Vendredi matin...

Pdv Omniscient :

Deidara était toujours enchainé dans la pièce sombre, à Kumo. Il était très mal en point et semblait sur le point de mourir. Il était à moitié inconscient, mais le ninja continuait de le torturer, juste par plaisir. Il voulait le voir souffrir. Son dos était en sang et ton son corps le faisait atrocement souffrir. Il n'avait même plus la force de crier, il se contentait de serrer les dents à chaque coup de fouet qu'il recevait. Entre son dos qui portait les traces de coups de fouet, l'énorme brûlure sur sa jambe et le poison qui continuait de remonter sur son bras, Deidara se dit que finalement, il aurait préféré mourir dès le début. Il se donna une claque mentalement. Comment pouvait-il dire ça ? C'était totalement faux. Pour la première fois de sa vie, il avait vraiment été heureux. Depuis qu'il était avec Obito, il avait un poids en moins sur la conscience. Il avait toujours caché ses sentiments mais là, il pouvait enfin être lui-même. Quand il était avec Obito, il était heureux, il se sentait serein. Pour rien au monde il n'abandonnerait ça. Et c'est cet amour pour Obito qui lui avait permis de tenir le coups jusqu'ici. Il ne voulait pas mourir, pour lui.

Ninja : Je vois que tu ne parleras pas... Très bien, il ne me reste plus qu'à t'achever alors. Tu ne m'es plus d'aucune utilité.

Deidara ne réagit pas, trop faible pour faire quoi que ce soit. Il n'était qu'à moitié conscient de ce qui se passait autour de lui, et ses yeux regardait dans le vide. La ninja intervint alors en le retenant par le bras.

??? : A-Attends !

Ninja : Quoi encore ?! Tu ne vas pas me dire de l'épargner quand même ?! Tu as déjà gâché assez de chose comme ça ! Pourquoi tu ne veux pas qu'il souffre ?!

??? : Mais... Le Raikage ne veut pas qu'on le tue...

Ninja : J'en assumerai la responsabilité. De toute façon, il sera sûrement mort d'ici demain, donc si je le tue maintenant, je lui rends service en abrégeant ses souffrances. Le poison est plus efficace que ce que je pensais !

Le ninja sortit alors un kunai de sa poche en souriant et il leva son bras. Il allait tuer le blond quand la porte s'ouvrit dans un grand fracas. Ou plutôt, la porte explosa dans un grand fracas. Obito, Konan, Itachi et Sasori entrèrent dans la pièce en courant. Le brun avait une aura meurtrière autour de lui et semblait vouloir tuer tout le monde sur son passage.

Ninja : Les-Les ninjas de l'Akatsuki ? Mais-

Obito balaya la pièce du regard et trouva Deidara. Il se précipita vers lui en écarquillant les yeux de peur. Il détacha les chaînes et prit doucement les blond dans ses bras. Celui-ci grogna de douleur quand le brun frôla son dos.

Obito : Deidara ? Deidara tu m'entends ?!

Deidara : Hm...

Obito : Ne t'inquiète pas, on va te sortir de là ! On va te soigner, Sasori a rapporté un antidote ! Tu vas t'en sortir !

Deidara soupira de soulagement et se blottit contre le torse de son compagnon. Ses yeux se fermèrent doucement et Obito commença à paniquer.

Obito : Non, non non ! Reste avec nous Dei ! On a besoin de toi !... J'ai besoin de toi...

Konan arriva alors et prit son pouls.

Konan : Il respire encore, mais faiblement. Il faut qu'on se dépêche. C'est peut-être mieux qu'il soit inconscient, ça lui évitera de souffrir.

Obito prit délicatement Deidara dans ses bras et se leva. Il se tourna ensuite vers le ninja qui tenait toujours le kunai dans ses mains. Il activa son sharingan et le plongea dans une illusion. Le ninja tomba par terre et quelques secondes plus tard, il commença à crier et à se tordre de douleur.

Obito : Même la mort est trop douce pour toi espèce d'ordure. Je t'ai plongé dans une illusion de douleur éternelle ! Tu vas regretter tout ce que tu as fait à Dei ! Je t'aurais bien torturé comme tu l'as torturé, mais on doit aller le soigner. Crois moi, tu regretteras d'être né !

Il se tourna ensuite vers la fille ninja qui recula en tremblant.

??? : N-non attendez s'il vous plaît ! Je ne suis pas votre ennemi ! Je veux juste vous aider... Je sais comment sortir d'ici plus vite, je connais un raccourci pour éviter les gardes.

Obito : Comment on peut te faire confiance ?!

Sasori : Son langage corporel indique qu'elle est sincère.

Konan : Montre nous le chemin alors s'il te plaît.

La fille hocha la tête et sortit de la salle en courant. Les autres la suivirent et Obito marcha sur le corps du ninja en sortant. Ils coururent quelques minutes à travers des longs couloirs et ils débouchèrent enfin hors du village.

Sasori : Allonge le ici, on va lui faire les premiers soins et je vais pouvoir lui donner l'antidote.

Obito le pose délicatement et Sasori sort son matériel. Il commence par injecter à Deidara un liquide qui va booster sa production de globules rouges, et donc récupérer du sang plus vite. Konan soigne toutes les cicatrices sur son dos tandis qu'Obito se retourne, ayant trop peur de voir ça. Il était vraiment en colère contre les ninjas qui avaient osé lui faire ça. Il serra les poings de rage et regretta de ne pas avoir pu faire plus de mal au ninja. Il aurait bien voulu tuer le Raikage aussi, mais ils devaient avant tout se dépêcher pour soigner Deidara. De quel droit se permettaient-ils de capturer quelqu'un et de le torturer ? Ce sont eux les vrais monstres !!

??? : Hm excusez moi, mais j'ai l'impression que vous êtes plus proche de ce ninja que les autres, je me trompe ?

Obito : ...En effet, Deidara et moi sommes ensemble.

Il regarda la ninja, s'attendant à voir du dégoût et de la haine sur son visage. Au lieu de ça, il y vit de la compréhension et aussi un peu de joie.

??? : Oh, vraiment ? Moi aussi, j'aime les femmes... Malheureusement, nous vivons dans une société qui se dit évoluée, mais certaines personnes ont encore l'audace de dire que c'est anormal d'aimer quelqu'un du même sexe que lui. Moi au contraire, je trouve ça normal. Heureusement qu'il y a des personnes différentes, vous imaginez si tout le monde était pareil ?! Ça serait ennuyant... Mais il y a certaines personnes qui passent leur temps à critiquer, sans savoir ce que les autres ont vécu. Je trouve ça horrible qu'on se moque de quelqu'un pour ce qu'il est... Si nous sommes comme ça, c'est que la nature en a décidé ainsi. Ce serait eux qui devaient se remettre en question. Pourquoi critiquer quelqu'un juste pour son physique, ou son orientation ? J'aimerais juste qu'on nous juge en fonction de ce qu'on devient, et pas en fonction de comment l'on nait. Notre destin n'est pas tout tracé, on peut toujours le changer. Mais notre orientation, c'est quelque chose que l'on doit accepter. Beaucoup de couples se promènent dans la rue et moi je devrais me cacher juste parce que je suis une femme et que je sors avec une femme ? Je ne suis pas d'accord !

Obito : C'est vrai... Mais même si la société évolue, il y aura toujours des gens pour critiquer, peu importe la raison. Ils trouvent toujours tes failles, et les exploitent pour se moquer. Franchement, ce sont eux qui me dégoûtent.

??? : Oui... En tout cas, j'espère que votre compagnon va s'en sortir. Je serai heureuse que vous viviez encore longtemps ensemble tous les deux, c'est si rare de voir un amour si cette comme ça. On voit bien dans vos yeux que vous l'aimez réellement, et je suis sûre que c'est pareil pour lui. Je pense que c'est son amour pour vous qui lui a permis de tenir.

Obito : Merci... Pourquoi êtes-vous gentille avec nous, qui devrions être vos ennemis !

??? : On m'a toujours dit que l'Akatsuki était notre ennemi, c'est vrai. Mais je n'y ai jamais cru. Je me suis dit que je me ferai une idée seulement en vous voyant, je ne voulais pas vous juger alors que je ne vous connaissais même pas. Après tout, tout le monde à le droit à une seconde chance non ? Je n'aime pas juger les gens avant de les connaitre, car tout le monde pour changer. Et j'ai eu raison de ne pas penser que vous étiez des monstres. Vous êtes finalement comme nous. Vous vous battez pour survivre, et vous éprouvez des sentiments, comme tous les êtres humains.

Ils restèrent ainsi en silence pendant quelques minutes, tandis que Konan et Sasori étaient en train de soigner Deidara. Obito était très soulagé qu'ils aient pu le sauver à temps. Il s'en serait voulu toute sa vie si quelque chose lui était arrivée... Il l'aimait de tout son coeur, et serait prêt à mourir pour lui.

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Voilà voilà j'espère que ça vous a plu et à bientôt !