Perdu


Bon ... Récapitulons ... J'ai aidé une femme ... et c l'Idole la plus connue du Japon !!! 

Alors que je me tenais devant elle, j'avais décidé de la prendre directement en face.

— "Qu'est-ce que l'idole la plus connue fait ici ?" demandai-je, à la fois curieux et un peu incrédule.

Elle éclata de rire, un son léger et pétillant qui résonna dans la ruelle.

— "Ah mince, mon aura me trahira toujours ! Je suis trop belle pour passer incognito, c'est vrai," dit-elle en jouant avec la visière de sa casquette, son regard malicieux fixé sur moi.

— "Tu devrais savoir qu'il ne faut pas se promener dans les rues aussi tard," répondis-je sérieux.

Elle arqua un sourcil, une ombre passant sur son visage.

— "On n'apprend pas ça dans le milieu," répliqua-t-elle, un peu plus sérieuse.

Puis, se reprenant, elle ajouta avec un sourire pétillant : "Mais tu m'as aidée, tu vois, je suis chanceuse !"

— "Oui, mais j'aurais pu ne pas venir," dis-je en haussant les épaules.

— "Roh, joue pas les rabats-joie ! C'était une très bonne idée de les enregistrer," s'exclama-t-elle, les yeux brillants.

— "Ah, c'était faux," répondis-je, feignant la déception.

Elle éclata de rire, son sourire illuminant son visage. "Eh bien, quel culot !" me dit-elle, amusée.

— "Je te retourne le compliment," répondis-je amusé 

Koharu était bien plus naturelle que je ne l'avais imaginé. Elle était lumineuse et rayonnante, et son énergie contagieuse rendait tout plus léger. Au-delà de son statut d'idole, elle était simplement une jeune femme pleine de vie, et c'était rafraîchissant.

— "Rah, j'ai compris, mais tu ne devrais pas être avec quelqu'un, au moins ?" lançai-je, curieux.

— "On va dire que j'ai fugué," répondit-elle avec malice.

— "Fugué ? L'idole la plus célèbre aurait fugué pour aller voir un festival ?" m'exclamai-je, incrédule.

Elle hocha la tête, le sourire aux lèvres. "Oui, ce festival m'est cher. Étant idole, je ne peux plus sortir aussi souvent que je le voudrais, et je dois éviter les foules."

Son regard se fit un peu plus sérieux, mais son charme et son humour demeuraient. 

— "Bon, je te raccompagne où ?" demandai-je, prêt à prendre congé.

— "Ne t'inquiète pas, je vais aller au festival. Tu en as déjà assez fait pour moi," répondit-elle avec un sourire reconnaissant.

— "Merci de ton aide," ajouta-t-elle en s'éloignant légèrement.

Puis, comme si elle avait réalisé quelque chose, elle murmura : "J'aurais bien aimé connaître ton nom."

— "Faut juste demander," dis-je tout près, amusé.

Elle sursauta, me voyant à coté d'elle . 

— "Mais !" commença-t-elle, l'air un peu troublé.

— "Je ne peux pas te laisser y aller seule," l'interrompis-je, " c'est casse - pieds les idoles dis donc . Bon tu viens ! " 

Alors que nous marchions vers le festival, elle me regarda, un sourire malicieux se dessinant sur ses lèvres et lança, en riant :

— "C'est toi qui payes !"

— "Pardon ?!" m'écriai-je, surpris.

Je ne pouvais m'empêcher de rire aussi. Quel étrange journée je vivais, je ne m'attendais pas à aller à un festival comme ça avec une idole, mais ce n'était pas un mal, cela fais longtemps .

— "À partir de maintenant, je suis Kemi," annonça-t-elle avec un grand sourire.

— "Asahi, Kagami Asahi, ravi de vous rencontrer," répondis-je.

— "Moi de même, Asa," dit-elle en riant doucement, son regard pétillant.

En avançant, elle commença à me raconter des souvenirs d'enfance.

— "Quand j'étais petite, je venais souvent ici au festival avec mon père," confia-t-elle, un brin nostalgique. "Mais depuis sa mort et le début de ma carrière d'idole, je n'ai plus vraiment eu l'occasion d'y revenir."

Il y avait une douceur mélancolique dans sa voix, et je pouvais sentir à quel point ces souvenirs lui tenaient à cœur.

— "Merci de m'avoir accompagné, vraiment," ajouta-t-elle, son sourire s'épanouissant. Il était éclatant, et je ne pouvais m'empêcher de sourire en retour.

— "C'est un plaisir," répondis-je, touché par sa sincérité.

Se tournant vers moi elle me demanda !

— "Mais dis-moi, tu ne boiterais pas par hasard ?"

Je commençai à répondre par un simple "Je..." mais à ce moment-là, un souvenir douloureux me frappa, lié à l'accident. Je me raidis, le cœur serré, perdu dans mes pensées.

En levant les yeux, je réalisai soudain que Koharu n'était plus près de moi.

Koharu avait disparu de ma vue, et un frisson d'inquiétude me traversa. Je scrutai les environs, mon cœur s'accélérant.

— "Koharu !" appelai-je, sans vraiment réfléchir.

Le silence qui suivit me fit me sentir désemparé. Je me mis à chercher partout, espérant que ce n'était qu'une blague ou un malentendu. L'angoisse grandissait en moi, et je me sentais de plus en plus nerveux.

Je parcourus le festival du regard, le tumulte des rires et de la musique contrastant avec mon inquiétude. 

Où pouvait-elle être ?

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