Chapitre 59 : Route vers Konoha

Plus de 5k de vues et 500 votes merci infiniment ! On a largement dépassé mon Deidara x reader alors que ça fait beaucoup plus longtemps que je l'ai postée ! J'espère que l'histoire vous plait toujours autant, je vous laisse avec la suite !

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Pdv Deidara :

Avec Obito, cela fait maintenant cinq heures que nous sommes sur la route. Nous n'allons pas trop vite étant donné que nous devions garder des forces car Kumo est loin et qu'Obito n'a pas encore totalement récupéré de sa blessure. Mais nous devions tout de même garder un rythme raisonnable si nous voulions arriver à Konoha avant trois jours.

Honnêtement, j'espère qu'il ne va rien nous arriver sur le chemin... Non mais parce qu'avec la chance qu'on a, vous pouvez être sûrs qu'on va se faire attaquer. C'est vrai, les villages sont alliés avec nous. Mais il reste toujours une menace : Orochimaru et Kabuto. Et je peux vous assurer que si on tombe sur eux pendant le trajet on n'a que peu de chances de s'en sortir vu leur puissance. Il n'y a qu'à voir ce qu'ils ont fait il y a deux semaines... Ils ont complètement rasé l'armée ninja et la forêt...

Enfin, c'est plus Orochimaru qui a rasé la forêt parce que Kabuto j'ai pas trop compris à quoi il servait, à part ricaner et lécher les bottes de son maître. Il m'énerve lui aussi avec sa tête de con ! Et ses lunettes ! C'est quand même l'un des seuls ninjas à avoir des lunettes ! Et ses cheveux en queue de cheval là. Il est complètement ridicule. Le pire, c'est qu'il se croit plus fort que tout le monde ! Il se dit fidèle à son maître mais je suis sûr qu'il va le trahir. Je vais bien rigoler ce jour là parce qu'Orochimaru va l'éclater il va rien comprendre à sa douleur. Obito s'arrête soudainement devant moi et se retourne, essoufflé.

Obito : Que dirais-tu d'une petite pause ? Honnêtement, je suis fatigué...

Deidara : Tu as raison, ça fait cinq heures qu'on court. Arrêtons nous pour manger un peu.

Nous nous arrêtons près d'un arbre, afin d'être un minimum à couvert. Je sors mon sac tandis qu'Obito s'assied contre l'arbre. Je lui tends un sandwich et en prends un pour moi.

Deidara : Tu crois qu'on arrivera dans combien de temps à Konoha ?

Obito : Là on a bien avancé. Si on continue comme ça et qu'on ne s'arrête pas trop longtemps, je pense qu'on peut y être demain dans la nuit, ou au pire mercredi matin.

Deidara : D'accord. On devrait se reposer un peu avant de repartir. Je prends le premier tour de garde.

Obito : Si tu veux. Tu me réveilleras dans deux heures.

Je monte alors sur une branche de l'arbre pour mieux voir les alentours et Obito ferme les yeux.

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Deux heures plus tard...

Je descends de mon arbre et je secoue doucement Obito. Il ouvre les yeux et semble un peu perdu pendant quelques secondes. Il se rappelle soudainement pourquoi on est dans la forêt et se lève en s'étirant.

Deidara : C'est ton tour de garde.

Obito : Ah oui, merci. Tu peux aller te reposer.

Il va se placer là où j'étais quelques minutes plus tôt et je m'installe, prêt à m'endormir. À force d'avoir couru sans s'arrêter, je me rends compte maintenant que je suis épuisé et je m'endors sans difficulté.

Quand Obito vient me réveiller, le soleil commence doucement à décliner. Je m'étire et nous reprenons la route après avoir rassemblé nos affaires. Pourquoi a-t-il fallu qu'on soit si loin de Konoha ? Et le pire, c'est qu'on doit aller à Kumo après, qui est encore plus loin... Eh mais je viens d'avoir une idée ! Pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ?!

Deidara : Obito, si on se déplaçait avec mes oiseaux ça serait plus rapide non ?

Obito : C'est vrai, mais il faudra voler assez bas pour ne pas se faire repérer.

Deidara : Pas de problème !

Je plonge mes mains dans ma sacoche d'argile et en sors un petit oiseau. Je le lance et il s'aggrandit dans un nuage de fumée. Je monte dessus le premier tandis qu'Obito me suit, méfiant. C'est vrai qu'il n'a jamais beaucoup aimé voler, je crois qu'il a un peu le vertige !

Obito : Bon. Maintenant que nous sommes sur ton oiseau nous allons peut-être réussir à arriver demain en début d'après-midi. Une fois là-bas nous- AAAAAAAAAH MAIS ÇA VA PAS LA TÊTE ?!

Avant qu'il n'ait pu finir sa phrase j'ai décollé très vite. Surpris, il s'accroche à moi en hurlant tandis que je suis mort de rire.

Obito : C'est pas drôle ! J'ai faillit faire une crise cardiaque !

Je tente de rester sérieux mais je repense au cri qu'il a fait tout à l'heure et j'explose de rire. Il fronce les sourcils mais esquisse un sourire et finit par me joindre dans mon fou rire.

Obito : Bon, je te pardonne pour cette fois mais tu ne me refais plus ça !

Deidara : Désolé mais c'était trop tentant !

Il soupire face à ma gaminerie et me sers dans ses bras, mon dos rencontrant son torse.

Obito : Je suis content de faire une mission rien que tous les deux. Avec tout ce qu'il s'est passé récemment, on n'a pas vraiment eut le temps de passer des moments ensemble.

Deidara : C'est vrai ! Il y a eu la vision d'Akemi, l'attaque d'Orochimaru et de Kabuto, la grande guerre... Franchement, on a eu de la chance de tous survivre...

Obito : Tu as raison. Ça aurait pu très mal se terminer... Heureusement qu'Orochimaru a décidé qu'il avait assez joué.

Deidara : Si... Si jamais nous le croisons, qu'allons nous faire ? Il a décimé tous les villages et l'Akatsuki à lui seul !

Obito : Il y avait Kabuto aussi.

Deidara : Oui mais il n'a servi à rien.

Obito : C'est pas faux... Eh bien si nous croisons Orochimaru, il ne servirait à rien de l'attaquer, nous n'avons aucune chance. Il faudrait fuir et espérer qu'il ne soit pas très fort en sport et qu'il n'ait pas assez d'endurance pour nous suivre.

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Mardi après-midi...

Nous nous tenons maintenant devant les portes de Konoha après un long trajet en vol d'oiseau. Dès qu'Obito est descendu, je l'ai vu soupirer de soulagement. Il n'aime vraiment pas voler... En tout cas sa tête était très drôle.

C'est bizarre, il n'y a aucun bruit. Tout le monde doit être en train de se cacher de peur qu'Orochimaru débarque... Nous rentrons et je regarde les alentours. Le village a vraiment l'air désert, ça fait froid dans le dos... Seuls quelques ninjas se promenaient dehors ou s'entraînaient.

Obito : On dirait presque un village abandonné...

Deidara : T'as raison, c'est flippant...

À ce moment-là, on entend une voix familière nous appeler. Je me retourne et je reconnais Shizune, l'assistance de l'Hokage.

Shizune : Oh, qu'est-ce que vous faites là ?

Obito : Pain nous a demandé de venir voir comment se passait la reconstruction, et où en était l'antidote.

Shizune : Ah oui c'est vrai, Maître Tsunade m'avait informée de votre visite. En ce qui concerne la reconstruction, nous avons de la chance car nous étions loin du lieu de l'affrontement donc le village n'a pas été touché. Malheureusement, les missions sont ralenties étant donné le manque de main d'oeuvre, et le pays est en crise économique. Il faut que nous trouvions rapidement une solution sinon nous n'aurons plus assez d'argent pour nous nourrir... C'est affreux, plus de la moitié de notre armée est morte, et la plupart des survivants sont blessés gravement...

Deidara : Effectivement, la situation est compliquée... Pouvons nous voir Tsunade et Sasori-sensei ?

Shizune : Bien sûr, suivez moi ils sont au laboratoire.

Elle se retourne et se dirige vers un grand bâtiment à notre gauche. Nous la suivons tandis que je soupire. C'est vrai que le village de Konoha a l'air mal en point... Kumo doit être dans un état plus déplorable étant donné qu'ils ont aussi subi des dégâts sur leurs bâtiments... Pauvre Akemi, le coma de Yuki ne doit pas l'aider à reconstruire le village... J'espère vraiment qu'elle va bien.

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Excusez moi de ne pas avoir posté pendant quelques jours mais j'avais le brevet blanc et d'autres choses... J'espère que ça vous a plu et à bientôt pour la suite !

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