Chapitre 25 :
France, dernière date de la tournée en Europe.
De glace:
Oublie pas de m'appeler lorsque tu seras sur scène! Je serais avec Laura et John!
De au chocolat :
Tkt! En plus c'est la France! (on est champions du moooooonde)
De glace :
ouais, vous nous avez bien démontez aux qualifications. 1-0.
De au Chocolat :
que veux tu! Nous sommes les meilleurs!
De Glace :
Ce n'était donc pas un mythe! En plus d'être beaux, les français sont incroyablement narcissiques!
De au chocolat :
Et fière de l'être! Bon j'dois te laisser, passe le bonjour à ma famille et Laura de ma part, dis à Jan que je vais surement lui passer un coup de fil tout à l'heure.
De glace :
Oki! Mais, vous nous le diriez si vous sortez ensemble hein?
Mince.
De au chocolat :
C'est pas à moi de l'annoncer! J'dois vraiment te laisser, jtm à plus!!
De Glace :
ALEXIS HEMMINGS!!!
REPOND!!!
Toi, prépare ta tombe! Puisqu'une fois arrivée en australie, je donne pas cher de ta peau!
Je viens d'avoir John il demande comment je sais!!
Je vais vous tuer!!
Laura rigole!!
Tu paie rien pour attendre la baguette de pain!
J'ai signé mon arrêt de mort j'crois...
-Alex! Appelle Calum, y'a quelqu'un pour toi au téléphone.
Étant donné que nos vacances tombent le jour où nous sommes en France, les gars ont décidés de louer un appartement dans la capitale de mon pays d'enfance. Ashton est rentré pour deux jours sur quinze en Australie, quant aux trois autres, ils ont préférait rester ici, avec moi.
Et accessoirement m'accompagner où que j'aille, je compte retourner à Lyon, là où j'ai connu Nathan et Tyler.
Ça va faire huit ans que je ne suis pas passée sur sa tombe. Je n'ai jamais eu le courage d'y aller, c'est encore dur d'y penser.
Je reprends mes esprits et rejoins le salon, je saisis le téléphone de Calum et réponds peu après :
-Allo?
-Ais-je bien Alexis Hemmings au téléphone? questionne une voix grave.
-oui, elle même, qui y'a t'il? demandais-je, étonnée que l'on me parle en français.
-Écoutez, j'aimerais prendre rendez-vous avec vous et votre frère pour discuter de ma maison de disques, serais-ce possible? Propose-t'il, bien sûr nous discuteront en anglais, comme votre frère ne maitrise pas le français.
-Heu, oui, bien sûr, affirmais-je, quand êtes-vous disponible?
-Je suis disponible demain après midi, dès quinze heure, déclare t'il, pourrions nous retrouver au Starbuck qui longe le boulevard Raspail? Vers 15h30?
Je saisis un papier et un stylo et note l'adresse et son numéro de téléphone suivit de l'heure.
-C'est noté, à demain monsieur, terminais-je.
L'homme raccroche et je me retourne vers Calum, perdue.
-Qui c'était? questionne t'il.
-on m'a proposé un rendez-vous demain avec Luke pour une maison de disques, donc un possible contrat, annonçais-je, j'arrive pas à y croire.
Le lendemain
Luke avance à l'intérieur d'un starbuck assez petit, mais terriblement accueillant, je le suis de près et on décide monter à l'étage. Je cherche du regard l'homme que j'ai vu en photo, quelque stables plus loin, je le découvre un café et un ordinateur portable posé sur une table de trois.
J'entraine Luke avec moi et l'homme se lève en nous voyant arriver.
-Bonjour monsieur et mademoiselle Hemmings, je suis ravi de vous rencontrer, assure t'il en un parfait anglais, tout en nous serrant la main aimablement.
Nous nous asseyons face à lui et il débute :
-Tout d'abord, c'est un honneur de pouvoir discuter avec vous, votre groupe, Luke, si vous me permettez de vous appelez par votre prénom, est très connu et fabuleux! Quant à vous, Alexis, j'ai rarement vu de jeunes aussi talentueux que vous!
-Merci, remerciais-je, c'est un sentiment partagé.
J'offre un coup de coude à Luke, l'incitant à remercier l'homme.
-Oui, oui, absolument, se rattrape Luke.
-Mais nous sommes là pour parler d'Alexis, je vais être franc, vous étiez splendide à chaque première partie, de nombreuses maisons de disques vous veulent à tout prix, annonce t'il, dont la mienne.
-qui êtes vous au juste? Reprend Luke, on ne vous connait pas.
-mais où est donc passé ma politesse! s'excuse t'il, je m'appelle Martin Stones, je suis manageur dans une maison de disques à Paris, voilà ma carte.
Je n'aurais jamais pensé que cette rencontre bouleverserait ma vie, plus qu'elle ne l'était déjà.
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