Et tic. Et tac.

Et joue la petite mélodie de tous les matins...

Je me retourne, je me lève pour éteindre l'alarme, je me recouche en un pouf. Dans cinq minutes, l'alarme reprendra, mais bon... Ce sont cinq minutes de somnolence!

Je me lève, je déjeûne avec mon père, ma soeur et ma grand-mère. On parle un peu, j'ai mal à la tête, je vais m'allonger...

Et finalement, je dors jusqu'à passé midi. C'est tout bête, fallait pas se coucher à 4 heures du matin pour finir un dessin pour un projet... 

Et tic. Et tac.

La journée passe, je bricole deux trois choses en vue de l'Halloween, pas vraiment d'appétit. Je pense aux projets, j'ai cent millions de choses à faire - enfin, façon de parler, ça tourne plus autour 7 avec leurs sous-points - et j'ai envie de travailler dessus en même temps d'avoir un semblant de flemme. Et zut.

Et tic. Et tac.

Pourtant le temps passe aussi vite? Pourquoi je n'arrive pas à rentrer toutes mes choses dans le temps que j'ai?

Bon, je dramatise. Mais parfois ça m'énerve.

Et tic. Et tac.

Et ma petite montre qui traîne dans mes poches, en attendant que je finisse de retoucher son bracelet.

Et tic. Et tac.

C'est bon, j'ai compris. Je retourne à mon projet...

(Ce qui ne doit absolument pas être traduit comme «J'arrête de penser à autre chose». 

Parce que là, Cerulei me chiale dessus pour que je raconte le paquet de niaiseries qui lui arrive en ce moment, et me répète que l'autre bande, là, n'a pas besoin de plus d'attention qu'ils en ont déjà. Bref bref...)