Chapitre 13
La soirée bat son plein. Il y a autant de personnes à l'intérieur qu'à l'extérieur de la villa. Le dress code à été largement respecté. Les robes de grands créateurs sont toutes plus sublimes les unes que les autres. Moi j'ai opté pour une robe noir simple avec un dos nu au dos et des diamants. Mon maquillage est chic est glamour et mes escarpins ne me font pas trop mal aux pieds. J'ai prit soin de fermer ma chambre à clé. Inutile de préciser que mon père aussi.
Nous avons installé énormément de frigos, qui contiennent les bouteilles de champagne. Vu le temps glacial à l'extérieur on a préféré les laisser à l'air libre. J'ai également apporté des tonneaux de bières, et quelques bouteilles de rhum et de whisky pour les non adeptes du Champagne.
Une petite lumières clignote sur mon téléphone. Je le déverrouille pour lire le message que je viens de recevoir.
- Je viens d'arriver, je t'attends dehors ?
- Oui à la porte d'entrée, j'arrive.
J'ai autorisé Maceo à venir, en échange d'une conversation. J'espère tirer certaines choses au clair et en comprendre d'autres.
Je pousse quelques personnes complètement bourrés sur mon passage. J'espère qu'ils iront vomir dehors.
J'aperçois les cheveux blonds en épi de Maceo. Il est contre le chambranle de la porte et discute avec deux gars. Je crois qu'ils sont au lycée mais je m'en fous. Maceo lève alors les yeux et me gratifie d'un large sourire. Il est tellement canon. Il arrête de regarder mes yeux pour me détailler jusqu'au pieds. Il s'est mit sur le thème de la soirée et porte un jolie costard qui lui tombe à la perfection.
- Salut ma peti..
- Salut. On marche ? Je le stoppe avant qu'il ne prononce mon surnom en entier.
- Bien sûr, répond t'il déstabilisé.
J'aggripe son bras gauche pour éviter de tomber. Ce qui est assez dur quand on marche avec des talons de 40 centimètres dans la boue. Bon j'abuse un peu, mais l'idée est là.
- Tu voulais donc qu'on ai une discussion. Dit il quand on est assez éloigné du reste des personnes.
- Oui.
- Merci, j'ai réellement besoin de te dire la vérité. Je suis tellement content que tu acceptes de m'écouter, tu n'as vraiment pas idée.
- Ce n'est pas de ça dont je veux discuter.
- De quoi alors ?
- Toi.
- Ben ça fait parti de moi aussi cette histoire.
- Écoute, je sais ce que j'ai vu, tu n'aurais jamais due aller la baiser.
- Oui je te l'accorde, mais laisse moi au moins t'expliquer, s'il te plait.
- Qu'est ce que j'y gagne ?
- Rien, mais tu n'as rien à perdre non plus.
Sa proposition est vraiment tentante. Étant d'une nature curieuse je n'attends pas longtemps avant de l'écouter.
- Tu te souviens que je t'envoyais des centaines de messages ? Pour savoir ou tu en étais, si tu venais, et tu ne me répondais pas. En bas, quelques potes faisaient un action ou vérité avec Linda, la fille en question. Je me suis joint à eux pour m'amuser un peu.
Ils ont des règles un peu différentes. Il n'y a pas la place à la vérité. Pour mes potes, c'est soit tu joue soit tu bois.
Au début ils me demandaient De faire pleins de trucs débiles et je disais non, donc à la place je buvais.
Au bout d'un moment Linda m'a demandé de coucher avec elle. Par rapport à toi j'ai d'abord refusé. Elle était un peu jalouse je crois et elle a mit que tu ne saurais jamais rien de tout ça, que de toute façon tu n'étais pas là.
Je sais que je ne suis pas tout blanc, mais avec l'alcool et toi qui ne me répondais pas j'ai finalement accepté. C'est en rentrant dans la chambre que j'ai compris pourquoi tu ne répondais pas. Mais c'était trop tard.
- En effet. Je comprends mieux et j'avoue que j'aurais due te répondre. Mais je ne vais pas non plus te sauter dans les bras pour cette confession car malgré tout tu as quand même couché avec elle.
- Je comprends.. tu voulais me demander quelque chose de particulier ?
- Euh oui.. et je veux que tu sois totalement honnête avec moi.
- D'accord.
- Pourquoi tu as des problèmes avec Andrea et Antoine ? C'est quoi les histoires ?
- Ok deux trucs complètement.. tu sais c'est assez long mais je préfère t'en parler. Tu es au milieu et tu ne dois plus savoir qui croire.
- En effet.
- Chez moi tu t'es changé de robe dans une chambre tu t'en souviens ?
- Oui celle de ta mère.
- Non. Celle de ma demi-soeur.
- Je ne savais pas que tu en avais une...
- C'est normal, elle est ... décédée.
- Désolé, qu'est ce que ça à avoir avec eux deux ?
- Ma demi-soeur, Lily, a un grand frère en plus de moi. C'est Antoine.
- Oulaaa d'accord je te suis pas trop là.
- Mon père m'a eu avec ma mère pendant que Antoine à été conçu de son côté. Mon père à mit un enfant au monde, Lily, avec la mère d'Antoine.
- Ok mais pourquoi Antoine t'en veut autant ?
- Laisse moi y venir. Lily devrait avoir 12 ans aujourd'hui. Mon père n'assumait pas sa fille, moi même je ne l'ai pas vraiment connu. Mon père envoyait une pension tout les mois et voilà. Le problème c'est que Lily voulait apprendre à nous connaitre, on était sa famille tu sais. Un soir elle a fugué de chez elle pour nous rejoindre. La femme de ménage ne la pas laissé entrer, ignorant son existence. Lily à été retrouvé morte dix jours plus tard, noyée. Antoine nous en tient pour responsable. Je n'aime pas trop en parler et lui non plus, mais tu as besoin d'en savoir plus.
- C'est horrible ! Je suis sincèrement désolé Maceo, je ne savais pas..
- Ce n'est pas grave. Pour Andrea c'est une autre histoire. Depuis le début d'année elle essayait d'être avec moi. Puis un mercredi soir, à une de mes soirées, je l'ai retrouvé en train de fouiller mes affaires, dans ma chambre. Elle est complètement taré Alia. C'est pour ça que je ne veux plus d'elle sous mon toit. Je pense que sa fierté en a prit un coup car depuis elle ne m'adresse plus la parole. Tu sais tout maintenant.
Il me faut quelques instants pour ingurgiter tout ça. Tout s'explique tellement mieux, même si j'ai du mal à y croire pour Andrea.
L'agence m'a parlé d'un deuxième agent au sein du lycée. Un capable de finir la mission si je n'en étais pas capable. Peut-être que c'est elle et qu'elle cherchait des infos. C'est vrai que Maceo est un mystère, une part de moi pense qu'il est lié à ce trafic. Mais je n'ai pas de preuves qui puissent l'inculper. Il faut que je continue à chercher sans ne rien dire. Si Andrea est l'autre agent, ça change tout. Bien sur je ne dirais rien pour ne pas cramer ma couverture, mais une joie immense s'empare de moi.
Nous repartons en direction de la villa. Je dois aussi m'assurer que tout se passe correctement.
Il y a toujours autant de monde, de l'agitation dans la maison. Je me dépêche d'entrer et remarque immédiatement la porte de la chambre à Fred, grande ouverte. Je monte alors les étages quatre à quatre pour évacuer tout le monde. Qui sait ce qu'ils pourront y trouver.
Je pénètre pour la première fois dans la chambre de mon père. À mon arrivée tout le monde sort, sauf Alice, une fille de mon cours de math. Elle reste scotché au dessus de la commode. Je m'approche pour mieux voir. Elle regarde un cadre. Une photo au milieu montre une femme blonde, vraiment belle.
- C'était ta mère ? Me demande t'elle, timidement.
- Oui.
- Elle te ressemble tellement.
C'est normal. C'est réellement ma mère, encadré sur la commode à Frédéric.
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