Un mois après son départ, Jonas toucha enfin terre. Mais ce fut avec une mauvaise nouvelle qu'il fut accueilli. Victor Vegas avait été assassiné et la clé avait disparu.

Heureusement, Éric Logarn, le second de Vegas, lui envoya un message comme quoi il avait récupéré l'objet. Jonas lui ordonna alors de renforcer leur contrôle sur Londres afin qu'il puisse venir la chercher en toute sécurité. En attendant, il restait sur la côte, près de son navire.

De son côté, Alex faisait de même. Il avait, depuis peu de temps, un grand nombre de personnes à son service. En particulier des espions mais aussi des gens habitués à se battre. La majorité d'entre eux avait été très faciles à convaincre. Et il avait suffit de sortir de l'argent pour décider les autres.

Accompagné de ces hommes et femmes, Alex et Maxime avaient de plus en plus de facilité à surveiller Londres. Peu à peu, le quartier de Whitechapel fut entièrement sous leur contrôle.

Pendant que ses compagnons chassaient les templiers, l'assassin aux yeux vairons se préparait à partir à la chasse. Ils avaient enfin retrouvé la clé et Alex était prêt à la récupérer. Grâce à John, ils pouvaient utiliser le pub comme lieu de rendez vous à la condition de consommer une boisson minimum par personne. À cause de Maxime principalement, il arrivait à Alex de prendre un verre ou deux et de finir avec lui sous la table.

Alors que le soleil se couchait sur la ville de Londres, Alex se préparait à sortir pour sa mission. Il savait que la nuit serait noire et que la lune serait dissimulée par les nuages. L'assassin se préparait donc à utiliser cet avantage. Il lança un dernier regard à Maxime qui s'endormait sur une table et demanda à John de le laisser dormir.

Une fois dehors, il laissa tomber sa capuche sur sa tête, dissimulant son identité. Pour être rapide et discret, l'assassin partit par les toits jusqu'à une grande rue. Caché par une cheminée, Alex s'approcha doucement d'une fenêtre entrouverte sur le toit. Il n'entendait personne parler mais un simple coup d'œil lui montra deux hommes en rouge qui somnolait sur des chaises.

Avec prudence, il ouvrit la fenêtre pour pouvoir passer et se laissa glisser au sol sans un bruit. Savourant cette sensation, il activa sa lame secrète et ôta la vie aux deux templiers dans un parfait silence. Une porte claqua subitement et l'homme aux yeux vairons se dissimula derrière les rideaux qui cachaient même ses pieds.

Seulement, à sa grande surprise, il ne n'entendit aucun cri d'alerte ni de surprise. Et il comprit qu'il s'agissait de la porte d'entrée. En regardant par la fenêtre, il vit Éric Logarn sortir du bâtiment avec trois de ses hommes de main. Étonnement, il choisit la marche à pied.

Afin de suivre sa cible, Alex retourna sur le toit. Pour retourner dans leur repaire, ils devaient s'engager dans des ruelles étroites. C'est là que le jeune homme passa à l'action.

Il fit exprès de laisser tomber une caisse en bois qui attira l'attention de deux des hommes. Alex patienta quelques secondes avant de les éliminer et de cacher les corps. Au détour d'un chemin, il fit la même chose pour le dernier.

Et lorsque que le templier s'était retourné, il s'effraya de ne voir personne et partit en courant. Étant plus vieux et visiblement sous l'effet de l'alcool, Alex n'eut aucun mal à le rattraper. Une fois mort, il fouilla les poches et fut heureux de retrouver la clé. D'un geste rapide, il la passa autour de son cou.

Mais il ne pouvait se permettre de la perdre à nouveau. Il décida de ne rien à dire à personne afin de la garder en lieu sûr. Avant de la cacher, Alex prit la décision d'attendre d'avoir les documents.

Le lendemain matin, Maxime se réveilla et trouva son ami qui dormait profondément dans son lit à l'étage. Curieux de savoir si l'assassin avait réussi, il fouilla les maigres affaires sans rien trouver. Dépité de ne rien trouver, Max tenta de réveiller Alex mais ce dernier ne fit que grogner et se retourna.

Une fois debout, Alex répondit simplement qu'il l'avait mais qu'il ne lui dirait pas ou elle est. De cette façon, il espérait minimiser les risques de la perdre une nouvelle fois.

Pour Jonas, rien n'allait comme prévu. Les hommes et les femmes qu'il envoyait pour aller chercher Logarn ou même lui rapporter des informations ne revenaient pas. Il comprit qu'il devait trouver des réponses par lui-même.

C'est en recevant le message comme quoi Éric était mort et que la clé était perdue qu'il prit littéralement peur. Debout derrière son bureau de chêne, il s'efforça de calmer sa respiration et de reprendre son calme. Il ne pouvait pas avoir peur enfin, il était un templier et un jour, il succédera à son père comme grand maître. Si les assassins ne le tuait pas d'ici là.

Ses yeux s'arrêterent sur la boîte qui contenait les documents qui indiquaient l'emplacement exacte de la crypte. La boîte ne faisait que dix centimètres sur cinq mais il était impossible de l'ouvrir sans la clé. La forme triangulaire de cette dernière semblait être imprimée dans le couvercle.

Ses pensées furent brutalement interrompues par l'arrivée brutale de l'un de ses hommes. Ce dernier paraissait essoufflé et paniqué.

- Il me semble vous avoir déjà répété cent fois de toquer avant d'entrer. Dit Jonas d'une voix ferme.

- Je m'excuse monsieur Fern. Dit le templier. Cela ne se reproduira plus.

- Je l'espère. Souffla son chef. Que veux tu ?

- J'ai vu l'assassin qui a voler la clé.

- Vraiment ? S'exclama Jonas. A quoi ressemble t-il ?

- Il est un peu plus grand que vous et il a des cheveux bruns clairs.

- Rien de plus précis ?

- Ses yeux sont vert et bleu. Déclara t-il subitement.

- Quoi ? Tu en es sûr ?

- Sûr et certain. Certifia l'homme. Il était dans un pub non loin de Whitechapel.

- Prend des hommes avec toi et ramène moi cet individu avec la clé.

- Ce sera fait.

Une fois qu'il fut partit, Jonas se laissa tomber dans sa chaise et tenta de se faire une description de l'assassin. Le fait qu'il soit grand et ait des cheveux bruns ne l'aidait pas vraiment. Mais si cet homme avait des yeux de couleurs différentes, il serait facile de le trouver. Mais intérieurement, il avait un peu de mal à y croire.

Dans trois jours, Le Liberty allait repartir pour l'Amérique et son père l'avait chargé de lui ramener la clé afin de pouvoir déchiffrer les documents. Jonas ne voulait pas penser à ce qui allait lui arriver si n'avait pas ce pendentif triangulaire.

Dans le pub, Alex et Maxime étaient installés sur une table au fond de la salle et sirotaient tranquillement une bière. Alors qu'il était près de midi, les deux amis n'avaient pas envie de bouger.

- Donc, il nous reste plus qu'à avoir ces documents. Dit Maxime.

- En effet. Confirma Alex. Mais nous allons avoir un léger problème.

- C'est-à-dire ?

- C'est-à-dire que notre ami Jonas Fern s'apprête à repartir dans quelques jours pour l'Amérique. Répondit Alex. Et que c'est lui qui a les documents.

- Il suffirait qu'on aille lui les voler. Reprit Max comme s'il s'agissait d'une évidence.

- Ou d'attendre. Proposa l'homme aux yeux vairons.

- Je ne te suis plus.

- Je t'explique. Lui dit Alex. C'est nous qui avons la clé. Tu me suis ?

- Jusque là, ça va.

- Et nous savons que pour la boîte contenant les documents ne s'ouvre qu'avec cette clé. Termina t-il. Alors, nous pourrions très bien nous infiltrer et les voler sous risque de faire une erreur. Mais nous pouvons aussi attendre qu'ils viennent la chercher eux-même.

- En temps normal, je dirais oui mais je crois qu'il y a moyen de faire ça à deux sans avoir de soucis. Reprit Maxime.

- Comme tu veux. Soupira Alex en se replaçant dans sa chaise.

Alors qu'il regardait à travers la vitre teintée à sa droite, son regard fut subitement attiré par une quinzaine d'hommes en rouge qui se dirigeaient vers le pub. Sans se presser, il termina sa bière et reprit la parole.

- Si tu veux éviter les ennuis, il faudrait mieux que nous partions.

Maxime acquiesça rapidement et emboîta le pas à son ami qui montait déjà les escaliers. Les deux assassins arrivèrent rapidement sur le toit et se dirigèrent vers la petite grange. Leurs chevaux les attendaient et ils partirent au trot dans la rue.

- On tente à ma façon ? Demanda Maxime.

-  C'est toi qui dirige cette fois. Répondit Alex avec un sourire léger sur les lèvres.

Ce fut en fin de journée qu'ils arrivèrent à la demeure provisoire de monsieur Fern. Dans le but de faire ça rapidement et sans accrocs, Maxime décida d'attendre que la nuit tombe. Pendant ce temps, Alex préférait examiner les alentours.

La maison était grande et semblait être construite sur deux étage. S'il y avait beaucoup de gardes autour, il n'y avait qu'un simple muret de briques qui cernait la maison. Alors que la lune était partiellement cachée par les nuages, les deux hommes décidèrent de leur plan d'action.

- Il faudrait mieux que tu t'occupes de faire diversion. Dit Maxime.

- Je te demande pardon. Reprit Alex d'un ton légèrement vexé. C'est moi qui ait la clé.

- Et je suis plus petit que toi.

- Je ne vois pas en quoi cela te donne l'avantage sur moi. Souffla Alex. Bien que tu sois plus petit, j'ai une bien meilleur mémoire, ce qui peut être très utile pour les documents.

- J'ai aussi une bonne mémoire. Riposta son ami.

- Je crois que nous sommes dans une impasse. Soupira l'assassin. Il réfléchit un instant avant de sortir une pièce de sa poche. Laissons le hasard décider. Si c'est pile, c'est toi qui t'infiltre. Et si face, ce sera moi.

- Ça me va.

Alex lança alors la pièce en l'air et la rattrapa dans sa main pour la retourner sur son poignet. A ce moment là, Maxime ne trouva rien de plus énervant que le sourire d'Alex.

- Sans rancune. Dit-il en lui donnant la pièce.

Maxime n'eut pas le temps de répondre qu'il était déjà partit. Pris d'un doute, l'homme aux cheveux blond regarda attentivement la pièce avant de s'exclamer.

- Mais quel connard. Jura t-il entre ses dents.

Alex avait en sa possession une pièce en apparence ordinaire mais quand on regardait plus attentivement, on pouvait s'apercevoir que cette dernière avait deux côtés face.

Maxime laissa ses pensées personnelles de côté et partit vers la maison pour déclencher sa diversion. Muni d'une bombe incendiaire, il se posta près du muret. Après l'avoir lancé dans la cour, cette dernière explosa avec violence en libérant un nuage de flammes. Ensuite, c'est une bombe fumigène qui éclata.

Habitué à combattre dans de tels conditions, Maxime tirait profit de cette situation pour abattre les templiers qui arrivaient en masse, espérant que son ami était déjà à l'intérieur.

De son côté, Alex n'avait pas traîné. Avec des mouvements rapides, il prit de l'élan pour sauter sur le muret et atteindre une fenêtre entrouverte. Au moment où il attrapa le rebord, il entendit la diversion de Maxime et la seconde d'après, les hommes dévalaient les marches.

D'un coup de poing, Alex brisa le verre et ouvrir la fenêtre. Les sens aux aguets, il marcha prudemment en tendant l'oreille. Lorsqu'il tomba sur un templier, il s'approcha en silence pour le prendre à la gorge.

- Ou est ton patron ?

- Il est sortir dehors, je crois. Répondit l'homme terrifié.

- Ou sont ses appartements ?

- À l'étage.

Une fois satisfait, Alex assoma le templier d'un coup sec et fonça en silence dans les escaliers. Heureusement pour lui, le chef des templiers était partit. Une fois à l'intérieur, il prit soin de bloquer la porte de l'intérieur avec une chaise.

Il se trouvait dans un petit salon richement décoré. Un coup d'œil dans une pièce lui révéla la chambre également soigneusement meublée. Mais l'état des lieux lui importait peu. L'assassin trouva finalement ce qu'il cherchait dans le bureau.

Posé en évidence, la boîte dorée semblait l'attendre. Il s'approcha et s'assit sur le fauteuil. Alex sortit alors la clé et positionna dans l'encoche. Un léger déclic brisa le silence. Profitant un peu de l'instant, il ouvrit le couvercle pour trouver une feuille de papier soigneusement pliée.

En la dépliant, Alex y trouva une carte des terres américaines. A sa grande surprise, cette dernière était presque totalement vierge. Il n'y avait que deux fleuves, apparemment de tailles importantes, qui étaient dessinés. A égale distance de ces deux cours d'eau, Alex y vit une petite croix noire.

N'ayant jamais mit les pieds là-bas, l'assassin ne su dire où s'était précisément. En fouillant la pièce, il tomba sur une carte plus récente et prit soin de mémoriser l'endroit exact. Alex avait confiance en sa mémoire.

Des bruits brutaux le firent sursauter. La chaise qu'il avait placer venait de céder avec la force des coups de pieds. Jonas ne perdit pas une seconde et courut vers son bureau et se figea brutalement.

Devant son bureau, un homme de grande taille affublé d'un capuchon dissimulant son identité était debout. Ce qui avair stoppé Jonas ce que l'homme tenait entre ses mains. De sa main gauche, l'homme tenait une bougie et de l'autre, la précieuse carte au-dessus de la flamme. Le jeune garçon voulut sortir son revolver et l'abattre mais son chef le stoppa.

- Je t'ai dit d'arrêter. Lui dit il avec force.

- Mais chef. Répliqua ce dernier en se renfrognant.

- Écoute un peu ton supérieur. Gronda l'assassin. Sur le moment, Jonas trouva la voix grave plaisante. Mais le jeune homme ne bougea pas. Sors d'ici et donne moi ton revolver. Menaça l'assassin en approchant la carte de la flamme.

- Fais ce qu'il te dit. Ordonna Jonas.

Le templier s'approcha et lui donna son revolver avant de s'en aller. L'assassin se déplaça alors derrière le bureau, une petite fenêtre était juste derrière lui. Il posa alors la bougie sur la table sans pour autant lâcher la carte. De son arme, il tenait le templier à distance.

- Que voulez vous ? Demanda Jonas.

- Ceci. Dit-il en montrant le plan. Mais je l'ai déjà lue et je ne veux pas que vous la voyez.

- Je vous en prie, ne la brûlez pas. Lui dit le templier. Je vous donnerai ce que vous voulez.

- Vraiment ?

- Vraiment. Affirma Jonas sans hésitation.

- Ce que vous avez à me proposer ne m'intéresse pas. Reprit Alex.

Il roula le plan en une boule de papier grossière et y mit le feu. Jonas voulut se précipiter pour l'éteindre mais le revolver était maintenant pointé vers son cœur. Jonas ne savait pas ce qu'il devait faire. Tenter de sauver un document des flammes ou sauver sa vie.

- Et bien, qu'attendez vous pour tirer ? Demanda le templier. A sa grande surprise, l'assassin baissa son arme.

- Je ne peux pas vous donner la mort. Dit-il de sa voix grave en baissant légèrement sa tête.

- Ce n'est pourtant quelque chose qui vous gêne. Riposta le templier.

Alex releva brutalement la tête, sa capuche recula légèrement et Jonas frémit de peur, persuadé que sa vie était finie. Sa gorge se noua en voyant un regard unique. L'œil droit était d'un magnifique vert émeraude tandis que l'œil gauche brillait d'un bleu électrique. Ce fut la voix de l'assassin qui le ramena à l'instant présent.

- C'est bien ce qui me gêne avec les templiers. Répondit-il avec ce qui semblait être une pointe de colère dans sa voix. Vous n'êtes pas capable de comprendre nos gestes et nos actions. Il marqua une courte pause. Et ne vous en faites pas pour votre carte, je l'ai en tête. Dit-il en tapotant deux doigts sur sa tempe.

L'instant d'après se passa beaucoup trop vite. Jonas avait tenté d'arrêter l'assassin. Mais ce dernier avait utiliser une bombe fumigène. Deux coups de revolvers suffirent à briser la fenêtre et Alex exécuta un saut de la foi pour atterrir dans un tas de feuilles mortes.

Il retrouva Maxime près de leurs chevaux. Ce dernier semblait épuisé mais était toujours en vie. Un simple coup d'œil fit comprendre à Alex qu'il ne s'en n'était pas sortit indemne. Une balle l'avait effleurée près de l'épaule gauche. Mais fort heureusement, la blessure n'était pas grave. De simples coup de talons furent suffisant pour lancer les montures au galop.

Les deux hommes ne s'arrêterent que quand ils arrivèrent à la demeure des parents d'Alex, ceux-ci étaient absent et le fils savait qu'ils ne reviendraient que le lendemain. Ils laissèrent les chevaux dans une petite écurie avec de l'eau et du foin. Une fois à l'intérieur, Alex s'occupa de la blessure de son ami.

Ce dernier ne rouspeta pas et enleva sa veste avant de retrousser la manche de sa chemise. Heureusement, il ne s'agissait que d'une éraflure peu profonde. Et au grand soulagement d'Alex, il n'y avait pas besoin de suturer. Avec de l'eau claire, il nettoya correctement l'entaille avant de saisir un morceau de tissu et de le nouer autour du bras.

- Mis à part cette petite blessure, je crois que ce fut un succès pour toi. Lui dit Alex en rangeant les affaires avant d'attraper une pomme.

- Et toi ? Demanda Maxime. Tu as les documents au moins.

- C'est un peu compliqué à expliquer. Répondit ce dernier.

- Donc, ton père va gueuler.

- Mon père va gueuler. Affirma Alex. Je vais aller te chercher une couverture pour la nuit.

C'était déjà arrivé à Maxime de dormir sur le canapé. Alex lui aurait bien passé son lit mais son ami avait refusé, arguant que le canapé était plutôt confortable. C'est avec le sentiment d'une mission réussi qu'ils s'endormirent tout les deux.

Pour Alex, le sommeil avait pris un peu plus de temps à venir. Il était devenu une cible maintenant. Les templiers allaient vouloir le capturer pour savoir où était la crypte et la clé. En voyant cette dernière à son cou, il eut l'idée parfaite d'où la dissimuler.

Il descendit sans un bruit dans les escaliers et se dirigea dans le jardin. Alex s'approcha alors du pommier que son père avait planté il y a quelques années. L'arbre semblait parfait mais l'assassin y décela une fente qui s'enfonçait de quatre ou cinq centimètres à l'intérieur du tronc juste en dessous des branches.

Alex n'eut pas le choix de creuser un peu et de jouer avec le collier pour réussir à le faire rentrer. Une fois qu'il fut dedans. L'homme aux yeux vairons cammoufla le trou et fut satisfait de sa cachette. Il retourna alors dans son lit et parvint à s'abandonner au sommeil.

Le lendemain matin, Alex alla trouver son père après le déjeuner. Ce dernier venait de rentrer d'une mission plutôt compliquée. Charles sentit directement comme une hésitation chez son fils.

- Pourquoi tu sembles hésiter ?

- Parce que ce que je vais te dire sera bien mais il y a une partie que tu ne vas pas aimer.

- Quel surprise. Soupira son père. Vas-y alors.

- Pour commencer, j'ai récupérer la clé que j'ai cachée. Commença Alex. Jusque-là, son père resta calme. Ensuite, Maxime et moi sommes allés voler les documents aux templiers.

- Et c'est là que ça a déraper.

- Excat. Confirma son fils qui semblait chercher la meilleure façon d'expliquer ce qu'il s'était passé. Heu, j'ai pu examiner la carte et la mémoriser.

- Mais quoi ?

- Mais j'ai dû la brûler pour que les templiers ne la lisent pas. Répondit il en vitesse.

Il eut à peine le temps de se baisser qu'un verre éclata au-dessus de sa tête. Son père semblait faire des efforts considérables pour se contrôler et ne pas s'énerver.

- Tu avais raison. Cette partie là ne me plaît pas. Grogna Charles en se laissant tomber sur sa chaise. Et maintenant, sais-tu que tu es devenu leur cible principale ?

- Oui mais ils ne me tueront pas.

- Vraiment ? Répéta son paternel. Pourquoi une telle certitude ?

- Parce que je suis le seul à savoir où la crypte et c'est moi qui a caché la clé. Expliqua Alex.

- Alex. Soupira Charles en se levant pour se mettre face à son fils. Tu joues un jeu très dangereux.

- Je le sais.

- Je ne veux pas te perdre à cause d'une erreur. À ces mots, Alex ne savait pas quoi répondre. Son père reprit la parole. Jonas Fern est repartit en Amérique ce matin mais nous savons qu'il reviendra très vientot.

- À nous de préparer son arrivée. Lui sourit Alex.

- Exactement.

Le père et le fils étaient d'accord sur ce point. Ils devaient préparer convenablement le retour de leurs ennemis.

-Sir-Galahad