♦Chapitre 18.
Le jour des résultats aux examens était tombé et nous les avions enfin eus ! J'avais relativement bien réussi un peu chaque examen. Ce n'était pas atroce, mais je pouvais toujours mieux faire. L'important, c'est que je les avais eus.
"- J'ai eu la meilleure note !" Sourit Hermione.
"- C'est génial, 'Mione ! Tu vois, tu t'inquiétais pour rien, je n'ai pas arrêté de te le répéter. Tu es vraiment brillante." Affirmai-je.
Harry et Ron venaient d'entrer à sa suite et je demandai.
"- Et vous, les garçons ?
- À ma grande surprise, je les ai eus." Dit Harry.
"- Moi aussi." Continua Ron.
Neville, l'air choqué, arriva quelques minutes plus tard.
"- Et toi ?"
Il releva la tête.
"- Moi ?
- Oui, toi." Souris-je. "Tu as réussi tes examens ?
- Grâce à la botanique."
Je me mis à l'applaudir doucement pour le féliciter. Tout le monde les avait réussis, c'était une bonne nouvelle ! Si j'y avais pensé, je serais allée prendre des friandises en prévision lors de notre dernière sortie à Pré-au-Lard.
Plusieurs jours passèrent, et, au moment de rejoindre Pré-au-Lard pour retourner à la voie neuf trois-quart, on nous distribua des avis indiquant l'interdiction de l'usage de la magie au-dehors du château. Fred me glissa doucement à l'oreille.
"- C'est dommage, ils ne l'oublient jamais."
Je relevai les yeux vers lui, un sourire en coin face à sa remarque, puis nous avançâmes pour rejoindre ceux avec qui nous allions passer le trajet. Je le passais avec Fred, George, Harry, Ron et Hermione. Les jumeaux s'amusaient à nous faire des farces et je me liais à leurs blagues sur Ron. Malheureusement pour moi, ils m'en firent également quelques-unes et je passais le trajet à rire aux éclats. Cette année avait été tellement riche en émotions, ça faisait du bien d'enfin rire sans avoir peur que l'épée de Damoclès au-dessus de nos têtes ne tombe. J'avais hâte de voir ce que l'année prochaine allait nous réserver. Elle allait être plus calme maintenant que nous étions débarrassés de Voldemort.
En pensant à cela, je soupirai, soulagée. Fred, à ma droite, déposa une main sur mon épaule, ce qui me fit tourner la tête vers lui.
"- Soit plus discrète quand tu penses à moi, enfin."
Je levai les yeux au ciel et lui tirai la langue.
"- Je pensais à toi et à quel point j'étais soulagée d'avoir deux mois de tranquillité où je ne serais pas la cible de tes taquineries !"
Il prit un air choqué et déposa sa main sur son cœur.
"- Alexis ! Je te pensais mon amie ! Tu viens de briser ce pauvre petit cœur qui bat dans cette poitrine musclée."
J'éclatai de rire alors que le train arrivait près de la gare. Nous changeâmes nos robes pour nos vêtements de ville et le train s'arrêta totalement quelques minutes après. Nous descendîmes tous, et, arrivés de l'autre côté du mur, j'aperçus mes parents adoptifs au loin, près d'un gros monsieur face auquel Harry soupira lorsqu'il le vit. Ce devait être oncle Vernon...
Harry, Hermione et Ron discutaient entre eux lorsque George et Fred m'accostèrent.
"- Dis, Alex !"
Je me retournai vers eux.
"- Oui ?
- Ca te dirait de venir chez nous pendant les vacances ?
- Promis, on ne sera pas trop taquins." Sourit Fred en me lançant un clin d'œil.
"- Surtout lui." Rajouta George.
Mes lèvres s'étirèrent en un sourire et je secouai la tête de droite à gauche en levant les yeux au ciel.
"- Nan, mais sérieux, ce serait super cool si tu pouvais venir rien que quelques jours ou une semaine si t'as pas trop le temps." Affirma George.
"- Au moins, on est sûrs de pas te manquer trop longtemps.
- Ce sera avec joie. Je vous redirai ça une fois que j'en aurais discuté avec mes parents. Remus aura du travail ! Hein, Mumus ?"
Tous deux se regardèrent en levant les yeux au ciel, ajoutant que j'étais trop gaga de mon hibou. Ils s'avancèrent ensuite pour me prendre dans leurs bras après que je leur aie dit qu'il allait falloir que je parte. Ils m'embrassèrent, alors que Fred s'amusa à tirer ma joue comme une grand-mère, ce qui me fit grimacer et provoqua son rire. Ils rejoignirent alors leur mère qui me fit de grands gestes que je lui rendis avant qu'ils ne partent. Ils avaient l'air d'être une famille si heureuse... Si soudée...
Cedric passa à côté de moi et s'arrêta pour me dire qu'il n'avait pas eu le temps de me voir avant maintenant et qu'il était désolé, mais qu'il devait se dépêcher. Je lui assurai que ce n'était pas grave et que j'avais hâte de le revoir avant de l'embrasser et le serrer dans mes bras. Il m'assura qu'il m'enverrait un hibou et je lui souris en lui faisant signe alors qu'il partait. C'est vrai que je n'avais pas eu beaucoup de temps à lui accorder après ma sortie de l'infirmerie. J'étais dans une période où je n'avais pas très envie de sortir de la salle commune, alors je n'avais pas vu grand monde.
Maintenant seule, je me retournai vers Harry, se dirigeant en soupirant vers oncle Vernon. Je lui attrapai le poignet rapidement et le pris dans mes bras sans prévenir.
"- On ne dit pas au revoir à sa grande sœur ?"
Il ricana.
"- Désolé, je pensais que tu étais déjà partie...
- Pas sans t'avoir dit au revoir."
Il releva la tête vers moi en me souriant.
"- Tu as été exceptionnel, Harry. Je ne fais que de te le répéter depuis Quirrell, mais c'est vrai. Et Hermione a raison, tu es un super sorcier. Je t'aime, petit frère.
- Je t'aime aussi, grande sœur."
Je le serrais à nouveau dans mes bras avant de relever la tête pour voir mes parents me faire signe.
"- Je vais essayer de venir un jour ou deux pour te voir. Ca te dit ? Ou alors, tu peux essayer de venir. Je te ferai visiter un peu Londres.
- Je n'attends que ça." Sourit-il. "Je verrai avec oncle Vernon et tante Pétunia... Plus qu'à prier..."
Je soupirai en hochant la tête avant d'enfin le laisser partir en lui souhaitant de bonnes vacances. Du moins, aussi bonnes qu'ils puissent passer en compagnie de ces odieuses personnes. Vernon me regardait méchamment lorsqu'Harry s'approcha de lui, et dès que celui-ci arriva à ses côtés, il l'attrapa violemment par le bras pour le retourner vers la sortie. Ca me faisait mal au cœur.
Il ne restait plus qu'Hermione et moi. Nos parents étaient les uns à côté des autres et nous les présentâmes entre eux. Nous nous dîmes au revoir et souhaitâmes de bonnes vacances, puis mes parents me ramenèrent à la maison. Entre temps, Lou exprima à quel point elle était contente qu'après plusieurs mois seule à la maison, à la fois son mari et moi étions revenus lui tenir compagnie. Surtout que pour Victor, c'était officiellement définitif.
Une fois dans la voiture, je soufflai, le sourire aux lèvres, et tournai la tête vers la fenêtre.
"- Alors, cette rentrée ?" Demanda Lou.
"- C'était... Magique."
Je ne préférais pas leur dire ce qui s'était passé avec mon professeur et retombai dans mes pensées. Ils devaient déjà digérer le fait que je jouais maintenant au Quidditch, je n'avais pas besoin de leur rajouter un stress supplémentaire avec cette histoire de Voldemort.
"- Ça, c'est peu dire." Rit Victor.
Je ricanai également et leur racontais toute mon année, légèrement fatiguée par la retombée de toute cette pression et cette excitation que j'avais accumulé ces derniers jours. Puis, je demandai.
"- Dites, je pourrais aller chez des amis pendant les vacances ?
- On verra ça. Il faut d'abord qu'on en discute ensemble.
- Oh, je sais. Vous allez me dire qu'on n'y est pas encore... Je plantais juste la graine, vous me connaissez." Souris-je.
Ma mère eut un sourire qui laissa place au silence jusqu'à la maison. Une fois arrivée là-bas, je montai mes valises et Remus à l'étage, m'allongeai sur le lit, fixai le plafond et fermai les yeux, repensant une énième fois à ces premiers mois en Grande-Bretagne. Je dois bien avouer que c'était bien plus mouvementé à Poudlard qu'à Ilvermorny... Et j'avais tellement hâte d'y retourner !
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