1) Je

M.Florimond:

La salle est un peu lugubre, un peu macabre, un peu étrange, et un peu vide ou un peu chaleureuse. Elle est un peu de tout cette salle.
L'éternel bureau massif en bois de chêne, ça n'a pas beaucoup changer !

Ici c'est un peu comme chez elle. Alice elle aime bien ce petit bureau et cette grande cheminée en marbre !
Le médecin qui attends elle le connais bien lui aussi !
C'est M. Florimond et son éternel costume gris sans manche qui l'ausculte depuis tout ce temps !

M. Florimond. Chemise blanche, veste grise, pantalon souris, binocle, moustache de nuage , bouc blanc et cravate mauve... violine plus précisément disait-il à chaque fois !

Un vieil homme chaleureux au caractère de mule et à l'allure d'ours brun, qui connaissait Alice depuis qu'elle avait attrapé la vie.

Un sourcil blanc levé, il avait les coudes posés devant lui et les doigts qui s'entrelaçaient.
Il est drôle comme ça !
Il dégage un truc, ce vieux. Il est imposant mais compatissant. Rassurant je dirais !

- Alice... tu es ...

Elle sait ce qu'il va dire... folle. Alice elle n'aime pas beaucoup ce mot... mais ça lui va bien ! Elle le sais ! Elle observe l'horloge mécanique... Tiens ? Il met plus de temps à choisir son mot que d'habitude...

- Unique !! Le vieux monsieur rigole.

- He he ! Je te ressemble grand-père !

Haha ! Ils sont drôles tout les deux !

-Bon ! Alice Florimond. Nous sommes uniques oui, c'est vrai ! Mais pas fou.

-Si ! Bien sûr !

-Non.

*soupir*

-Et pourquoi pas ? Après tout, hein ? Répliqua Alice.

- Hey ! Je le suis peut-être mais tu ne l'es pas.

- He he ! Mais non... Je le suis moi, je le sais !

- Dans ce cas moi aussi ! Dit-il.

- Non toi tu un médecin à cravate, passionné de mécanique et de rouages ! Moi je suis juste Mademoiselle Florimond. La petite fille d'un doyen respecté d'un village Britannique ! La jeune fille aux cheveux d'or que peu de gens comprennent car on raconte qu'elle a des visions, des hallucinations, qu'elle est... bizarre ! Étrange ... folle !

- Faux !

- Non, j'ai raison grand-père. Les gens te respecte ! Moi, je l'aime bien notre village mais les habitants... il sont désagréables avec moi !! Et... encore, si il m'ignoraient ! Mais non ! Ils m'insultent.

- Mais tu ne peux pas partir comme ça ! Moi, je t'aime Alice, tu es ma petite fille quand même !

Arg. De nouveau cette discussion. Elle en a marre, elle veut partir loin d'ici. Elle veut vivre ! Car elle, Alice, elle trouve la réalité morne. Elle veut trouver quelqu'un. Un jour un garçon est apparu et...

-Non !

Elle avait à peine prononcé la première phrase de son récit que le moustachu lui coupa la parole.

- S'il te plaît Alice ne parlons plus de cette histoire.

*soupir*

-D'accord grand père... mais tu sais bien que je le retrouverai et que tu ne pourras pas me retenir éternellement.

On dirait qu'il sont en colère tous les deux... mais pourtant loin de là. M. Florimond est juste un peu triste. Il pense qu'il peut encore la convaincre de rester... mais il sait bien que non !
Cette jeune fille, elle, elle est aussi un peu triste. En vérité, elle veut partir. Mais... elle tient à son grand-père ! Elle ne veut pas le laisser seul.

Cela fait maintenant un mois que elle lui à imposé le décompte : 40 jours.
Elle lui a dis tout simplement qu'elle aimait son petit confort et sa petite ville près de la mer et la forêt. Mais elle lui a aussi dit que la routine est désagréable quand elle est monotone ! Car ce qu'elle veut c'est découvrir ! Elle veut se réveiller chaque jour à un endroit différent ! Et retrouver ce garço... je n'ai rien dis.

Et elle a finis son discours avec ceci :
« Grand-père je t'aime, mais ma vie n'est pas ici. Je ne veux peux vivre les pieds sur terre. La réalité est...
Bon. Tant qu'à être folle. Autant l'être complètement ! Dans 40 jours exactement, je partirais. »

Et finalement, pour être honnête, cela fait donc un mois qu'Alice va rendre visite à son grand-père tous les trois jours, et que la scène se répète. Tous les trois jours, Alice traverse son village, pousse la porte du cabinet et discutent avec le vieux moustachu. C'est leur façon à eux de se dire « je t'aime » et de passer du temps ensemble avant la fin du décompte. C'est leur jeu à eux.

Alice cache son sourire avec une mèche doré et se retourne énergiquement vers la sortie.
Elle passe le perron et l'air marin vient lui caresser la peau. Ça va lui manquer la mer. C'est vrai ! C'est si paisible. D'ailleurs un peu trop à son goût, soudain, la fille cours jusqu'à la plage aussi vite qu'elle put et bientôt la froideur salé de l'eau qu'elle sentit à ses pieds, remplaça le sable chaud !
Ahhh ! C'est si bon d'être en vie !
La petite rit aux éclats ! Elle nage, semblant danser avec les vagues ! La mer est un piste pour elle !
Une énorme vague surgit et et la petite avala une raflée d'eau glacé !
Elle resurgit quelques instants plus tard essoufflée mais le sourire fixé au visage et nage jusqu'au sable.
Le soleil est au zénith maintenant, et elle s'allonge sur les grains de sables chauds pour réchauffer sa peau de porcelaine.
Elle se sens bien ici. Sous le soleil.
Elle pourrait y rester des heures et prétendre dire au revoir à l'astre lumineux mais ce ne serait qu'un prétexte car elle sait qu'il le suivra. Peut-être importe où elle ira !

Elle paraît heureuse ! Mais elle veut plus ! Elle veut l'être. Et ce n'est pas pareille. Même la réalité morne va un peu lui manquer, elle sait qu'elle sourit déjà en pensant à l'avenir. Elle écrira a son grand-père, et découvrira des choses qu'elle n'a jamais vu ! Des personnes, des villages où des villes, des vies, des paysages !

Et rien qu'en fermant les yeux, même si elle est capable de s'imaginer plein de choses, la découverte, l'aventure, le voyage, ça, se sont des choses qui ne peuvent que se vivre qu'en vrai !

Löwe

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Hi!
J'espère que ce chapitre vous a plus !

Rappel: Aujourd'hui c'est....
















Mon anniversaire !!!!

Bisous mes alchicats !

May XX

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