Chapitre 3
Me voilà à présent dans l'Oregon.
En arrivant à l'aéroport un taxi m'attendais. Le chauffeur tenait une pancarte avec mon nom, ce qui m'a permis de l'identifier facilement.
Sur la route j'ai pue admirer les beaux paysages, à défaut d'un conducteur pas très bavard.
Tout est beau. C'est immense. Les maisons sont si près de l'eau qu'on pourrait les croire dedans. Je n'ai jamais vraiment eu le loisir de voyager à l'agence.
Ne plus vivre dans la même villa avec les mêmes personnes va me donner un grand bol d'air frais. Je sens déjà que ma vie ici va être calme et reposante. Sans oublier ma mission bien sûr.
Nous longeons le sentier d'une forêt qui me semble très grande et arrivons sur une petite maison cachée dans les arbres. Suffisamment isolé pour ne pas éveiller les soupçons et avec de larges issues de secours. Je pense surtout à la forêt et à l'atout qu'elle représente.
Le chauffeur s'arrête et m'aide à porter mes valises jusqu'au seuil d'entrée. Ensuite il me salue et s'en va.
Je regarde la sonnette à côté d'une porte en verre (oui oui en verre) et me contente d'appuyer.
- J'arrive mon cœur ne t'empresse pas.
La voie d'homme provient de l'intérieur de la maison et je découvre rapidement une silhouette à travers la porte.
- Alors Alia chérie tu as fait bon voyage ? Oh toutes ces valises... laisse moi t'aider aller rentre. Fais comme chez toi. Enfin qu'est ce que je raconte tu es chez toi à présent.
- Euh merci..
En entrant j'aperçois un grand escalier en marbre qui fait l'angle du salon. Une immense télévision est accroché au mur. Un fauteuil et une table basse sont de l'autre côté de la pièce.
Les murs sont peints en blanc et le tout donne un air très froid. Je pense que la déco est à refaire. J'y ajouterai sûrement quelques babioles pour rendre cette maison plus habitable.
- Youhou ! Tu m'écoute ?
- Oh euh oui pardon, vous disiez ?
- Je m'appelle Brad. Je suis ton homme de ménage. Je m'occuperais de laisser cette endroit d'une propreté à toute épreuve chaque jour. Je suis heureux de servir mademoiselle Al. Ton père est dans sa chambre. Tu lui ressemblez tellement. Tu as son charisme et son élégance.
- Merci beaucoup Brad. Je peux vous laisser poser mes valises dans ma chambre ? J'aimerais m'entretenir avec mon père.
- Oui bien sûr. Le voyage a du être long. Veux tu que je range tes affaires ?
- Non je m'en occuperais merci.
- La chambre de ton père est en haut de l'escalier à gauche. La tienne est au même étage mais au fond du couloir.
Je hoche la tête et monte l'escalier.
Il ne doit pas être si terrible que ça Frédéric. Un inconnu nous trouve même des traits de ressemblance. Sur le seuil de la porte, je ne sais pas comment je dois agir. Dois je toquer à la porte ou dois je débouler comme une fille qui n'a pas revu son père depuis longtemps ?
La porte s'ouvre d'elle même et je n'ai pas à choisir.
Un homme d'âge mûr me regarde d'un air inquisiteur.
- Bonjour Alia. Tu as fait bon voyage ?
- Oui et toi ? Ma réponse me vient naturellement pour la première fois de ma vie.
- Oui.
Il a la même couleur d'yeux marrons que moi et des traits qui pourraient se confondre aux miens. L'agence a vraiment bien choisis les agents cette fois. Ses cheveux sont blonds contrairement aux miens un peu plus platines.
Je remarque alors que Brad, l'homme de ménage nous regarde encore.
- Je t'ai inscrite à l'Armadia. J'espère que tu va t'y plaire. J'ai du travail. Je te laisse t'accomoder à ce nouveau mode de vie. On se retrouve ce soir au dîner. Soit à l'heure.
Sur ces bonnes paroles Frédéric descends l'escalier et s'en va.
- Oulala. Ton père à l'air si froid et si sévère, Me dit Brad, Est il toujours comme ça ?
- Oui mais ne vous inquiétez pas. On s'habitue à la longue. Je souhaite me reposer. Merci de ne pas faire de bruit.
Je vais dans ma chambre et ferme à clé. Je ne veux vraiment pas être dérangé. Frédéric m'a fait froid dans le dos. C'est comme ça que fini un vieil agent secret ? Froid et peu aimable ?
Il réussi très bien son rôle d'homme d'affaires influent.
Ma chambre est peinte dans un rose pêche très pale qui donne une certaine gaieté à la pièce. J'accroche sur un des murs l'attrape rêve que Marie m'a fait pour mon 17ème anniversaire. Il est blanc avec une rose au milieu et plutôt que de mettre des plumes, Marie mis des fils de dentelles, des coquillages...
Mon lit est très confortable et je me laisse facilement engloutir dedans. Je n'ai commis aucune maladresse pour le moment.
Plusieurs heures plus tard je me rends compte que c'est déjà l'heure d'aller dîner.
Je me change et met un pyjama rose et descends. La table est déjà mise. Elle se dresse sous la forme d'un rectangle. Je serai sur une extrémité et "papa" sur l'autre.
-Tu es en retard.
Je sens déjà que la soirée va être d'un ennuie mortel.
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