#2-Le jeu de piste
Lorsqu'Alice se réveilla ce matin là elle remarqua trois choses:
-elle avait dormi avec la lumière allumée
-elle tenait le bras de Mary comme un doudou a tel point que celle-ci avait dû dormir avec elle
-Mary avait la lettre dans sa main et avait dormi toute habillée.
Alice soupira, bailla, s'étira et réveilla Mary doucement pour que celle-ci aille se préparer pour la journée. Mary, s'éveilla lentement et lorsqu'elle se fut suffisamment étiré, elle tendit la lettre à Alice en lui marmonnant qu'il n'y avait pas que le récit à l'intérieur puis partir se préparer. Alice ouvrit la lettre avec impatience et y lût:
"Ma chère Alice, ma tendre petite sœur, ne pleure pas car ce n'est pas pour longtemps que je m'en vais. Je t'écris cette lettre juste avant de partir, dans la peine de ne plus te voir pour l'instant et dans la joie des études à venir... Pour ce qui est des histoires, ne t'inquiète pas: je t'en enverrais tous les jours. Plein de bonheur. Ta sœur."
Il y avait, adjoint à la lettre, une sorte de carte pour chasse au trésor sur laquelle se trouvait une grosse croix rouge en plein milieu. Lorsque la cloche du petit déjeuner résonna, Alice glissa sur la rampe d'escalier avant de sauter habilement par dessus les dernières marches en marbre pour atterir sur le tapis épais et moelleux qui menait au salon ainsi qu'à l'immense salle à manger.
Alice, une fois à table, mangea à toute allure avant de s'élancer à travers le jardin enneigé, en bottines et chemise de nuit, la carte à la main. Elle avait une drôle de dégaine, ainsi habillée, mais, à fond sur son immense jeu de piste, elle n'y pensait même pas. Après une demi-heure d'investigations et de traversées du jardin de part en part, Alice finit par repérer l'endroit marqué: c'était le vieux puis, dont l'eau avait un goût de terre et de métal rouillé. Toute excitée, Alice s'agitait de partout, tirant par la poulie, le lourd seau qui était au bout de la corde. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit apparaître, dans la pénombre de la bouche du puis, que ce n'était plus un seau mais une cassette au bout de la corde.
Impatiente, Alice l'était mais elle ne pouvait ouvrir la cassette sans parler à personne de ce nouveau secret alors elle décida d'en parler avec Mary. Elle courut de nouveau jusqu'au manoir et rentra, faisant fi des interdictions de sa mère, toute trempée et toute crottée.
Mary s'étouffa avec son café en la voyant arriver et s'empressa, sans même le finir, de venir l'aider à s'habiller correctement. Alice se laissait habiller, monologuant à propos de la cassette qu'elle avait trouvé, lorsque tout s'éclaira dans sa tête: c'était à cela que servait la clé qu'elle avait tantôt trouvé et accrochée à son poignet.
Habillée, elle profita de la présence de Mary pour ouvrir la cassette.
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