3) Alice...


La chambre des anomalies :

Quand Alice repris connaissance, elle était écroulée sur le sol. Elle se sentait fiévreuse et tremblait un peu. Sa colonne vertébrale semblait être réduit en miettes, ses pieds en compote et sa tête en bouillie, mais pourtant il n'en était rien de tous ça. Elle pouvait deviner qu'elle avait sûrement perdu connaissance pendant la chute ou à l'atterrissage, qui, lui, avait sûrement dû être violent, car le sol froid qui gisait sous elle, était pavé de dalles de pierre solide, teintée de bleu. On sentait l'humidité dans l'air autour, et le tintement régulier d'un goutte d'eau qui résonnait, partait se perdre loin au dessus de la fillette, indiquant une chambre souterraine, ouverte en haut, comme un le fond d'un puit géant. Le puit repoussait le ciel et l'entrée du terrier plus loin que jamais. Un silence froid s'installa alors.

M les mèches blondes de son visage, et observa autour d'elle. Cavité rocheuse ponctuée de deux chaises au style ancien et d'une table aux pieds de bois massif et au plateau de verre léger, et, des tapisseries de milles couleurs sur les murs. A ces murs deux portes dont une, de la taille d'un lapin. On pu lire sur le visage d'Alice, une étonnante indifférence, et finalement, contrairement à ce que nous aurions pu s'imaginer, de la joie.
Elle ne connaissait pas ce monde, et il semblait baigné d'illusions, c'est vrai. Alors que la plupart aurai pris peur, ces deux détails, elle, la séduisaient beaucoup.
Elle se releva pour défroisser sa robe blanche. Euh... bleu. Ah non blanche. Elle est devenu blanche. Normal...
Elle tourna sur elle même profitant de sa nouvelle trouvaille, puis se rua vers la table. Seule sur la surface de la table de verre, une lourde clé d'or traînait.

Par réflexe, ou intuition, la jeune fille la saisit et l'enfonça avec entrain dans la serrure de la grande porte... ça coince. Ça bloque, ce n'est pas la bonne.
Elle se dirigea alors vers la petite porte gravé et essaya de nouveau... ça rentre.
Ça passe, c'est celle-là ! L'excitation lui serra la gorge. Elle ouvrit la petite porte et y jeta un œil. Ce qu'elle vu ? C'était si beau, si vivant... Un autre monde, une merveille ! Oh C'est magnifique je vous jure ! De quoi faire rêver la réalité en personne !

-Waouh !!! Ça y est la curiosité continue ! Mais... Alice passe un bras... puis l'autre... oh non ça coince ! Elle ne peut pas passer ! Déception immense ! Montagne russe dans son cœur et colère destructrice dans sa tête ! Le tyran est sorti ! Ah ! Ce monde la nargue, danse devant ses yeux et ses naseaux qui fument ! Horrible sentiment qu'est de ne pas y accéder ! Une colère je vous dit... mon dieu ! Les sourcils d'Alice se froncent et les point de serre. Elle est dégoûtée et c'est injuste ! Elle fuse ! Elle bouillonne ! C'est pas juste !
C'est pas juste !
C'est pas juuusteuuu !
Ok. Terrible crise dans sa tête. Mais vous savez quoi ? Alice essai d'être mature sur ce coup ! Car ce monde il l'attire trop. Il ne faudrait pas casser le rêve.

Afffuuu
Afffuuu
On respire.

Elle referma la porte, et s'assit sur la chaise calmement et... un détail attire son attention. Une tasse qui n'était pas là avant. Une tasse de porcelaine avec une etiquette vieilli et une écriture dessus :

« Bois-moi »

Elle reposa la clé sur la table et sans hésitation elle pris la tasse de thé vide devant elle, et la bu jusqu'à la dernière goutte. Wow. C'est amusant mais... comment ? Bon. Alice s'était régaler et ne chercha pas à comprendre. Quand soudain la lueur violine se fit faible et l'atmosphère étrange se stoppa. Arrêt dans le temps et Alice, Alice... se mit... a rétrécir.

De plus en plus petit, jusqu'à la taille d'une immense souris ou d'un chat confis, confus et perdu. Elle rétrécit, elle rapetisse encore et encore, sa robe bleu... oui bleu avec elle, le bleu de bleuet, le bleu de la petite porte gravée.

Oh ce monde elle avait si hâte d'y accéder !

Elle se rua vers lui en courant et poussa de nouveau la poignée et... oh non.... elle n'a pas fait ça ? Oh la la ?! Non non non !?! Ça ne va pas du tout ! La porte et fermé ! Non. ELLE a referma la porte ! Elle accourut sous la table de verre et leva les yeux vers le ciel. Oh non ! Elle n'a pas fait ça non plus ! Oh la la ?? Non non non non non ?!? La clé est sur la table ! Non. Encore une fois, ELLE a posé la clé sur la table. Génial.

Bloquée. Elle ne peut plus rien faire. Elle commence à pleurer.... c'en était trop pour elle. Elle céda au caprice, et fondit en larme. Elle se traina au sol, réduit à la taille minime. Mais... soudain.... elle aperçu un papillon. Un jolie papillon bleu qui stoppa la tristesse de la petite. Il passa, virevolta devant ses yeux comme un chant d'espoir. Il était majestueux et si grand par rapport à la minuscule Alice ! Elle s'assis et leva la tête pour l'observer voler. Le beau papillon bleu alla se poser sur la table et par miracle ! Intelligence ! Exploit ou merveille ! Il souleva la clé d'or et repartit. Quand il repassa au dessus d'Alice qui tendit le bras et il laissa tomber la clé. Alice susurra merci, sans comprendre d'où sortait le papillon. Aussi vite qu'il était arrivé, il vola des les airs et disparu.

Sans mot, sans geste et sans réfléchir la petiote blonde resta là, bouche béante.
Elle se souvenue ce pourquoi elle pleurait et serra la clé contre son cœur. Vite ! La porte ! Elle s'y précipita comme une bête sauvage. Elle ouvrit de nouveau la porte gravé et.... attendez. Quelque chose retînt son attention. Il y avait par terre un petit gâteau emballé d'un papier de bronze argenté. Une autre étiquette semblable à celle de la tasse de thé. L'étiquette vieilli indiquait :

« Manges-moi »

La petite fille songea à la boisson puis à la clé inaccessible. Ce gâteau, par logique devait sûrement faire grandir. Ainsi elle aurait pu atteindre la clé et reboire la tasse de thé jusqu'à la dernière goutte. De cette façon, elle aurait pu ouvrir la porte aussi. Mais... ce papillon l'avait aidé.

Bon. Si elle mangeait ce gâteau, elle ne pourrait plus accéder à la porte et au monde qui s'y cache et... de toute façon, Alice n'avait pas faim. Elle le mit alors dans la poche de sa robe rouge et expira un coup.

Afffuuuuu....

Elle enfonça la clé dans la serrure et ouvrit la porte de ses fantasmes....

Löwe

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Nouveau chapitre...
Qu'en pensez-vous ?
Moi rien à redire, impeccable!
May XX

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