Pdv Omniscient :

Akemi : Prenez bien soin de vous chers amis... Prenez garde ! Le serpent se terre dans l'ombre et attend le bon moment pour attaquer... Prenez garde ! Il répandra son venin et alors, le chaos s'installera... N'oubliez pas que les ennemis sont partout, même là où on les attend le moins...

Elle s'en alla ensuite, les laissant tous dans l'incompréhension.

Konan : Qu'est-ce qu'elle a voulu dire à votre avis ?

Itachi : On aurait dit une sorte de Prophétie...

Sasori : Les problèmes ne sont pas prêts de s'arrêter.

Sasori soupira tandis que les autres commençaient à paniquer. Qu'avait voulu dire Akemi ? Pourquoi parlait-elle de serpent, et de chaos ? Cela n'annonçait rien de bon...

Sasori : Bon, on y réfléchira plus tard. En attendant, il faut qu'on se repose, demain nous reprendrons la route pour le repaire. Je n'aime pas être sur le territoire des ennemis.

Konan : Tu as raison... Allons dormir.

Ils allèrent tous se coucher épuisés. Deidara se blottit contre Obito et celui-ci commença à lui caresser les cheveux.

Deidara : Ça m'avait manqué que tu fasses ça avec mes cheveux...

Obito : Toi aussi tu m'as manqué, j'ai eu si peur pour toi...

Deidara ferma les yeux et se laissa bercer par la respiration de son amant. Il s'endormit très vite, étant épuisé par cette semaine de torture. Obito, quant à lui, s'inquiétait. Il repensait aux paroles qu'avait dites Akemi... Et si c'était vrai ? Et si un nouveau danger les menaçait ? Ne pouvaient-ils jamais être tranquilles ? Il venait de sauver Deidara, ce n'était pas pour le perdre une nouvelle fois ! Et puis un serpent... Ça pouvait être un vrai serpent, ou une métaphore.

Peut-être quelqu'un de vicieux ? Qui se glisse dans l'ombre et qui répand son venin... D'ailleurs, du venin ça peut être du vrai venin, comme une substance dangereuse. Du poison par exemple. Oh, pourquoi les prophéties étaient elles si compliquées à comprendre ?! Pourquoi elle n'a pas juste dit de qui elle parlait, ça aurait été plus simple ! Obito soupira et décida qu'il verrait ça plus tard. Il ferma les yeux et s'endormit, Deidara contre lui.

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Le lendemain, tout le monde se réveilla en même temps. Ils rangèrent leurs affaires pour se préparer à partir. Obito prit Deidara sur son dos et celui-ci enfouit sa tête dans son cou en grognant.

Obito : Je t'ai fait mal ?

Deidara : À la jambe, mais ça va...

Obito : Oh, désolé...

Deidara : C'est pas grave.

Konan : Vous êtes prêts ?

Obito : Oui c'est bon.

Ils se mirent alors en route vers le repaire. Deidara soupira en pensant au long voyage qui les attendait. Chaque pas que faisait Obito le secouait légèrement et le faisait atrocement souffrir. De plus, le brun était ralenti par le poids qu'il avait sur le dos. À ce rythme là, ils n'allaient jamais arriver...

Sasori : On ne pourrait pas accélérer un peu ?

Konan : Non, Tobi doit porter Deidara. En plus, on n'est pas pressé.

Sasori : Moi, si. Je suis pressé rentrer.

Konan : Hidan te manque, c'est ça ?

Sasori : Certainement pas ! C'est juste que j'étais en train de travailler sur un nouveau poison et je déteste qu'on m'interrompe dans mon travail.

Konan rigola tandis que Sasori grognait. Obito jeta un regard inquiet au blond qui avait les yeux fermés derrière lui.

Obito : Ça va Deidara ?

Deidara : O-Oui ça va...

Obito : Tu es sûr ? Tu es tout pâle...

Deidara : Mais oui, ne... Ne t'inquiète pas...

Sasori : C'est normal que tu te sentes bizarre, le poison n'est pas encore totalement parti de ton organisme. Il y aura encore quelques effets.

Obito : Ça aurait été bien de nous prévenir avant non ?!

Sasori : Ça aurait changé quoi ?

Obito : Je sais pas, on aurait pu partir demain, le temps qu'il se repose !

Sasori : C'est pour ça que je n'ai rien dit. Je savais que tu aurais voulu partir demain, mais on n'a pas que ça à faire. De toute façon, tu le portes donc même si il s'évanouit, c'est pas grave.

Obito : T'es sérieux Sasori ?! Je te comprends pas ! Des fois tu te montres indulgent, des fois tu t'en fiches complètement des autres !

Sasori : C'est juste que le poison que je suis en train de créer est dangereux. Il peut exploser s'il reste trop longtemps au contact de l'air. Comme on est parti précipitamment, je n'ai pas eu le temps de fermer le bouchon.

Konan : Tu veux dire que si on prend trop longtemps à rentrer, le poison va exploser le repaire ?!

Sasori : Oui.

Konan pâlit brusquement et accélère. Ils continuent de courir et six heures plus tard, ils s'arrêtent pour souffler un peu près d'un ruisseau. Obito pose délicatement Deidara et il s'assied à côté de lui.

Konan : Pff, j'en peux plus moi !

Obito : Moi non plus...

Sasori : Dans dix minutes on repart.

Obito : Déjà ?! On voit que ce n'est pas toi qui court en portant quelqu'un !

Sasori : Bon, alors on part dans onze minutes.

Obito lève les yeux au ciel tandis que Deidara rigolait. Sasori ne connaissait pas la patience...

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Le lundi...

Les quatre coéquipiers étaient enfin arrivés au repaire. Ils avaient couru pendant longtemps et ils étaient tous heureux d'être arrivés. Sasori entra et ne prit même pas la peine de saluer les autres, il alla directement dans son atelier. Il en sortit trente secondes plus tard alors que Pain les avait tous convoqué dans le salon.

Pain : Vous êtes partis sans autorisation, et vous nous avez endormi ! Vous n'avez pas respecté les ordres et en plus, vous êtes allé en terrain ennemi sans plan d'attaque !

Sasori : Premièrement, on est parti sans autorisation car si on avait attendu plus longtemps, Deidara serait sans doute mort à l'heure qu'il est. Deuxièmement, je vous ai endormis car tu n'aurais jamais voulu nous laisser partir sans qu'on ait fait un plan, et ça aurait pris trop de temps. Et enfin troisièmement, on n'avait pas besoin de plan d'attaque : on va là-bas, on récupère Deidara et on revient. De plus, je ne vois pas pourquoi tu t'inquiète vu que nous n'avons croisé presque personne. Nous avons sauvé Deidara, c'est tout ce qui compte.

Pain : Oui mais quand même ! Vous auriez pu nous laisser au moins un mot ! On s'inquiétait nous !

Sasori : C'est pas notre problème si vous êtes paranoïaques.

Pain : Je pense que tu es mal placé pour dire ça, Sasori...

Hidan : J'avoue que-

Kakuzu : Hidan, tais toi. On t'a pas parlé.

Hidan grogna et Pain soupira.

Pain : Bon, je laisse passer pour une fois, car vous avez réussi à la sauver. Mais la prochaine fois que vous faites ça, attention !

Sasori : Oui, oui c'est ça.

Sasori leva les yeux au ciel, nullement impressionné par les menaces du chef. Chacun retourna à ses occupations et Obito transporta Deidara jusqu'à sa chambre. Il le posa délicatement sur le lit et celui-ci se mit sur le côté avec quelques difficultés.

Obito : Ça va ?

Deidara : Oui...

Obito : Konan m'a donné une crème a appliquer sur tes cicatrices. Tourne toi s'il te plaît.

Le blond soupira et se mit sur le ventre après avoir enlevé son t-shirt. Le brun ouvrit le pot de crème et commença à l'appliquer sur ses blessures. Deidara se crispa en sentant les mains froides d'Obito sur son dos mais il se détendit petit à petit quand la crème commença à faire effet.

Obito : Ça fait du bien ?

Deidara : Hm... Heureusement que Konan et Sasori savent soigner...

Obito : C'est vrai.

Une fois qu'il eut fini, il rangea la crème et le blond remis son t-shirt. Il se blottit dans les bras de son compagnon et frotta son nez dans son cou.

Obito : Espérons que nous n'aurons plus de problèmes...

Deidara : Même si nous en avons encore, rien ne pourra nous séparer.

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J'espère que vous avez aimé et à bientôt pour la suite !