Et si on essayait ?

Hugo traversait à pas vifs le parc enneigé du château, la tête rentrée dans les épaules et une écharpe jaune et noire enroulée autours du cou. L'hiver était arrivé vite cette année là et il était glacial. La neige crissait sous ses pieds et le vent s'engouffrait sous sa lourde cape d'hiver, le faisant frissonner. Le jeune Granger-Weasley était pourtant bien couvert, mais les éléments semblaient jouer contre lui et l'air glacial lui faisait l'effet d'une morsure sur le visage.

Son souffle forma un nuage de vapeur devant lui. Il accélèra à la vue des grandes portes du château. Comme toujours avant d'entrer dans le château, il agita sa baguette pour faire apparaitre une tulipe qu'il déposa dans un pot déjà remplit de fleurs de sortes et de couleurs variées. Un hommage aux victimes de la grande guerre des sorciers.

Le contraste entre le froid extérieur et le château chauffé le frappa de plein fouet et engourdit ses doigts. Il ôta rapidement sa lourde cape et se précipita vers sa salle commune, dans les cachots.

Le jaune de la salle était chaleureux et il s'affala sur un canapé après être monté ranger sa cape dans son dortoir. Zacharia, son meilleur ami, était occupé à dessiner ce qui ressemblait fortement à un jeu de carte. Très créatif, il passait son temps à inventer de nouveaux jeux plus où moins sophistiqués, mais surtout toujours plus originaux les uns que les autres.

Hugo l'observa du coin de l'oeil. Ses cheveux noirs retombaient en pagaille autours de son visage et sur son front, cachant en partie ses yeux gris, très clair. Si clair et si beau. Il n'était pas rare que le jeune rouquin perde tous ses moyens lorsque son regard croisait celui envoûtant de son ami.

Lorsqu'il dessinait, Zacharia avait toujours un visage concentré, et il était toujours tellement absorbé par ce qu'il faisait qu'il en oubliait le monde alentour. Il ne restait alors plus que lui, sa plume et ses feuilles. Le jeune Granger Weasley adorait l'observer dans ses moments là. La manière dont ses yeux se plissaient, ses mains agiles qui traçaient des traits francs et dénués d'hésitations, le bout de la plume qu'il venait mordiller lorsqu'il réfléchissait, ses lèvres serrées sous l'effet de la concentration, le bout de langue qui dépassait de temps en temps et qui agaçait tant le jeune dessinateur...

Hugo détourna violement le regard et se sentit rougir en se rendant compte du fil que suivait sa pensée. Il s'enfonça entre les coussins en croisant les bras sur son visage et inspira un grand coup pour calmer les battements de son coeur. Il avait de plus en plus de mal à se comporter normalement en présence du Poufsouffle. Ça faisait un moment déjà qu'il avait compris que ses sentiments pour son ami avaient dépassés le stade de la simple attirance, mais il ne parvenait tout simplement pas à l'accepter.

La main posée sur son parchemin et les doigts repliés sur sa plume, Zacharia sentit le malaise de son ami. Fronçant les sourcils, il arrêta tout ce qu'il était en train de faire pour se tourner vers lui.

- Eh Hugo ça va ?

Celui-ci pris une profonde inspiration puis se redressa avec un grand sourire sur le visage.

- Au top, pourquoi ?

- Je sais pas..., répondit Zacharia, pas convaincu par le sourire de son ami. T'avais l'air pas bien. Et puis, tu es tout rouge, tu as chaud ?

Le visage du rouquin prit une teinte cramoisie et il détourna le regard.

- Ça va Zac, promis. On devrait peut-être aller manger, tu ne crois pas ?, ajouta-t-il pour changer de sujet.

Le visage inquiet du jeune sorcier ne se dérida pas, mais il hocha tout de même la tête, signifiant ainsi à son ami qu'il laissait tomber pour cette fois.

Ils entrèrent en silence dans la grande salle où se mêlaient les conversations et les bruits de couverts tapant sur les assiettes. Hugo repéra ses cousins dans la foule d'élèves mais seule sa soeur lui fit un signe de la main auquel il répondit avant d'aller s'assoir.

Zacharia avait déjà prit place à côté d'un groupe de Poufsouffle auquel se joignaient quelques Gryffondor, Serdaigle et Serpentard. Le rouquin le rejoignit en saluant rapidement les autres élèves, puis commença à picorer en silence la nourriture dans son assiette pendant que son meilleur ami menait la conversation.

Sur de nombreux points, les deux Poufsouffles étaient très différents. Zacharia était très sociable et il savait toujours quoi dire ou quoi faire pour être accepté des autres. Il avait une personnalité tellement malléable que tout le monde l'appréciait. À l'inverse de Hugo, dont la timidité était presque maladive. En revanche, un point en particulier rassemblait les deux garçons: il était très difficile pour les personnes autours d'eux de les connaître réellement, Zacharia parce qu'il passait son temps à s'adapter aux autres, et Hugo parce qu'il ne parlait pas.

Leur surprenant duo subissait souvent des critiques. La plupart du temps, leurs camarades de classe venait voir Zacharia en lui demandant pourquoi il passait son temps avec Hugo, s'imaginant que c'était uniquement parce qu'il était le fils des célèbres Ron Weasley et Hermione Granger. Zacharia avait beau les contredire à chaque fois, Hugo se demandait toujours si les autres n'avaient pas tord, s'il méritait vraiment l'amitié du jeune sorcier. Et ses doutes mêlés aux sentiments qu'il ressentait pour son ami lui faisait l'effet d'un poids trop lourd posé sur ses épaules.

Le jeune garçon laissa son regard divaguer sur les élèves et professeurs assis dans la grande salle, observant leur comportement avant que ses yeux ne reviennent inévitablement se poser sur Zacharia. Il semblait raconter une histoire en faisant de grands gestes, mais Hugo aurait été incapable de dire de quoi il parlait tant il était subjugué par ce qu'il voyait. Les yeux du jeune sorcier brillait, animé par la passion avec laquelle il racontait son récit. Ses mains s'agitaient dans les airs et son visage exprimait un milliard d'émotions à la fois. Hugo ne voyait plus que lui, comme si une bulle les enveloppait et les isolait du reste du monde. Et puis la jeune serdaigle assise à côté de Zac posa un bras sur ses épaules et la magie se brisa.

Hugo se détourna d'un coup sec de la scène, trop rapidement pour voir son ami se tendre et son visage se fermer sous l'effet du contact de la jeune fille. Celle-ci commença à flirter ouvertement avec son voisin et soudain, malgré tous les bruits qui régnaient dans la grande salle, malgré les réponses plates et dénués de drague de Zacharia, il n'entendait plus qu'elle. Elle, à la réputation d'une fille parfaite. Elle, qui lui murmurait des mots doux et lui faisait des yeux de biche qui aurait fait sombrer n'importe qui. Elle, qui faisait courir sans aucune gêne ses longs doigts sur les bras dénudés de Zacharia.

Un voile de colère mêlé à de la tristesse et de la honte traversa les yeux de Hugo. Il se leva d'un bond sans un regard pour son assiette à peine entamée, et couru hors de la grande salle, loin de la scène qui le faisait tant souffrir.

Ses pas affolés le guidèrent vers la volière, comme chaque fois qu'il voulait s'isoler. Il ralentit et s'écroula contre le mur, ses jambes tremblantes lui faisant défaut. Il tenta de réprimer ses larmes, mais c'était peine perdue, il éclata en sanglots. Se prenant la tête entre les mains, il songea à la tournure qu'avait pris sa vie depuis qu'il avait réalisé que l'admiration qu'il vouait à son meilleur ami était plus que de l'amitié, et ses pleurs redoublèrent d'intensité.

Des bruits de pas sourds retentirent sur les marches menant à la volière. Hugo voulu se redresser mais la force lui manqua, alors il se roula en boule en essayant de se faire le plus discret et petit possible.

- Hugo !

Cette voix. Hugo la reconnaîtrait entre mille. Zacharia.

Le jeune sorcier puissa dans ses dernières forces et, avec une volonté qu'il ne pensait pas avoir, il se releva en essuyant ses larmes avant de tourner la tête vers l'origine de la voix.

Son meilleur ami se tenait à l'entrée, le souffle court et les membres agités, comme s'il était traversé par une poussée d'adrénaline. Il courut rejoindre Hugo et posa ses mains sur les épaules de son ami.

- Hugo, pourquoi t'es parti comme ça ? T'as pleuré ? Tu te sens pas bien ? T'as mal quelque part ?

Le jeune Granger-Weasley se figea en sentant le contact brûlant des mains de son ami. Ses yeux rencontrèrent son regard gris clair et il se perdit immédiatement et inévitablement dedans. Il y avait quelque chose de magique dans son regard, quelque chose qui poussait à vouloir se noyer dedans. C'était la première fois qu'ils se tenaient aussi proches l'un de l'autre, et Hugo distingua un léger cercles bleu au bord de l'iris grise de Zac. Il ne pensait pas qu'il y avait encore chez lui des choses qui pourrait le surprendre. Apparemment, il avait tord.

Devant le mutisme de son ami, la peur qui tenaillait le ventre de Zacharia se démultiplia jusqu'à former une boule d'angoisse dans sa gorge qui rendit sa voix plus grave.

- Hugo ? Parle moi...

Sa voix se cassa et sonna comme une supplication à ses oreilles:

- S'il te plait.

Alors Hugo sentit quelque chose se rompre au fond de lui. Une larme silencieuse dévala sa joue.

- Je ne peux pas, Zac, je ne peux pas te dire que... Je ne peux pas c'est tout.

- Bien sûr que si, tu peux !, répondit le sorcier en resserrant sa prise sur les épaules du rouquin. Tu peux tout me dire. Je ne te jugerais jamais, pourquoi est-ce que tu ne me fais pas confiance ?

Hugo se dégagea d'un coup d'épaules et contourna Zacharia pour mettre le plus d'espace possible entre eux. Une boule de feu enfla en lui, éloignant toute trace de tristesse et ne laissant que de la colère. Une rage inutile, dont il ne voulait pas, mais une rage quand même, qui brûlait comme un feu ardent. Inarrêtable. Et son impuissante face à cette colère ne faisait qu'attiser son brasier intérieur.

- Je te fais confiance Zac ! Plus qu'à n'importe qui ! Et c'est bien pour ça que je ne peux pas te dire ce qui ne va pas, parce que je risque de perdre ta confiance, je risque de te perdre, et ça je ne veux pas que ça arrive ! Jamais !

Le sorcier papillona des yeux devant l'éclat de colère inattendu de Hugo. Il savait que Hugo lui faisait confiance, et le fait qu'il s'énerve ainsi contre lui lui sapait le moral. Mais plus que tout, son coeur se serrait dans sa poitrine à en faire mal à la simple idée qu'il ne lui faisait pas assez confiance pour lui expliquer ce qui le rendait mal à l'aise et instable dans ses émotions, ce qui le faisait pleurer tard le soir lorsqu'il pensait que tout le monde dormait et le poussait à s'isoler plus que d'ordinaire.

Il ouvrit la bouche, la referma, hésita sur ce qu'il allait dire mais finit par parler:

- Écoute Hugo, quoique soit ce qui te tracasse, je resterais toujours avec toi, je ne te laisserai jamais tomber. Tu es mon meilleur ami et je...

- Tu sais quoi ?, le coupa Hugo, Il est là, le problème ! Je ne veux pas être ton meilleur ami, je veux être plus ! Je suis fatigué de te voir flirter avec les autres, j'en ai marre de faire attention à comment je me comporte avec toi pour ne pas dépasser les limites de l'amitié ! Moi aussi, je veux pouvoir flirter avec toi, je veux pouvoir te prendre dans mes bras quand j'en ai envie, je veux t'avoir rien qu'à moi et pouvoir t'embrasser, je veux...

Ses yeux s'écarquillèrent et il plaqua ses mains sur sa bouche pour stopper le flot de parole qui s'en échappait, comme s'il avait parlé contre sa volonté. Il recula d'un pas, sous le choc.

- Je..., il hésita, je suis désolé... Je ne voulais pas dire ça... Tu dois me détester maintenant... Je n'aurais pas dû... je n'aurai jamais dû t'en parler, pardon !

Il recula encore d'un pas puis fit demi-tour et commença à courir. Zacharia se lança à sa poursuite et le rattrapa en quelques enjambées. Il le saisit par les poignets et le retourna d'un coup. Hugo se retrouva pratiquement collé au Poufsouffle, les yeux pile en face de ses lèvres. Il déglutit péniblement et se força à relever la tête pour le regarder droit dans les yeux.

Zac le fixa, un air incrédule sur le visage. Il ferma les yeux et secoua la tête.

- Hugo..., il murmura.

Et il éclata de rire. Un rire fort, qui résonna dans la pièce. Un rire tellement inattendu qu'il calma le tourbillon d'émotions dans lequel se noyait Hugo presque immédiatement. Il fronça les sourcils et recula d'un pas, vexé.

- Tu te moque de moi ?

- Non, non, nia Zac en essayant de se calmer, c'est juste que je suis soulagé. J'avais peur que ce soit vraiment quelque chose de grave, mais en fait, c'est pas grand chose.

- Pas grand chose ? T'es sérieux ? Je viens de dire de manière pas du tout subtile que je suis amoureux de toi et que je ne veux pas être ton meilleur ami, et toi tu trouve que c'est rien ?

Le sorcier reprit son sérieux presque immédiatement et ressera les mains sur les poignets de Hugo. Celui-ci déglutit. Il avait rarement vu le poufsouffle aussi sérieux et il avait peur de ce qu'il s'apprêtait à lui dire.

- Premièrement, oui, ce n'est pas grand chose. Il y a bien plus grave dans la vie. Et de toute façon, je ne t'aurai jamais laissé tombé ou détesté pour ça. Deuxièmement, moi, je veux rester ton meilleur ami, parce que peut importe ce qui se passe, on peut toujours compter sur son meilleur ami. Et troisièmement, poursuivit-il avant que Hugo ne l'interrompt, je suis bien content que tu m'ais dit tout ça, parce que je n'aurai jamais eu le courage de le faire en premier.

- Tu..., s'apprêta à s'énerver Hugo, attends, quoi ?

Zac relâcha les poignets du garçon et se gratta l'arrière de la tête en détournant le regard.

- Euh... bah en fait, je t'aime bien, enfin beaucoup quoi... mais je suis trop nul pour ce genre de trucs alors je savais pas comment te le dire... mais du coup, j'aimerai bien sortir avec toi. Mais je veux aussi que tu reste mon meilleur ami, parce que je n'arriverai jamais à en trouver un autre aussi bien que toi. Mais quand même, je t'aime plus qu'un ami... enfin je crois... enfin bref, est ce que tu veux bien être mon meilleur ami et mon... petit ami. On peut essayer, non ?

Après un silence stupéfait, ce fut au tour de Hugo d'éclater de rire. Mais lui ne laissa pas à Zac le temps de parler, il se jeta sur lui et le serra aussi fort que possible, comme s'il avait peur qu'il disparaisse.

- Bien sûr que oui ! Je serai tout ce que tu veux si ça me permet de rester avec toi.

Zacharia relâcha un souffle qu'il ne se souvenait pas retenir et enlaça doucement le rouquin.

- Alors on peut dire que tu es mon meilleur petit ami, maintenant.

Hugo rit de plus belle et acquiesa. Au bout de quelques secondes, Zac se joint à lui et tous deux se retrouvèrent à rire dans les bras l'un de l'autre, au beau milieu de la volière. Pour la première fois depuis longtemps, Hugo se sentait bien. Il était heureux. Et pour Zac, rien n'était plus important que de voir Hugo sourire.

Une fois que leur crise de rire fut calmée, ils restèrent encore un peu en silence avant que Hugo prenne la parole:

- Tu es sûr que ça te convient ? Nous deux, je veux dire.

- Évidemment idiot. Et toi ?

- Oui. Je n'ai jamais été aussi sur de quelque chose de toute ma vie.

Zac éloigna légèrement Hugo de lui, juste assez pour pouvoir le regarder en face. Puis, il posa son front contre le sien et ferma les yeux. Il repensa au comportement qu'avait Hugo ces derniers temps, au regards insistants qu'il posait sur lui avant de faire comme si de rien n'était quand il se tournait vers lui. Zacharia n'en revenait pas d'être passé devant autant d'indices sans le remarquer. Hugo n'était pas franchement discret. Et il doutait l'être plus.

- On est vraiment des idiots, murmura-t-il.

- Oui, répondit Hugo sur le même ton. Mais des beaux idiots.

Hugo sourit sans décoller son front de celui de son petit ami, et même avec les yeux fermés, il savait que Zac souriait aussi. Il attrapa les mains du garçon et entremêla ses doigts aux siens. À chaque inspiration, l'odeur douce-amère du parfum de son copain lui envahissait les narines. Il ne s'en lassait pas et ne s'en lasserait sûrement jamais. Il se sentait bien, serein, et se demanda comment il avait un jour pu se passer de se sentiment.

Il serra un peu plus ses doigts sur ceux de Zac et prit son courage à deux mains pour chuchoter:

- Zac ? Maintenant qu'on sort ensemble, je peux t'embrasser pas vrai ?

Il se mordit nerveusement la lèvre inférieur en attendant une réponse qui ne tarda pas à venir. Il sentit le sorcier décoller son front du sien, et un frisson de froid le parcouru dès que le contact fut rompus. Mais cette sensation de froid ne dura pas longtemps, puisqu'un instant plus tard, il se retrouvait encore plus collé à Zac et sentait même son souffle saccadé se répercuter sur ses lèvres. Dans les secondes d'attente qui suivirent, chacun des deux Poufsouffle eu comme l'impression de ressentir les émotions de l'autres. C'était à la fois perturbant et agréable, ils se sentaient alors plus proche que jamais. C'est pourquoi, quand leurs lèvres se rencontrèrent enfin, ils étaient déjà dans un autre monde, un monde qui n'appartenait qu'à eux. Ce n'était pas un premier baiser parfait comme on en voyait souvent dans les films moldus, c'était un baiser maladroit avec des nez et des dents qui se cognent, avec des petits sourires contrits parce que chacun savait que ce n'était pas parfait, mais c'était un baiser doux et naturel. C'était un baiser un peu comme eux, et c'était le commencement de quelques choses de grandiose. 

~*~

3070 mots !

Hello !

Comment ça va ?

Aujourd'hui on se retrouve pour un texte sur...

Roulement de tambour....

La Next Generation !
Youpi !

Et ce texte a été écrit pour participer  au concours de lectrice-de-poudlard !

(Bon, j'avoue, c'est une excuse, mais c'est grâce à ce concours que je me suis bougé les fesses pour écrire quelque chose !)

Alors, il y a deux thèmes : Une dispute avec réconciliation, ou le premier baiser d'un couple. Boulet que je suis, j'ai fait les deux !
Allez, on applaudit !

Je déconne, mais pas trop quand même, parce que du coup, dans quel thème je vais l'inscrire moi maintenant ?

Enfin bref, de base je ne savais pas du tout ce que j'allais faire. Ça m'est venu presque tout de suite que j'allais faire de la next generation, et sur le moment j'avais envie de parler de Hugo, mais c'est tout ce que j'avais. Puis j'ai écrit le premier paragraphe et après plus rien, pendant plusieurs jours. Aujourd'hui je me dis "tiens, j'ai un peu de temps, et si je m'y mettais?" Et toujours sans savoir vers où j'allais, j'ai pondu ce petit texte de 3000 mots ! Avec un Hugo gay. Alors que je ne l'ai jamais imaginé gay. Mais quand j'ai créé Zacharia, je me suis sentie obligée. Mais quand même, même moi je ne m'y attendais pas, à ce que Hugo soit gay 😂

Tout ça pour dire, quand j'écris, je maîtrise plus rien ! Ce qui rend l'écriture de longues histoires assez difficile, je l'avoue, parce que quand je planifie des trucs, au final je fais pas du tout ce que j'avais prévu...

Bon allez, je me tais, une note d'auteur de 300 mots ça devrait être suffisant non ?

Ah oui, dernière chose, j'espère que vous avez aimé !

Je vous retrouve en commentaires ! Gros bisous !

PS: on juge pas le titre tout pourri digne d'une poubelle, j'avais pas d'idée 😭

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