je pensais que t'étais compréhensive...

-Bah non ! Surtout quand on est enceinte et qu'il y a les hormones qui remontent. Tu ne peut pas définir le nombre de litres de larmes que j'ai versé à cause de ton absence. Tu ne peux pas déterminer à quel point j'ai souffert. Tu n'étais même pas là à l'accouchement ! Et tu arrives comme une fleur, comme si de rien était ! J'ai senti que tu m'avais abandonné !

-Je ne vous ai jamais abandonné !

-C'est ce que j'ai ressenti ! C'est pour ça que j'ai la décision d'élever Alina SEULE.

-Comment ça seule ?!

-Écoute, IL HORS DE QUESTION QUE MA FILLE AI UN PÈRE DÉSERTEUR ET LÂCHE EN PLUS !

-ET IL EST HORS DE QUESTION QU'ELLE VIVE AVEC UNE MÈRE CINGLÉE !

-PARCE QUE C'EST MOI LA CINGLÉE C'EST ÇA ?! DÈS AUJOURD'HUI ! FAIS UNE CROIX SUR TA FILLE CAR JE NE PERMETTRAIT PAS QU'ELLE TE VOIT !

-C'EST PAS DE SIMPLES PAROLES QUI VONT ME FAIRE PEUR ALISON ! JE TE RAPPELLE QUE MOI J'AI DU FRIC ET QUE JE N'HÉSITERAI PAS À EN UTILISER LE MOMENT VENU ! J'OBTIENDRAI LA GARDE D'ALINA ET TU NE POURRAS RIEN Y FAIRE.

-SORS DE MA MAISON !!

Je l'avais chassé de ma maison à coups de balai.

J'étais dépassé par cette visite. Et si il mettait sa menace à exécution ? Pour moi, Alina était MA fille et je me disais qu'il fallait que je me batte pour qu'elle le reste.

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Merci d'avoir lu ce chapitre ! J'espère qu'il vous a plu. Rdv au prochain chapitre !

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