Chapitre 3
        Quand Alice se réveilla enfin, elle prit le temps de réfléchir à tout ce qui venait de se passer. Elle avait traversé son téléphone, s’était retrouvée bien loin de Dubaï et était complètement perdue. Elle regarda autour d’elle mais ne vit rien de familier. Elle se trouvait dans une pièce sombre qui semblait vide. Quand ses yeux commencèrent à s’habituer à l’obscurité, la fillette se leva. Elle avançait prudemment. De ses mains, elle essayait d’agripper se qui pouvait se trouver à proximité. Elle ne trouva d’abord rien puis fini par trouver une sorte de table en bois. Elle s’y agrippa. Sur celle-ci était posé un objet rectangulaire. Elle le prit, le retourna dans tous les sens et se rendit compte qu’il s’agissait d’un portable. Alice l’alluma et activa la fonction « lampe torche ». La pièce dans laquelle elle se trouvait était immense. Elle était recouverte de porte de différentes formes, couleurs et matières. Devant l’une de ces portes se trouvait le lapin blanc. Celle devant laquelle il se trouvait était de loin la plus effrayante de toutes. D’une couleur rouge sang, d’énormes ronces noires semblaient en bloquer l’entrée. Mais le pire était la tête de chat qui y était suspendue. Elle ne cessait de sourire, avait deux grands yeux jaunes et semblait disparaître comme par magie. Le lapin qui n’avait pas bouger l’interpella :« Bonjour monsieur le chat du Cheshire, comment vous portez vous aujourd’hui ? » « À merveille je vous remercie, et vous ? » lui répondit la tête « Et bien il se trouve que je suis en retard, pourriez-vous donc m’ouvrir la porte s’il vous plaît ? » « Volontiers ». Et le lapin disparut. Une fois la porte refermée, Alice se présenta devant le chat. Il la regarda avant de lui demander ce qu’il pouvait faire pour elle. Elle lui demanda ce qui se trouvait derrière cette porte. Le chat sourit de plus belle avant de lui répondre que ce qu’il y avait derrière n’était pas fait pour les enfants. Alice lui fit son regard le plus sombre possible pour lui faire comprendre qu’elle n’abandonnerait pas. Le chat du Cheshire se dit qu’après tout, si elle voulait savoir il n’avait pas à le lui cacher. Avec une voix suave il lui dit « Derrière cette porte se trouve Le Pays des Cauchemars, un lieu effrayant où vos pires angoisses vous paraissent magnifiques à côté ». Alice réfléchit puis lui dit « Je souhaite entrer ». La tête lui dit alors « Bienvenue au Pays des Cauchemars où toutes vos peurs deviennent réalités ».