Un an, Alice. 

Un an que tu as quitté ce monde pour un autre. Je vais mieux, tu sais. 

Petit à petit, le temps a pour moi redemmarré, la trotteuse au cadran de ma vie à recommencé à tourner. 

De mes veines le sang a cessé de couler. 

Ne crois pas que je t'ai oubliée, Alice. Loin de là. Je pense à toi chaque jours.

Mais je crois que petit à petit, j'ai accepté ton choix. Petit à petit, j'ai arrêté de t'en vouloir de m'avoir quitté, et par la même occasion, j'ai arrété de m'en vouloir. 

J'ai changé, tu sais. Mais de toute façon, rien n'aurait pu être comme avant si tu n'es plus là. 

J'ai longtemps chercher, le pourquoi du comment, la raison de ton saut. Puis j'ai arrété, parce que ça ne servais plus à rien, parce que ça me faisait plus de mal qu'autre chose. Bien sur, parfois encore, il m'arrive de me questionner, mais les réponses, elles, j'ai arété de les chercher. 

Et j'ai toujours ce vide dans la poitrine. Ce trou béant qui me perfore sans que je ne peux combler. Parce que ce serais te remplacer. Et que je ne suis pas prête.

Je ne t'oublie pas, Alice. Jamais.

 Tu fait partie de moi, de mon passé, de mon présent, de mon future. Pour toujours, Alice. 

Tu es avec moi. Loin des yeux, près du coeur. 

Tu es là.

Nda: parfois on a l'impression que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Que de toute façon, on ne manquerai a personne. On vit dans un monde pourrit, je vous l'accorde. Les gens sont cons, intolérants. Mais dites vous qu'on a qu'une vie. Et que ses beautés, même si elles mettent parfois du temps a arriver, valent tous les malheurs du monde. Alors soyez vous,  et tout les autres, on s'en fout. Et n'oubliez pas non plus que des personnes peuvent vous aider, n'ayez pas honte d'en parler. Soyez vous, soyez heureux. Ne laissez pas des cons vous enlever ce que vous avez de plus précieux: la vie, que ce soit la vôtre ou celle des personnes que vous aimez.