tu avais cette douce odeur sucrée,

des temps d'été.

tu aimais picoler,

à en flancher

et tu portais ces si lourds secrets

que ton cœur en avait pleuré.

ton esprit avait crié,

mais jamais tu n'avais lâché.

tu aimais te dandiner

avec cette légèreté

sur le bitume abîmé

et sous ta robe marinée,

tes jambes en bâtonnets

semblaient se quémander

un minime toucher

que tu leur avais refusé.

tes lèvres rosées

attiraient la curiosité

des hommes âgés

et ton teint de poupée

plus d'un en avait charmé.

tu t'étais abandonnée

à la tentation endiablée

qu'était ce jeune intoxiqué,

sans jamais te demander

où j'étais.

mon cœur avait saigné,

et une question m'avait tourmenté :

dis-moi, aimée,

ça fait quoi d'être aimée ?

(j'aligne simplement quelques mots, m'abandonnant au plaisir exquis que me procure la poésie, sans réel talent apparent. c'est pour le fun, and that's it)