Chapitre 100 : L'amour est éternel
Pdv Deidara :
Le lendemain quand je me réveille, le soleil est déjà haut dans le ciel. Je remarque qu'Obito dort encore, ce qui est rare car d'habitude il se lève avant moi. Mais il doit aussi être fatigué de cette semaine qu'il a passée enfermé. Il n'a pas trop maigri, ce qui veut dire qu'il était quand même nourri mais il a de grosses cernes sur le visage. Maintenant tout va bien, nous sommes de retour au repaire et nous allons vivre une vie tranquille pendant encore très longtemps. Je me lève lentement et vais me préparer dans la salle de bain. J'ai quand même meilleure mine qu'hier, je dois l'avouer. Il faut dire que j'ai presque dormi une journée entière, et je remercie Konan de ne pas nous avoir réveillés pour le petit-déjeuner. Elle devait se douter que nous avions besoin de sommeil. Après cette mission épuisante, on en avait bien besoin ! Je suis content d'être rentré avec Obito presque sains et saufs.
Quand je reviens dans la chambre je remarque qu'Obito est réveillé. Il tourne la tête vers moi et me sourit.
Obito : Salut Dei, bien dormi ?
Deidara : Oui et toi petite marmotte ?
Obito : Hé ! Ne m'appelle pas comme ça !
Deidara : Je prends ma revanche ! Pour toutes les fois où tu m'as appelé comme ça ! Pour une fois que tu te lèves après moi, je peux bien en profiter !
Je ricane et il vient m'ébouriffer les cheveux en rigolant. Je me mets à râler en disant que j'avais pris du temps à les coiffer et qu'il fallait que je les démêle encore une fois.
Obito : De toute façon que tu les aies coiffés ou pas on ne voit pas la différence !
Deidara : Reviens ici ! C'est pas parce que tu n'as pas de cheveux que tu dois critiquer les miens ! Ils sont parfais !
Il commence à courir dans la chambre en rigolant et en me tirant la langue comme un gamin tandis que je le poursuis. Je prends un coussin sur le lit et je lui lance en pleine tête. Il tombe à la renverse en s'arrêtant de rigoler tandis que j'explose de rire face à la tête qu'il fait.
Deidara : On rigole moins maintenant hein ?
Il se relève et je n'ai pas le temps de réagir que je me prends moi aussi un oreiller dans la tête.
Obito : Vengeance !
Deidara : Tu vas voir !
On commence alors à faire une bataille d'oreillers et on se jette tout ce qu'on trouve. Même la couette a finit par voler. On se poursuit dans toute la chambre pendant de bonnes minutes, ce qui est assez épuisant.
C'est quand on entend Konan crier dans le couloir "QU'EST-CE QUE C'EST QUE TOUT CE BAZAR ?!" qu'on remarque qu'on a vraiment mis sans dessus dessous la chambre. Je jette un regard à Obito et on part dans un fou rire incontrôlable. Ça m'avait tellement manqué ces moments de complicité ! Après dix bonnes minutes à essayer de reprendre notre souffle, nous décidons finalement de ranger et de sortir rejoindre les autres.
Nous arrivons dans le salon et tout le monde se tourne vers nous. Je regarde Obito et je vois qu'il a lui aussi envie de rire quand il repense à tout à l'heure. Quand nos regards se croisent on ne peut pas s'empêcher de rigoler pendant que les autres nous regardent avec des regards interrogateurs.
Pain : Pourquoi vous rigolez comme ça ?
Deidara : Pour rien !
Konan : Eh bien, vous avez l'air de bonne humeur vous deux, ça fait plaisir à voir !
Hidan : C'est à cette heure là qu'on se lève ?! Il est presque midi bande de flemmards !
Kakuzu : Tu t'es levé il y a deux minutes donc tu ferais mieux de ne pas parler. Et au moins eux ils ont une excuse, ils étaient en mission ! Toi tu es juste un gros fainéant !
Hidan : Répète un peu ça pour voir !
Kakuzu : Je vais me gêner tiens ! Tu crois vraiment que j'ai peur de toi ?!
Ils commencent à se battre et je rigole. Même leurs disputes incessantes m'avaient manquées.
Konan : Sinon vous avez bien dormi ?
Deidara : Oui !
Pain : Itachi et Kisame nous ont raconté tout ce qu'il s'était passé à Iwa. Je me rends compte que j'ai fait une erreur en vous envoyant là-bas.
Deidara : Personne ne pouvait savoir qu'Akuma reviendrait.
Pain : Oui, mais je savais que tu n'étais pas à l'aise à Iwa et je t'ai envoyé là-bas quand même.
Je vois qu'Obito se retient de lui répondre avec une réplique acerbe tandis que je hausse les épaules.
Deidara : Tout s'est bien terminé finalement.
Konan : Au fait, j'ai entendu un sacré bazar tout à l'heure dans les chambres ! Qui faisait tout ce bruit ?!
Kakuzu : C'est sûrement Hidan. De toute façon à chaque fois qu'il y a un problème il est concerné.
Hidan : HÉ ! POUR UNE FOIS QUE J'AI RIEN FAIT !
Kakuzu : C'est de ta faute je suis sûr.
Obito et moi nous retenons de rire, sachant que c'était nous qui avions fait du bruit pendant notre bataille d'oreillers. Pauvre Hidan, pour une fois que c'est pas lui ! Je le plaindrais presque. J'ai bien dit presque, c'est bien fait pour lui ! Pour toutes les fois où il m'a appelé blondasse et où il m'a embêté !
Konan : Hidan, je te jure que ça va mal aller pour toi si je t'entends encore faire du bazar comme ça ! En plus Deidara et Obito étaient en train de se reposer !
Hidan : MAIS C'EST PAS MOI JE VOUS DIT !
Kakuzu : Arrête de me crier dans les oreilles tu m'agaces.
Sasori : C'est vrai que ta voix est horripilante. Surtout quand tu cries.
Tout le monde rigole tandis qu'Hidan commence à bouder.
Konan : Bon allez à table, le repas est prêt !
Konan part dans la cuisine tandis qu'Itachi met la table et on s'installe tous. Hidan est toujours dans sa chambre à bouder, ça fera du calme pour une fois. Nous commençons à manger dans la bonne humeur. Tout ça m'avait manqué. Konan qui crie, Pain qui se fait respecter une fois sur deux (et encore), Sasori-Sensei et son air grognon, les disputes de Kakuzu et Hidan. Ça fait du bien d'être de retour à la maison ! J'en suis vraiment venu à considérer ce repaire comme ma maison, alors que je ne voulais pas venir dans l'Akatsuki. Si c'était à refaire, je ne voudrais rien changer, à part que je n'aurais jamais dit à Akuma que je l'aimais.
Après le repas, nous débarrassons et les membres s'installent dans le salon tandis qu'Obito et moi décidons d'aller faire une balade dehors pour profiter du beau temps.
Nous sortons donc du repaire et je prends la main d'Obito en lui demandant :
Deidara : On va où ?
Obito : Surprise !
Je soupire en me disant qu'il ne veut jamais me dire où nous allons. Nous marchons pendant une bonne heure, ce qui ne me gène pas puisqu'hier quand nous sommes rentrés Konan a soigné mes côtes. Obito commence même à courir tout en tenant ma main et je lui crie de m'attendre. Il rigole et accélère de plus belle tandis que je tente de le suivre. Il s'arrête brusquement au bout de quelques minutes de marche et je manque de lui rentrer dedans. Il se retourne ensuite vers moi et je remarque qu'il m'a amené au lac. Il sait que j'adore cet endroit. Je le remercie avec un grand sourire en sautant dans ses bras.
Il s'installe dans l'herbe et je m'assieds à côté de lui en posant ma tête sur son épaule.
Obito : Je suis tellement heureux de t'avoir rencontré Deidara. Je me souviens encore de l'époque où tu me criait tout le temps dessus parce que je faisais mon débile.
Deidara : Aha, comment l'oublier ? Il est vrai que tu m'en as fait baver quand tu étais Tobi, mais je pense que c'est comme ça que je suis tombé amoureux de toi.
Nous passons un bon moment à se rappeler des souvenirs. Finalement, j'ai bien fait de lui avouer mes sentiments. Sinon, je n'aurais jamais connu tout ça. Je n'ose imaginer comment aurait été ma vie alors. Je serais toujours en train de détester Itachi pour m'avoir fait rentrer dans l'Akatsuki, et je serais toujours en train de crier sur Tobi d'arrêter de jouer avec moi argile. Sans que je m'y attende, Obito commence à m'embrasser. C'est un baiser assez sauvage, et je ressens tout son amour qu'il a pour moi. Il me pousse doucement afin que je m'allonge sur le dos et commence à passer ses mains sur mon torse. Je réponds à son baiser et nos langues commencent à danser ensemble. Nous nous séparons à bout de souffle, et Obito murmure :
Obito : Je t'aime Deidara.
Deidara : Moi aussi Obito. L'art est peut-être éphémère, mais mon amour pour toi est éternel.
~~~~~FIN~~~~~
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