La fin ou le début?


Noir.Il n'y a que du noir autour de moi. En tout cas, je ne parviens que àvoir cela. Quelque chose comprime ma main. Mais où suis-je etsurtout qui suis-je ?

«-Alice ?Alice ? Tu m'entends ?

-Qu'estce qui est arrivé ? Qui êtes vous ?

-Tune me reconnais pas ?

-Non... »Puis j'entends une voix dans ma tête Mais réveille toi enfin ! Mais qu'est ce que... Ma conscience oui ! Des flashbacksm'arrivent de tout les côtés, mon enfance, ma solitude (forcémentc'est ce qui m'arrive en premier), mon mauvais caractère, mafamille, Marc, les merveilleuses personnes que j'ai rencontré, toutce que j'ai vécu et au final cette bataille.

« -Alice ?Oh Alice ! Tu m'écoute !

-Ouipardon Marc !

-Ahça y est ta mémoire est revenue ?

-Ouiça doit être dû au choc certainement... Sais-tu ce qu'il s'estpassé du coup ? Penses-tu que nous sommes morts ?

-Jen'en ai aucune idée... »

Nousvoyons une lumière comme si nous étions dans un tunnel, donc c'estla réalité, nous sommes morts, forcément au moment où j'ai réussià avouer mes sentiments.

«Viensavançons, si nous avons une chance de survivre, nous devons letenter ! » J'acquiesce même s'il ne peut pas mevoir. Puis je fixe nos mains jointes, comme s'il sentait mon regard,il ressert sa poigne et chuchote tellement doucement que je cru avoirrêvé

«Neme lâche pas..

-Plusjamais... » Répondis-je de la même manière. Je lesentis sursauter, je ne pensais pas qu'il m'aurait entendue, jerougis. Heureusement qu'il ne pût le voir. Marc me tira la main etnous commençâmes à courir, ensemble. Lorsque nous arrivâmes prèsde la lumière, on décida de ralentir, puis à un mètre d'elle ons'arrêta. On reconnu cette lumière c'était l'incarnation dupouvoir suprême. Elle nous regarda, sourit et nous dis

«-Vousdeviez mourir pour pouvoir renaître, heureux. Tels des phénix, vousêtes et serez toujours des ennemis puisque vous représentez le bienet le mal quoi que vous en disiez mais vous pourrez cohabiter, ne pasvous tuer, cette guerre ne cessera jamais mais grâce à vous, elleva prendre une pause. Je pense que des deux côtés vous serezcontents.

-Çaveut dire qu'on va pouvoir rentrer chez nous ? »demandais-je pleine d'espoirs.

«-Eneffet, mais tout d'abord, nous devons parler. Je tiens à vous direque pendant votre mort il s'est passé quelque temps avant que vouspuissiez revenir donc il faudra que vous rentriez par vous mêmeAlice, pas vous Marc, car, je ne sais comment vos créatures ont suque vous n'étiez pas morts mais elles sont toujours ici. De plus,vous n'avez pas perdu vos pouvoirs. Vous êtes revenus à la vie avecde nouveaux car certaines épreuves ne sont pas finies mais voussaurez les dépasser je le sais, je n'en doute pas. Je peux voir lepassé, le présent et le futur. Vos combats ne sont pas finis etvous vous reverrez. Je ne vais pas vous garder plus longtemps, il esttemps de rentrer chez vous. Je vous souhaite une belle vie.

-Merci,merci beaucoup ! » Je suis émue j'ai les larmes auxyeux. Je m'agenouille devant elle car j'ai compris la réalité. Ils'agit d'une déesse.

«-Eneffet Alice, je suis une déesse, tu es bien plus intelligente que lanormale dû à ton rang.

-Monrang ?

-Ouiton rang passé dans une ancienne vie. Tu le sauras plus tard, oupas.

-Cen'est pas grave, la seule chose que je souhaite est de rentrer chezmoi.

-Jepensais que tu ne considérait nul part chez toi ?

-Maintenantoui.

-Alorssoit rentre bien Alice. »

***P.O.V.Déesse***

Jeles vis traverser la lumière, j'en ai les larmes aux yeux, dans uneancienne vie, elle fût ma fille. Elle le sera toujours. Alice... Ouplutôt Talia, ma princesse perdue... Nous nous reverrons.

***P.O.VAlice***

Aprèsavoir traversé le portail on arriva sur le lieu de la bataille. Lesdémons étaient allongés par terre, attendant leur chef, j'auraisaimé que les miens aient fait pareil. De toute manière on n'a passouvent cru en moi ça ne change rien, mais pourquoi est-ce que jesens cette immense déception ? Les démons nous voient et serelèvent, ils s'agenouillent. Marc me regarde j'ai l'impressionqu'il parvient à lire en moi.

«-Bonje vais te laisser avec eux, je vais rentrer... Chez moi...

-Tusais tu pourrais venir habiter chez moi, enfin, si tu veux. »Je l'observe surprise.

«-Jepense que c'est trop tôt. Ne t'en fais pas, je vais rentrer, nousnous reverrons.

-Tusais, je pense qu'ils ont attendu mais perdu espoir, ne leur en veutpas.

-Jesais bien, je ne leur en veux pas, mais eux, n'ont pas perdu espoir,ils t'attendent. » Fis-je en les montrant de ma main. Unvampire avance vers moi, je reste méfiante, on ne sait jamais.

«-Madame,ils sont partis car ils vous ont cru morte, ils ont quand mêmeattendu une journée entière.

-Depuiscombien de temps sommes-nous morts ?

-Unepetite semaine.

-D'accord,merci. » Je me retourne vers Marc.

«-Allezj'y vais.

-Jete raccompagne.

-Cen'est pas nécessaire ils risquent de prendre peur, ne t'en fais pasje vais me créer un portail, plus loin. Merci, et à bientôt.

-Abientôt, ma fille... » Je fais un geste que je n'auraisjamais cru, je le prends dans mes bras, il reste sans bouger surprispuis me sert fort, je vois quelques créatures émues, comme quoi lemal a des émotions aussi.

«Aurevoir... Papa » je me retourne et part mais je ressens sonémotion, en passant je vois certaines personnes pleurer. Je crée unportail et me jette dedans, j'arrive pile à l'entrée de l'école.Je sens une arme braquée sur ma tempe. Je me retourne et le désarme.La personne m'observe, choquée.

«Alice... »Il me prend dans ses bras, je le sert fort.

«SalutAndréa ça fait un bail.

-C'esttout ? Tu te sacrifie, tu meurt et la seule chose que tu me disc'est « ça fait un bail » ? Mais je t'en veux, tucrois tout pouvoir gérer toute seule, mais on est la pour tesoutenir aussi !

-Jele sais bien ne t'en fais pas, je le sais maintenant, je suiscontente de te revoir ! » Je le ressert fort puis luimontre un de mes souvenirs.

***Flashbackquand Alice avait 7 ans***

J'étaisseule, j'avais l'impression qu'on m'avait enlevé une partie de mi,d'avoir oublié quelque chose d'important, pourtant aussi loin que jeme souvienne je n'ai jamais eu d'amis. Je suis dans la cour derécréation. Des petits viennent vers moi, le plus grand vient parderrière et me donne un coup de pied dans le dos je tombe la têteen avant dans la boue. Tout le monde rigole, se moque de moi, mais jene ressens rien à part cette sensation d'oubli.

«Tune pleure pas ? » Me demanda-t-il déçu. Je nerépondis pas. On me lança des cailloux et un seau d'eau froide, jene réagis pas.

«-Alorston Derekounet n'est plus là pour te protéger ? Lui aussi t'asabandonné ? Normal, tu es une sorcière.

-Dequi tu parle? » Demandais-je enfin. Il éclata de rire.

«-Tues vraiment une sorcière ! Elle ne se souvient même pas de sonange gardien qui était toujours là pour la défendre ! Maisqui ne l'est plus maintenant. » dit-il avec une lueursadique dans le regard. Un mauvais regard dès cet âge. Un enfantpeut-être cruel. Il me donne des coups de pieds et de poings puis mecoupa l'une de mes tresses. Et parti avec ses camarades en rigolant.Dès que plus personne ne me vit, je me mit à pleurer, beaucoup.Puis j'entendis une voix « Relève toi Alice, relève toitoujours et venge toi ! » je me releva puis décida dene plus jamais être cette personne faible. Je pris les ciseaux et mecoupa la deuxième natte pour égaliser. Je monte sur le toit, ça atoujours été mon coin de solitude.

***Finflashback***

Ilme regarda choqué

«-Maispourquoi m'as tu montré ce souvenir ?

-Jet'avais promis de te dire pourquoi j'étais devenue comme ça. Voilà.

-Ehmais pourquoi tu me reprends dans tes bras ? C'est pas grave tusais.

-Jesuis tellement désolé pour toi... Mais attends.. Oh mon dieuAlice ! On est en train de faire ton enterrement il fautintervenir ! » Il me prit la main et on se mit àcourir, vite.

Onarriva dans le hall, ils étaient tous en noir. Dire qu'on nem'aimait pas en plus, beaucoup étaient une bande d'hypocrite quandmême. Je saute sur une table et crie

«Oh,pas besoin de m'enterrer je suis en vie, d'ailleurs merci de m'avoirattendue ! »

Ilsse retournent tous et hurlent de joie. Je ne me savais pas aimée àce point quand même ! On me prend dans les bras, Jeanne et mesparents aussi, mais je ne vois pas la seule personne qui m'intéresse.Andréa me prend la main et me dit

«-Va,il est sur le balcon ton chéri. » Je le regarde du coin del'œil et sourit pour le remercier.

«Cen'est pas mon chéri !

-Biensûr et moi je suis la reine d'Angleterre, ça se voyait tellementvous deux. » Je rougis et il rigole. Je lui donne une tapesur l'épaule et me dirige sur le balcon. J'ouvre tout doucement laporte et voit Stessie qui enlace Derek. Ils ont pas perdu de temps.

Jedécide de reculer et de refermer la porte vitrée discrètement sansêtre vue. J'y arrive mais je marche sur quelque chose en partant quicraque. Je me dépêche de partir je ne veux pas qu'ils me voientcomme ça. Alors je cours. C'est lâche je sais. Moi qui pensais.. Jeme suis encore imaginée trop de trucs. Pour changer.

J'entendsdes pas derrière moi mais j'accélère je suis meilleure à lacourse, j'arrive à une intersection et prend la direction du toit.Je n'entend plus les pas, je les ai semés. Lâche. Oui c'est le mot.

Pourquoije t'ai vue courir ? Depuis quand Andréa peux me parlerdans ma tête ?

Jeme suis faite des illusions c'est tout. Je n'aurais pas du. Jecontinue d'avancer, j'arrive dans un couloir sombre et prendl'escalier.

Ques'est-il passé ?

Ilenlaçait Stessie. Laisse tomber.

Ohle con.

Ouai...

J'ouvrela porte donnant sur le toit et m'assoit sur le rebord, les piedsdans le vide. Je n'ai pas le vertige. Il fait nuit maintenant, Jelève la tête et observe les étoiles. Ça y est c'est fini.

***P.O.VDerek***

Jem'étais isolé sur le balcon pour ne pas qu'on voit ma tristesse,mais Stessie m'a suivi. Elle me connaît bien.

«-Nete cache pas de moi Derek, jamais je ne te prendrai en pitié.C'était quelqu'un de bien qui s'est sacrifié pour nous.

-Maisje l'ai perdu, alors qu'elle venait tout juste de me dire..

-Jesais.. » Elle me prend dans ses bras et je lâche une larme.Puis on entend un craquement on se retourne.

« -Alice ?!C'était bien elle, je n'ai pas rêvé ?

-C'étaitelle mais je crois que tu devrais la rattraper, vite, elle a cruqu'on était ensemble ! » Je cours après elle, maiselle fuit, je n'ai pas réussi à la rattraper, il faut que je luiexplique ! Je ne peux décrire la joie que je ressens de lasavoir en vie en ce moment même. Je vois Andréa venir vers moi,énervé.

«-T'asmerdé mon gars.

-Pourquoi ?

-Jeviens de parler à Alice, tu ne sais pas à quel point tu viens de lablesser alors que depuis tout à l'heure elle ne faisait que techercher.

-MaisStessie me réconfortait, il ne se passe rien d'autre.

-Alorsil faut la retrouver.

-Maisje ne sais pas où elle est...

-J'enai une petite idée... Va voir sur le toit.

-Pourquoi ?

-Aieconfiance. » Je décide de l'écouter et cours vers là-bas.

***P.O.VAndréa***

Retrouvela. Elle a tellement souffert et ça se voit tellement qu'ils sontfait l'un pour l'autre. Dès le début, il y avait une complicité,j'aimerais rencontrer quelqu'un d'aussi bien. Il n'y a que eux qui nevoyaient pas ce qu'il se passait entre eux. Je souris rien que depenser à leur retrouvaille.

***P.O.VAlice***

Jecontinue de fixer les étoiles ça me détend mais je suis triste,c'est le rêve qui se brise. J'ai vraiment été stupide d'y croireencore. Je sens une larme couler le long de ma joue, puis unedeuxième. Je lève la main pour les effacer, mais on me prend decourt et quelqu'un le fait pour moi. Je sursaute je ne l'ai pasentendu arriver, heureusement qu'on ne voulait pas me tuer je seraismorte. Je me relève en vitesse et reste loin de Derek.

«-Quefais-tu ici ?

-Laissemoi t'expliquer, ce n'est pas ce que tu crois...

-Engénéral quand on commence la phrase comme ça, si c'est souvent laréalité. Laisse moi tranquille, vas la retrouver maintenant.

-Arrêtede vouloir tout contrôler et laisse moi parler bordel ! Ellem'a pris dans ses bras seulement pour me réconforter de ta perterien d'autre ! Il ne se passera plus rien entre nous ! »Je ne sais pas si je dois le croire.

«Laissetomber... » Je me retourne pour m'en aller, alors que j'aila main sur la poignée il me prend par la taille et m'embrasse d'unbaisé passionné. Il se recule et pose son front contre le mien.

«Situ savait depuis combien de temps j'attendais ça...

-Autantde temps que moi j'imagine. » On se sourit et seréembrasse.

Toutn'est pas heureux, il y a eu des pertes mais ça ne s'est pas tropmal passé. Et au final la paix est arrivée. Pour un temps je lecrains. Mais on se délecte de ce repos. Après avoir fêté monretour toute la nuit. Je me suis endormie sur Derek qui m'a porté àma chambre et est resté dormir avec moi. Ça ne se finit pas tropmal au final, mieux que ce que j'aurais pensé.


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Le plus long chapitre jamais écrit pour la fin. Je suis désolée du retour j'ai eu de nombreux soucis et les cours. J'espère en tout cas qu'il vous plaira, j'ai beaucoup travaillé dessus. JE ferais probablement une correction sur toute l'histoire après pour les fautes d'orthographes. Merci beaucoup d'avoir lu cette histoire jusqu'au bout, malgré les nombreuses absences.

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