Chapitre 25
Suite au départ de Maceo à sa propre fête, j'ai compris que le seul moyen pour moi de savoir la vérité était de le retrouver. Il a avoué avoir tué quelqu'un, est ce Tom Bianchi, celui qui a explosé dans ma voiture ? Si oui ça signifie que Maceo est l'auteur des messages anonymes. Ce qui est tout à fait possible car il n'était jamais présent aux moments de les recevoir. Il n'était pas présent non plus quand nous nous sommes fait attaqué à la st valentin. Puis vu le nombre de personnes qui viennent à ses fêtes il aurait pue sans problèmes en convier certains à nous agresser. Les pièces du puzzles se rassemblent peu à peu dans ma tête mais une question subsiste, pourquoi se dénonce t'il maintenant ? Franchement, pourquoi s'être donné autant de mal pour au final se rendre sois-même ? ça n'a aucun sens.
Un message met un terme à toutes mes questions, quand, Maceo m'envoie sa géolocalisation. Il est situé au lycée. Je sais que je fonce droit dans un piège mais je décide d'y aller quand même. Je retourne donc à l'intérieur de la villa pour chercher Tim. Fred n'a pas encore répondu à mon message mais ça ne devrait pas tarder. Je ne peux pas risquer de perdre le seul véritable indice que j'ai récolté en 5 mois.
Je propose à Tim de nous rendre au bal. Il me regarde d'un air méfiant mais finit par accepter. Il était présent lors des aveux de Maceo et il se doute que c'est pour lui que je vais si tôt au bal. Sur le trajet, je remet le tulle de ma robe, puis réajuste ma coiffure. Tim se gare sur ma place du parking puis enfile sa veste. Je n'attends pas qu'il finisse pour descendre de la voiture et suivre l'endroit géolocalisé.
Malheureusement la fête à déjà commencé et ma connexion internet est médiocre. Je dévisage chaque personne mais la salle se remplis de plus en plus et il m'ait impossible de voir à deux pas devant moi. Je retourne chaque personne aux cheveux courts et blonds puis m'excuse chaque fois pour le dérangement. Les lumières s'éteignent pour une ambiance plus tamisée. La musique se fait douce quand on me tire par le bras. Je me retrouve dans les bras de Tim en plein slow. Je tente de me dégager en vain. Ses long bras sont enroulés autours de mes épaules et il ne m'écoute pas, bien décidé à ne me garder que pour lui. Au lieu de me laisser aller, je continue de me débattre puis finit par lui asséner des coups de poings dans le thorax. C'est avec un air exaspéré qu'il m'entraine dans un coin de la salle plus silencieux.
- On a déjà parlé de lui je crois. Pourquoi tu t'obstine à lui courir après ?
- J'ai besoin de réponses Tim... Je ne peux pas t'expliquer mais il faut que je le voie.
- Il vient de confesser un meurtre. J'ignore si c'est vrai ou s'il voulait juste amuser la galerie, mais dans les deux cas c'est quelqu'un de fourbe.
- Alors il faut que je...
- Non il faut juste que tu reste aussi loin que possible de lui. Il est dangereux Alia, il va finir par te nuire.
- Mais j'en ai besoin tu ne peux pas comprendre !
- Alors explique moi !
- Je ... ne peux pas.
Te dire que je suis un agent secret sous couverture qui tente désespérément de savoir qui me veut autant de mal même si j'ai ma petite idée là dessus, pensais je tout bas.
Sur ses paroles je tenta de partir mais deux bras musclés se refermèrent à nouveau autours de ma taille pour me tirer en arrière. Je sentis le souffle chaud de Tim au creux de mon oreille pendant quelques instants.
- Si tu y vas, tu peux faire une croix sur moi.
Soudain l'étreiente sur mon corps se desséra. Je regardais Tim une dernière fois. Sa mine est triste mais je sais qu'il s'en remettra. Il le faut. Même s'il a tout d'un mec parfait, je ne peux pas lui dire la vérité. Je dois continuer d'avancer peu importe les obstacles. Peu importe mes sentiments. Depuis le début je savais que ça ne pouvait pas durer. Pas avec mon secret.
Je dégaine à nouveau mon téléphone et retrouve la localisation de Maceo. En toute hâte, je rejoins les escaliers et me dirige dans le couloir ouest. Le signal se fait de plus en plus intense quand je recois un appel. Fred. Je ralentis ma course pour lui répondre.
- Alia, écoute moi bien, j'ai tué axhixa Toine xixuis Pas celui qu'on croyait...
- Fred je te reçois mal, dis je, je crois que quelqu'un modifie ma connexion !
- Oui xiwhux coéquipier xwuixw sont deux .... BIP BIP BIP.
Mon téléphone s'est éteint et je ne suis pas plus avancé. Fred à tué qui ? Toine ? Serait ce Antoine ? C'est possible, Maceo n'est pas celui qu je pensais alors s'ils sont de la même famille comme ils prétendent, alors ça confirme mes doutes. Je crois avoir compris qu'ils sont deux, Antoine plus Maceo. Ca se tient. J'aimais bien Antoine, c'est dommage. J'espère qu'Andrea n'était pas trop attaché à lui.
En m'avançant dans le sombre couloir, je ne puis m'empêcher de me demander dans quoi est ce que je m'entraine ? Par mesure de sécurité je sortis le pistolet caché dans la guêpière sous ma robe.
Une lumière éclaire le couloir. Elle provient du bureau d'Abby. J'ai bien vu Maceo sortir de son bureau quelques fois mais qu'à t'elle à voir avec ca ? Est elle impliquée ?
Je découvre rapidement son corps inanimé, pose sur une flaque de sang. Les larmes me montent aux yeux sans que je ne puisse les stopper. Je courre sur le cadavre d'Abby sans prêter attention au reste de la salle. Elle s'est prit un coup à la tête.
Je me ressaisie quand quelqu'un tombe à mes côtés. Surprise je le tourne et découvre Maceo, allongé à côté de moi. J'entends quelqu'un qui fouille dans le bureau d'Abby. Maceo lève péniblement les yeux vers moi, puis quand il me reconnaît, me susurre ces paroles
Pars, tant qu'il en est encore temps. Tu as faux sur toute la ligne.
Je ne l'écoute pas et déballe ma haine sur lui. Je me retrouve à quatre pâtes sur lui et mes coups de poings fusent sur sa tête. Je ne la laisse pas rebondir sur le sol avant de lui envoyer un autre coup et ainsi la faire repartir du côté inverse. Ce n'est que lorsque j'entends des applaudissements dans mon dos que je me stoppe. Pourquoi on m'applaudit ? Ce n'était qu'un entraînement ? Un autre exercice pour voir mes capacités ? Et si... et si le véritable tueur se tenait derrière moi et me félicitait de mon travail ?
Un froid glacial me parcourut l'échine en repensant aux dernières paroles de Maceo. Je n'ose même pas me retourner pour défier mon adversaire. Cependant les consignes de Fred me revinrent en mémoire.
Ne jamais tourner le dos à son adversaire.
Doucement je me relève et me retourne avec horreur sur mon véritable ennemi.
En voyant sa tête, il n'y a plus de place pour la tristesse. J'attrape un couteau et écoute les explications d'Andrea.
- Salut beauté, commence t'elle. Ta robe à viré au rouge.
- Désolé princesse je n'ai pas prit soin d'en faire attention. Je répondais du tac au tac.
- Maceo a compris depuis un moment lui. Dommage que la seule personne lucide soit la personne la moins écouté. Bon assez discuté, tu sais que nous ne trafiquons pas que des armes ou des humains, en ce moment j'apprends un tout nouveau marché. Malheureusement Abby n'a pas été très coopérative.
- Que veut tu dire ?
- Ne fais pas ta rabat joie chérie, si elle m'avait montré ses vieux livres, je n'aurais pas eu à la tuer.
- Tu l'as tué pour des livres , je crie.
- Non je l'ai tué pour toucher les millions que représentent ces reliques. Alors maintenant indique moi où ils se cachent.
Je regarde le corps de Maceo, le seul qui aurait pue m'aider. Andrea bloque la sortie et je me retrouve coincée, prise au piège.
- Ca m'a fait rire, reprit elle, je pensais que tu savais qui il était, et en fait non. Tu pensais que c'était moi l'autre agent infiltré. Incroyable !
Comment ais je loupé ca ? Mes sentiments ont altéré mon jugement.
- Bon Alia chérie, on a pas toute la nuit.
- C'est par la, dis je en montrant la trappe.
Elle la trouvera forcément alors autant en finir au plus vite.
Andrea pointe un pistolet face à moi et me force à descendre en première. Je m'exécute puis retrouve facilement le chemin. L'échelle en bois, le sol de terre, et l'air humide qui l'accompagne. Je n'allume pas la lumière de mon téléphone mais retrouve facilement l'accès aux livres.
J'entends Andrea derrière moi quand j'ouvre la porte qui mène à la bibliothèque. Contrairement à moi, Andrea a allumé sa lampe torche. Quand elle découvre le trésor, elle me pousse pour entrer dans la salle. Je la regarde s'émerveiller et constate à peine la cupidité dans ses yeux. Elle ment à la perfection. C'est pour ça que je ne l'ai pas sue.
Alors qu'elle est dans la contemplation, je suis adossé à la porte, résigné. Je remarque alors la chance qui s'offre à moi. Je ferme la porte puis m'élance dans le sombre couloir. Je m'apprête à remonter l'échelle quand je me rends compte que derrière elle, le couloir continue. Sans perdre une minute je courre à la recherche d'une nouvelle issue. Je sais qu'Andrea est à mes trousses mais il faut que j'essaie par tous les moyens de m'en sortir.
Je crois qu'Andrea a perdu sa lumière dans la course car je me retrouve dans le noir. Si bien que je cesse de courir et le met à tâtonner les murs. Je me suis pris quelques murs dans la tête qui m'ont indiqué un coin, puis je finis par sentir un objet fin et rond. Je suis certaine que c'est une échelle. Je la monte et à mon grand étonnement, elle est plus grande que celle par laquelle je suis venue. En grimpant, le tule de ma robe me gêne. Je l'enlève et continue mon ascension jusqu'à sentir un nouvel objet. Contrairement à la chaleur que dégage le bois, celui ci est très froid. Je reconnais la le métal d'une plaque d'égout. Je la soulève avec difficulté tout en restant accroché à l'échelle. Quand enfin la plaque d'égout cède et se retourne, je finis de monter. C'est avec soulagement que je reprends mes esprits. Je ne m'y attarde cependant pas trop. Je dois vite trouver un moyen de contacter Fred pour lui révéler la véritable identité du tueur, alias Andrea. Je me repère facilement car je suis sur la plage. Je courre dans l'espoir de rejoindre ma maison rapidement. Une silhouette me bouscule et je reconnais Antho. Tel un miracle il apparaît.
- Antho, ça va ?
- Oui je vais bosser la et toi ? Me demande t'il.
- Super, dis moi, je peux t'emprunter ton téléphone ? Le mien est HS...
- Oui bien sûr vas y. Dit il en me le tendant.
Je fais défiler le clavier quand quelque chose me perturbe. La liste des derniers appels indique que le dernier appel a été effectué il y a moins d'une minute, envers "mon amour". Mon cœur palpite quand je reconnais le numéro d'And...
Je sens dans mon dos la pointe de ce qui doit être une aiguille. Le liquide se verse dans mon corps et je vois un rictus vicieux se former sur les lèvres d'Anthony. Alors que mon corps se fait lourd, il me rattrape dans ses bras. Mes paupières se ferment et la dernière chose que je vois son ses mains, ensanglantés.
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