Chapitre 17 :

PDV ALEXIS

Deux jours après.

Je traine dans le salon, mes frères jouent à la play, il faut dire que Luke n'est pas souvent là, ils profitent. Pendant ce temps, notre mère prépare le repas et mon père, je sais pas où il est.

Tout comme Aiden qui devait manger chez nous, soudain, la porte s'ouvre et mon père apparaît sur le pas de la porte, peu après alors que j'allais fermer la porte, Aiden apparaît, capuche rabattue sur la tête.

-Aiden! souris-je.

Les garçons s'arrêtent de jouer et se lève, enfin surtout Jack qui parvient face à nous en très peu de temps.

Ma mère apparaît dans le salon quant à mon père, il se retourne.

-Liz, Andrew, Jack et Ben, je vous présente un ami, Aiden, présentais-je.

Aiden s'avance vers Jack et sert sa main, ainsi que celle de Ben et de mon frère, il sourit à Liz et offre une accolade à Luke.

-Comme tu va? demande Luke, un grand sourire au lèvre.

-Bien, sourit-il.

-Bon, le repas n'est pas prêt! annonce Liz, Ben et Jack, vous pouvez mettre la table?

Ils soupirent mais se dirigent vers les placards, je jette un regard à Luke qui esquisse un sourire.

-Vous pouvez monter si vous voulez, propose Liz.

Je saisis le poignet de Aiden et l'entraine à l'étage pour lui faire visiter ,il rit légèrement et on entre dans ma chambre.

-Voilà ma chambre, fis-je, sympa hein?

Il hoche la tête s'assoit sur le rebord de mon lit tandis que je m'allonge sur les coussins, il observe la chambre calmement, en silence.

-Dis, tu penses qu'un jour je pourrais souffrir à cause des médias? lui-demandais-je brusquement.

Il hausse les épaules et répond :

-Ils sont souvent méchants, où bien ils ne savent juste pas, affirme t'il.

-ouais, lâchais-je.

Il se tourne vers moi et s'assoit en tailleur avant de ne reprendre :

-Tu pourrais les en empêcher?

Son regard s'arrête sur mon épaule et en détourne lorsque je me redresse sur les coudes.

-Luke est connu, j'y peux rien, et je n'ai aucun contrôle sur les paparazzis, c'est comme ça, ma vie est exposée à tout le monde.

-Je suis étonné qu'aucun magazine n'est encore parlé concrètement de toi, il n'y a que quelques photos, on dirait qu'ils n'arrivent pas à te photographier pour obtenir un résultat, repris t'il.

-Aucune idée, avouais-je, c'est tant mieux!

-Ah bon? demande t'il, tu ne veux pas un minimum de vue?

-Si, rie-je, mais certainement pas si on te vois, t'imagines?

Ses yeux s'agrandissent et sa bouche s'entrouvre.

-Hé! s'exclame t'il.

Il attrape un coussin et me l'envoie en pleine figure, dans mon dos j'en saisis deux et lui envoie en retour.

-Tu as sonné ton heure! s'écrie t'il en les saisissant.

J'essaie de me défendre mais il est plus fort que moi, ils saisit mes bras m'empêchant de bouger, je hausse un sourcil et fait la moue :

-T'es pas sympa!

-Ah bon? s'étonne t'il, tu crois?

-Yep, affirmais-je en riant.

Il lâche mes bras avant de diriger ses mains sur mon ventre qu'il chatouille.

J'éclate de rire et me tords dans tout les sens avant de ne tomber sur le sol, je me retourne et m'écroule épuisée sur le tapis en souriant. Aiden ne peux s'empêcher de rire encore après ma chute.

-Les enfants! appelle Liz, on mange!

Je me relève avec son aide,on descend les escaliers et on rejoint la cuisine.

Je m'assois sur une des chaises libres, Aiden à ma gauche et le repas démarre dans la plus grande entente.

Ils lui posent de nombreuses questions. J'émets de légers rires lorsque ses joues prennent une teinte rosée, par moments je le bouscule d'un coup de coude pour l'embêter.

Puis on se fait jeter de table puisqu'on est trop bruyants, on rejoint la chambre sans pouvoir s'arrêter de pouffer, je m'écroule sur mon lit, épuisée et des larmes de joie surgissent encore de mes yeux.

Aiden me suit dans ma chute et continue de rire, nous parvenons à nous calmer et à reprendre notre souffle après de nombreuses minutes, seulement cinq en fait.

Nous ne parlons pas beaucoup, habituée à rire à en perdre souffle avec lui, je m'inquiète, il se contente de me sourire, je lui envoie un coussin qu'il réceptionne aussitôt.

-Ah ouais? S'exclame t'il, tu vas souffrir ma pauvre.
-Tu oses me menacer? Lançais je un air innocent sur le visage.
-Absolument ! Continue t'il avec un sourire malicieux.
Je m'apprêtais à m'élancer sur lui pour le faire tomber du lit, mais la voix forte de Luke m'arrête, il m'appelle avec une voix contrariée, je fronce les sourcils et mon sourire s'efface lorsque j'arrive en bas, accompagnée de Aiden.

Notre père tient dans ses mains un magazine avec en première page une photo de moi prise sur mon skate, juste en dessous un autre où je rigole avec Aiden, et sur le côté une photo de moi et John s'enlaçant.

Je saisis le magazine et les premières ligne manquent de m'étouffer.

" Nous avons appris que le célèbre chanteur Australien Luke Hemmings avait une sœur, bien sûr il a médiatisé l'info mais dès qu'il l'avait retrouvée, plus rien, comme si elle n'existait plus, or, nous avons pu la prendre en photo, elle semble aimer le skate et on l'a voit rire avec un garçon de son âge, serait ce un ami? On peut dire que la popularité de Luke l'a amenée à se faire de nombreux amis! Selon une source elle est la plus populaire de son lycée, et enfin, la voici dans les bras d'un garçon, serais ce le début d'une histoire d'amour ? Ou de jalousie entre les deux garçons ? Ce qui est sûr ! C'est que la sœur de Luke ne risquera pas de passer inaperçue ! ".

Je reste debout un certain moment, je ne peux pas croire qu'ils aient put écrire des idioties pareilles, je laisse mon bras retomber le long de mon corps et Aiden récupérait l'article, il le lit calmement avant de ne répondre :
- Ne les écoutent pas, ils veulent te détruire et tu es plus forte que ça !

Je secoue la tête sentant quelques larmes monter, la seule idée de devoir perdre mes amis et John que je viens à peine de retrouver, me brise le cœur.

-J'ai appelé mon manageur, commence Luke, il s'occupe de ça immédiatement.

-Ça ne fait rien, répondis je avant de ne tourner les talons pour retourner dans ma chambre.

Je n'entends pas les appels de Liz et Andrew, en revanche je sens les bras de Aiden qui m'entoure amicalement.
Malgré le réconfort que m'apporte ses bras je me dégage de lui pour prendre ma tête dans mes mains:
- Ils vont me faire souffrir.

-Non, assure t'il, ils ne disent que des trucs faux ne les écoutent pas, reprend il.

Je grimpe sur mon lit et m'assois en tailleur sur mon lit, il se place face à moi et prends mon visage dans ses mains en déposant mon front contre le sien :
-Ça va aller, promis.

Je hoche la tête et je me blottis dans ses bras, mon visage plongé dans son tee-shirt que je sers légèrement contre la paume de main.

Une de ses mains soutient mon corps contre lui tandis que l'autre s'infiltre dans mes cheveux, je sens ses lèvres embrasser ma tempe puis après, je me suis apaisée.

Je me souviens avoir fermé les yeux et avoir senti mon corps tomber contre le matelas, son bras autour de moi, on s'est endormi ainsi, du moins c'est ce que je crois.

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