⭐ Chapitre 13 ⭐
- Je... Je ne sais pas, dis-je en bafouillant.
Je ne peux pas lui dire, pas maintenant, c'est trop tôt, et puis, le tournoi arrive à grand pas. Non, je ne peux pas !
- Répond-moi ! Hurle-t-il alors que nous nous trouvons dans lieu où le silence doit régner.
- Je ne sais pas, soupiré-je en espérant le convaincre.
Raté. Il continue de me demander de lui dire la vérité.
- Harry, tu veux réellement savoir pourquoi nous nous ressemblons autant ? Et bien, vas voir Dumbledore dans ce cas ! Dis-je avant de retourner avec Hermione et Ron.
Harry se contente de sortir de la pièce. Je soupire, au bord des larmes. Et moi qui pensait qu'avoir un frère serait bien !
- Qu'est-ce qu'il se passe entre vous ? Me demande la Gryffondorde.
- Rien, c'est compliqué, dis-je doucement.
Familial plutôt ! Me souffle ma conscience.
- Tu peux nous le dire, chuchote Hermione.
- Ouais, renchérit Ron avant d'avaler un morceau d'un sandwich clandestin.
Je leur souris et réfléchis. Je peux leur faire confiance, ils ne sont pas les meilleurs amis de Harry pour rien. Je soupire un bon coup et les regarde.
- D'accord, mais, vous me jurez que vous ne direz rien à personne, je n'ai pas le droit de le dire à quelqu'un normalement, pas même à Harry. Dumbledore me l'a fait promettre. A vous de me le promettre, dis-je en les regardant tour à tour.
- Je te le promets, dit Hermione en levant sa main droite de façon un peu trop solennel.
- Je te le promets, ajoute Ron en crachant des miettes de sandwich sur Hermione sans faire exprès.
- Merci Ron, soupire cette dernière.
- Bon, dis-je en me penchant sur la table. Comme vous le savez, les parents d'Harry ont été tués par Voldemort. Les miens également, le même jour.
- Vous étiez voisins ? Demande Ron.
Je retiens mon envie de m'étouffer avec son sandwich et lui souris.
- Oui, enfin, voisins de berceaux. On a grandi dans la même maison, avec les mêmes parents, et...
- Vos parents devaient bien s'entendre, ajoute Ron.
Je soupire et regarde Hermione, en signe de désespoir.
- Tu veux dire que toi et Harry, vous êtes frère et sœur ? Dit-elle les yeux ronds.
- Oui, nous sommes jumeaux, mais, il ne le sait pas. Il ne sait pas qu'il a une sœur.
- Et comment pouvons-nous être sûrs que tu es réellement la sœur de Harry ? Demande Ron.
- La ressemblance, mais, ça aussi, dis-je en dévoilant ma cicatrice toujours cachée par la manche d'un pull.
- C'est exactement la même que Harry ! S'exclame Hermione en regardant de plus près. Je suis tellement heureuse qu'Harry est de la famille, il se sentira moins seul. Comme toi, je suppose.
Je lui souris.
- J'espère que Dumbledore lui dira la vérité, comme ça, le poids que je porte sur mes épaules depuis tant d'années partira, c'est tellement frustrant de ne rien pouvoir faire quand il est avec moi.
- Je pense qu'il lui faudra quelques temps pour qu'il accepte ce changement crucial dans sa vie, tu sais, ça ne doit pas être évident, dit-elle avant de sourire.
- Je comprends, j'espère juste qu'il acceptera au plus vite. Ça m'a fait du bien de parler avec vous.
Je me lève et leur souris avant de quitter la bibliothèque pour aller me promener autour du château. Je croise Pansy, un regard meurtrier sur le visage. Je lui souris d'un air narquois et sors. Une bouffée d'air me fouette le visage. Je vais aller voir Hagrid, je le connais depuis mon enfance. C'était un ami de mes parents adoptifs.
Je frappe à sa porte, le sourire aux lèvres. Il ouvre après quelques secondes et me sourit.
- Entre, Aidena, dit-il en reculant de quelques pas.
Je m'exécute et m'assieds sur un tabouret près de sa table. Il fait de même et me regarde.
- Ça tombe bien que tu sois venue, j'ai un cadeau pour toi, de la part des professeurs et de moi-même, dit-il avant de sourire.
- Vraiment ? Dis-je excitée à l'idée de recevoir quelque chose.
- Oui, suis-moi, dit-il avant de marcher jusqu'à la porte et de sortir.
Je le suis, intriguée. J'aime beaucoup les surprises, même si je suis impatiente de nature. Il me fait signe de me suivre jusqu'à la forêt. Je ne sais pas où il m'emmène, ni quel est mon cadeau, mais, je lui fais confiance, donc je le suis. Soudain, il s'arrête, me barrant la route, se retourne et baisse son regard vers moi.
- Bien, je veux que tu me promettes une chose, dit-il.
- D'accord, dis-je impatiente.
- Promets-moi de... l'utiliser à de bonnes fins, dit-il.
- Je te le promets, Hagrid, dis-je en le regardant dans les yeux.
- Bien. Je sais que tu as toujours rêver de posséder cet animal, dit-il en s'écartant pour me laisser voir ma surprise. Alors, le voilà, il est à toi.
Un dragon, d'environ un mètre cinquante se tient debout, enchaîné par le cou, pour éviter qu'il ne s'échappe. Ses yeux sont verts comme des émeraudes, et ses écaille sont bleus, faisant un dégradé qui tend vers le violet, ses pattes, elles, sont musclées. Je souris à Hagrid.
- Je peux m'approcher ? Demandé-je en souriant.
- Oui, c'est encore un bébé, si tu le dresses comme il faut, tu n'auras pas de problème avec lui.
Je ne cesse de sourire et m'approche doucement de la créature dont je rêve depuis des années. Je tends ma main vers sa tête, et le regarde dans les yeux. Immédiatement, il semble comprendre qu'il m'appartient désormais, puisqu'il avance sa tête vers ma main, et se laisse caresser. Je me rapproche de lui et caresse ses écailles. La sensation que je ressens est étrange, mais, agréable.
- Tu peux le monter, me signale Hagrid avec un sourire.
- Je ne sais pas si je peux, dis-je en regardant le dragon, mon dragon.
Hagrid se rapproche de moi et me soulève du sol pour me poser sur le dos du dragon.
- A-t-il un nom ? Demandé-je avant de sourire.
- Non, tu peux le baptiser.
Je réfléchis un instant, et regarde les écailles colorées de mon dragon.
- Azta, dis-je en souriant.
- C'est un joli nom, murmure Hagrid. Bien, tiens toi à son collier. Il fera ce que tu lui dis.
- Envole-toi, chuchoté-je.
Soudain, je décolle du sol, encore plus rapidement qu'avec un Nimbus 2001.
- Vers le château, dis-je à Azta.
Je vais lui demander de se poser près du terrain de Quidditch, Drago doit s'y entraîner avec les Serpentards.
Je profite de l'altitude pour regarder le château vu du ciel, il est magnifique. Il fait rêver tout simplement.
- Azta, pose-toi, dis-je une fois que nous survolons le terrain.
Drago relève la tête, et me regarde, émerveillé et apeuré à la fois. Je lui souris lorsque je lui fais signe de me suivre. Azta se pose près du terrain, et attends mes ordres. Malefoy, lui, se pose avec son balai près de moi, quelque peu craintif.
- Ne t'inquiète pas, il ne te fera pas de mal... Sauf si je le lui demande, dis-je en regardant le blond.
- Il est magnifique, tout comme toi, murmure Malefoy en nous regardant.
- Drago ?
- Oui ?
- J'accepte définitivement d'aller au bal avec toi.
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